Les gonalgies peuvent être de simples douleurs bénignes qui s'estompent avec le repos et quelques bons gestes. Mais elles peuvent aussi annoncer des pathologies (périostite tibiale, syndrome de l'essuie-glace pour les coureurs, syndrome rotulien, ligament croisé antérieur, arthrose du genou ou tendinopathies du genou).
La bonne nouvelle est, que des études démontrent qu'en soi, la course à pied n'est pas mauvaise pour vos articulations. En effet, il y a des preuves que la course à pied est en fait bénéfique pour avoir des articulations et des os en meilleure santés car vous conditionnez votre corps à être plus résistant.
Un drop talon-pointe faible est meilleur pour la plupart des douleurs aux genoux, notamment le syndrome de la bandelette ilio-tibiale et le syndrome fémoropatellaire. Cependant, si vos genoux sont douloureux parce que vous compensez une aponévrosite plantaire, un drop talon-pointe fort pourrait vous être bénéfique.
En revanche, pour préserver votre genou, les sports de contact, le tennis, le football, le basket-ball, le volley-ball, la course à pied et tout autre sport nécessitant de prendre fortement appui sur vos jambes sont déconseillés.
Exercice d'échauffement des genoux et des chevilles :
Descendez le plus bas possible, comme pour vous accroupir. Si vos talons se décollent, vous pouvez vous aider de vos mains au sol pour les poser en reculant les fesses. Restez 2 secondes en bas puis remontez en contractant bien les fessiers.
Conseils pour protéger ses genoux en course à pied :
Emilie : Avoir une attaque par l'avant du pied ou en médio-pied protègera plus le genou qu'une attaque talon. Cela permet d'avoir un tibia plus vertical, plus aligné avec le centre de gravité et donc de limiter les contraintes sur le genou.
Nous conseillons les genouillères élastiques avec compression de classe 3 qui permettent d'augmenter la proprioception et aussi de mieux réduire l'oedème et le gonflement (épanchement de synovie, inflammation, arthrose).
Une étude menée sur un nombre de participants réduit a donné des résultats surprenants. Courir environ 30 minutes diminuerait l'inflammation des articulations du genou.
Vous avez mal au genou après un traumatisme ou un accident sportif. Arrêtez immédiatement l'activité ou le sport en cours. Mettez votre genou au repos en évitant tout appui sur la jambe concernée. Refroidissez votre genou avec de l'eau fraîche ou de la glace pour diminuer l'inflammation.
Même si on a des genoux fragiles, il est indispensable de bouger pour préserver la bonne santé de ses articulations. Dans ce cas, les sports à privilégier sont la natation (sauf la brasse) la marche et le vélo (sur terrain plat de préférence) et toutes les activités douces comme l'aquagym, le yoga, le Pilates...
Quel sport quand on est fragile du genou ? Manuel conseille de se préserver avec des sports en décharge, comme la natation, l'aquajogging ou le vélo. Il préconise également des activités d'assouplissements et de renforcement musculaire doux.
Placez-vous debout devant un tabouret, le dos bien droit. Posez un pied sur le tabouret et redressez votre genou. Penchez lentement votre corps vers l'avant tout en gardant le genou bien droit, jusqu'à ce que vous ressentiez un étirement à l'arrière de votre jambe. Reprenez votre position de départ.
Application de glace
Un moyen efficace de calmer tous types de douleurs est d'appliquer de la glace sur votre genou, plusieurs fois par jour pendant environ 15 minutes. Le froid permet de réduire non seulement la douleur mais aussi l'inflammation.
Pour Yannick Guillodo médecin du sport, il n'y a pas d'inconvénient à porter une genouillère en permanence si elle soulage la douleur du genou. Si la rotule n'est pas bien centrée dans l'articulation, il peut exister un frottement qui génère des douleurs.
Elle est indiquée en cas de lésions légères à modérées (laxité chronique), œdème ou de séquelles traumatiques. Elle permet le maintien de l'articulation fragilisée. Ces genouillères de maintien sont utilisées en prévention, pour la reprise d'activité ou en protection post-traumatique lors de la reprise sportive.
Échauffement complet : 15 min de footing lent avec 5 min d'éducatifs (talons-fesses, montées de genoux, sauts bondissants…). Travail de stabilisation : montez sur la pointe des pieds, fléchissez les genoux et tenez ainsi en équilibre 10 à 15 s. À répéter 10 fois pendant l'échauffement, 2 à 3 fois par semaine.
Au bord d'une chaise ou d'un banc, soulevez un pied du sol, sortez le torse et essayez de vous lever sans vous aider des bras ou sans poser l'autre pied. Une fois en haut, contractez bien la fesse de la jambe de soutien. Redescendez en posant le pied au sol. 5 à 6 répétitions par jambe.
Point 6 : Gérez votre vitesse en douceur
Simple bon sens, même avec la position la plus parfaite, à 5 km/h, il ne se passera pas grand chose entre le slider et le bitume. Mais pas besoin de rouler à 150 km/h non plus pour prendre le bon angle, en particulier dans les courbes les plus serrées.
Si c'est dans un souci de garder la forme et qu'on a le temps de courir à faible intensité ou intensité modérée 30 minutes tous les jours ou 5 jours sur 7 (à l'heure du déjeuner ou avant d'aller travailler par exemple), c'est parfait : on se situe dans les recommandations de l'OMS et c'est tout bénéfice pour sa santé !
Avant une course, il faudra privilégier les aliments suivants : Aliments riches en glucides (riz, quinoa, patate douce, pomme de terre, pâtes, pain, muesli, fruits). Des protéines maigres (volaille, oeufs, poisson blanc, thon). Limiter les aliments riches fibres, à partir de 48 heures avant la course.
Comment s'étirer avant de courir ? Faites un petit pas en avant en gardant le talon fermement au sol. La jambe qui se trouve en avant doit rester bien tendue, tandis que vous pliez le genou de l'autre jambe vers l'arrière, en abaissant vos fesses vers le sol comme si vous alliez vous asseoir sur une chaise.