Après 10 minutes de marche active qui prépareront vos muscles à l'effort, vous courrez 30 minutes sans vous arrêter. Ensuite vous ferez 5 minutes de marche lente afin de faciliter la récupération et ainsi avoir moins de courbatures.
Si c'est dans un souci de garder la forme et qu'on a le temps de courir à faible intensité ou intensité modérée 30 minutes tous les jours ou 5 jours sur 7 (à l'heure du déjeuner ou avant d'aller travailler par exemple), c'est parfait : on se situe dans les recommandations de l'OMS et c'est tout bénéfice pour sa santé !
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
15 minutes de course sans s'arrêter. Après 15 minutes de marche active qui prépareront vos muscles à l'effort, vous allez courir pendant 15 minutes. Vous finirez la séance par 5 minutes de marche lente afin de faciliter la récupération. Pensez ensuite à vous hydratez et à vous étirer pour éviter les courbatures.
Chaque séance débute par un échauffement de 20 à 30 minutes à allure 1, complété par quelques accélérations progressives mais jamais à vitesse maximale. Elle se termine par un retour au calme de 5 à 10 minutes, à une allure de grand confort afin de récupérer.
Le débutant se situant, en général, entre 7 et 11 km/h.
12 km/h – soit cinq minutes juste au kilomètre – est un objectif accessible au plus grand nombre. A condition toutefois de remplir certains critères : S'être inscrit dans une pratique régulière de la course à pied (2 à 3 sorties par semaine depuis trois mois au moins). Avoir une VMA proche de 14 km/h est un minimum.
Si vous êtes débutant, ne tentez pas de varier les allures d'entrée de jeu. Prenez votre temps et privilégiez l'endurance fondamentale : c'est-à-dire courir en équilibre d'oxygène, sans lever les genoux, en étant capable de tenir une conversation pendant l'effort.
Pour bien respirer, expirez plus longuement que vous n'inspirez. Cela va optimiser la vidange de vos poumons et permettre à l'air de mieux s'y renouveler lors de l'inspiration suivante. Essayez par exemple d'inspirer sur 2 foulées et d'expirer sur 3 à 5 foulées. Ajustez selon votre allure et votre ressenti.
Pratiquer la course à pied plusieurs fois par semaine pendant 5 à 10 minutes aurait autant de bénéfices pour la santé qu'un long jogging. Ce sont les résultats d'une étude publiée le 28 juillet 2014 dans le Journal of the american college of cardiology.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
« Courir à jeun permet de resynthétiser le glycogène dans le muscle et augmente la capacité du muscle à en stocker. Or, plus nos muscles en contiennent, plus on est capable de courir longtemps à une vitesse élevée », révèle Martine Duclos. De quoi gagner quelques minutes.
A distance égale, la course permet de brûler jusqu'à 30% de calories en plus que la marche. Elle vous permettra de brûler plus de calories en moins de temps. De plus, si vous avez un rythme assez élevé, vous pourrez perdre du poids rapidement.
Donc on va mal digérer. Mais on va mal courir aussi. Parce que l'estomac et les intestins seront lourds et pesant. Par conséquent, la règle pour votre bien être c'est d'attendre au moins 1h30 voir 2h avant d'aller faire du sport après un repas.
Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Variez les pratiques ! En dehors des périodes de compétition, essayez-vous occasionnellement à une discipline au type d'effort différent : running/trail, vélo/VTT, natation, rameur, roller, ski de fond, yoga, pilates… Le choix est vaste pour améliorer son souffle !
Ma sensation de fatigue est liée à l'entraînement.
La sensation de fatigue peut résulter plus simplement de la pratique régulière de la course à pied. Dans ce cas il peut être judicieux de se reposer.
Commencez par un entraînement fractionné de 10 minutes, puis passez progressivement à 30 minutes. Une fois que vous avez réussi l'entraînement fractionné de 30 minutes, réduisez progressivement les intervalles de marche jusqu'à les supprimer totalement, pour courir lentement et sans pause pendant 30 minutes.
Il faut en moyenne 5 minutes et 40 secondes pour un homme pour parcourir 1 km en courant, et 6 minutes et 36 secondes pour une femme.
Courir lentement permet d'améliorer la capacité d'apports sanguins dans les muscles. En endurance fondamentale, non seulement le cœur prend du volume, mais le coureur renforce dans le même temps la capillarisation des muscles. « Les capillaires, c'est le petit réseau qui va dans les muscles.
Comment évaluer son niveau ? Une solution simple et rapide pour évaluer son niveau en course à pied consiste à déterminer sa VMA. Elle correspond à la Vitesse Maximale Aérobie et elle s'exprime en kilomètre par heure (Km/h). Pour faire simple, il est possible de tenir en moyenne pendant 6 minutes cette vitesse.
La VMA reste (quasiment) stable jusqu'à 50 ans
Surtout chez les runners bien entraînés. Un test réalisé aux Etats-Unis conclut : si un coureur de moins de 30 ans boucle un 10km en 36min, il maintiendra un chrono de 38min entre 40 et 50 ans.
La course à pied est l'activité physique par excellence. Cette pratique très complète met en activité aussi bien les articulations qu'un grand nombre de muscles comme ceux de la voûte plantaire, les muscles dorsaux, les mollets, les quadriceps, les ischio-jambiers et les fessiers.