Lors de la cuisson de vos topinambours, songez à ajouter une cuillère à café de bicarbonate et/ou quelques pommes de terre. Il n'en sera que plus digeste. Pensez-y !
La peau du topinambour est très épaisse et elle ne ramollit pas à la cuisson, il faut donc entièrement la retirer pour le consommer. Pour l'éplucher, préférez donc un économe et coupez 2 à 3 min d'épaisseur, jusqu'à voir apparaitre sa jolie chair ivoire.
Le topinambour ne demande que quelques minutes de préparation : il suffit de le rincer sous l'eau puis de le brosser soigneusement. Il est possible de le peler à l'économe avant cuisson tout simplement. Une fois pelé, bien le citronner pour éviter qu'il ne s'oxyde.
Il peut aussi se conserver dans un endroit sombre et humide comme une cave. Une fois les topinambours cuits, il faut les consommer rapidement car ils supportent mal d'être réchauffés et leur chair devient indigeste. Une solution peut être de les réduire en purée puis de les congeler, afin de les garder plusieurs mois.
Le topinambour améliore donc notre santé intestinale, siège de notre immunité et de nos défenses naturelles. Pour finir, c'est un féculent peu calorique : environ 100 kcal aux 100 g.
Bernard Bureau (Hortiflor Bureau) aime beaucoup ce légume qu'il cuisine cru et cuit : “C'est délicieux coupé en lamelles ou en bâtonnets, accompagné d'une bonne vinaigrette. De plus, consommé cru, le topinambour est mieux supporté par l'organisme.
Une fois cueillis, ils peuvent être cuisinés pour être ensuite congelés, par exemple en purée, seuls ou avec des pommes de terre. Pour les congeler crus, il faut les laver et les sécher après épluchage.
Pour le topinambour, comme pour tous les légumes, il y a une saison : on le trouve chez les producteurs et commerçants d'octobre à février. Un super légume d'hiver pour apporter une petite touche d'originalité dans les assiettes.
Trouver le bon produit
La peau doit être bien tendue et exempte de meurtissures. Une fois récolté (sorti de terre), le topinambour a tendance à ramollir. Au toucher, sa fermeté est donc un signe de fraîcheur.
Sa robe fripée le rend pénible à éplucher. Contentez-vous de le brosser, le tour est joué ! Pour cuisiner le topinambour, commencez en douceur avec une onctueuse crème de topinambours à la truffe, un velouté de courge butternut, patate douce et topinambours ou une purée de pommes de terre et de topinambours.
L'utilisation de l'économe peut se révéler acrobatique en raison des irrégularités qui peuvent – selon les variétés – orner le tubercule. Plonger les topinambours dans l'eau citronner au fur et à mesure de leur épluchage pour leur éviter l'oxydation (pour empêcher que la chair brunisse en surface).
Le plus répandu est le topinambour commun rouge, à la peau violacée et au tubercule arrondi. Le topinambour commun blanc présente une chair blanche et des tubercules difformes mais son goût est plus affirmé. Le topinambour fuseau rouge, à chair jaune est le plus lisse et donc le plus facile à éplucher.
Avec son petit goût de châtaigne, le topinambour donne envie mais, souvent, il rebute et semble un peu compliqué à cuisiner.
En effet, pendant la Première Guerre mondiale et les années qui suivirent, les populations civiles allemandes et autrichiennes avaient dû faire face à une quasi-famine et n'avaient survécu qu'en cuisinant raves et topinambours à toutes les sauces et en les servant à chaque plat et à tous les repas pendant les périodes ...
Ce légume se cuit d'abord dans une casserole d'eau avec un peu de sel. Laissez-le refroidir complètement ou jusqu'à ce qu'il arrive à température ambiante pour obtenir une salade tiède.
Récoltez les topinambours à partir du mois d'octobre, lorsque les feuilles sèchent, au fur et à mesure, selon vos besoins. Le topinambour se conserve bien en terre et ne craint pas les gelées.
Originaire d'Amérique du Nord, il en existe différentes variétés, dont la plus commune est le topinambour rouge (ou topinambour commun), mais on peut aussi trouver le violet de Rennes, le rouge du Limousin et le topinambour fuseau.
La plantation débute comme les pommes de terre à partir du mois mars et jusqu'en avril. Compter 1 à 2 kg par m². Écarter les rangs de 65 cm et planter les tubercules tous les 35 cm sur 10 cm de profondeur. Butter les topinambours comme des pommes de terre.
Le topinambour (Helianthus tuberosus) légume au goût d'artichaut. Le topinambour (Helianthus tuberosus) ressemble beaucoup au tournesol (Helianthus annuus) ce qui s'explique puisqu'ils sont cousins, en appartenant au même genre.
Une fois plantés, les topinambours ne nécessitent aucun soin particulier, si ce n'est de tailler les tiges lorsqu'elles arrivent à une hauteur de 30 centimètres.
Le topinambour facilite le transit intestinal
Elles participent au bon équilibre de la flore intestinale et favorisent la digestion. En outre, avec le topinambour, adieu aux constipations. Ce légume-racine a également des propriétés laxatives grâce à sa richesse en potassium.
Un allié pour l'intestin!
Le topinambour est peu calorique et source de fibres. Il contient en particulier, de l'inuline, une fibre fermentescible qui exerce plusieurs actions bénéfiques dans le côlon, dont celles de régulation du transit. L'inuline donne aussi au topinambour sa saveur sucrée.
Le topinambour est excellent pour le transit.
Très efficace, il facilite la digestion et régule le transit en cas de constipation. De plus, la très grande présence de l'inuline, un polysaccharide présent dans les végétaux, élimine les bactéries nuisibles, présentes dans le côlon.