Ignore-le (la) si tu en es capable. Les harceleurs disent ou font souvent des choses dans l'espoir de contrarier l'autre personne, fais donc comme si ses commentaires ne te dérangeaient pas. Plutôt que d'interagir avec lui, regarde dans une autre direction ou continue ta journée comme si de rien n'était.
Ne vous laissez pas impressionner. Gardez à l'esprit que votre agresseur va tout faire pour vous déstabiliser. Alors essayez de ne pas réagir de manière trop impulsive, ce serait lui démontrer l'emprise qu'il a sur vous. Au contraire, feignez l'indifférence en répondant avec humour ou en gardant le sourire.
A l'issue de l'entretien avec le proviseur, plusieurs sanctions de la part de l'école sont envisageables pour condamner l'attitude d'un enfant harceleur : le blâme, l'avertissement de conduite, les mesures de responsabilisation, l'exclusion temporaire et définitive.
Tenir tête au harceleur
Dites non à ce qui ne vous convient pas, rappelez en quoi le propos est inapproprié dans la situation : "Stop, pas cela, ou pas ici". En tenant ainsi tête à l'agresseur, vous aurez déclenché un processus dit de "renforcement négatif", une logique qui le poussera à renoncer.
Se confier à un professionnel (psychologue, psychiatre ou assistante sociale) ; Développer des relations et sortir de la solitude pour ne pas se retrouver en position de vulnérabilité ; Agir de manière rationnelle et éviter de répondre aux provocations ; Porter plainte.
Le profil du harceleur présente une grande variété de diagnostics, dont des troubles psychotiques ; des troubles de la personnalité comme le narcissisme ; et des troubles délirants comme l'érotomanie, à savoir la conviction qu'une personne, souvent une personnalité en vue, est amoureuse de vous.
Ainsi, le harceleur est parfois un responsable hiérarchique qui est dans une fonction qui le dépasse, qui est lui-même sous pression, dans un état de tension extrême et qui décharge son stress sur les autres, sans prendre véritablement conscience des dommages que cela peut occasionner chez autrui.
L'emprise du harceleur passe par la culpabilisation de sa victime qu'il s'agit d'amener insidieusement à penser qu'elle est responsable de ce qui lui arrive, à considérer qu'elle est tout le moins pour quelque chose, qu'elle le mérite. La victime exprime sa souffrance tout en se sentant coupable intérieurement.
L'harceleur a souvent tendance à laisser rapidement parler sa colère, et n'hésite pas à appliquer un rapport de force avec ses victimes. Également, la propagation de rumeurs, de moqueries ironiques, de punitions infantilisantes ou d'insultes désobligeantes peuvent être le signe d'un harcèlement moral.
Vous devez exprimer clairement que tel terme employé ou tel acte n'est pas tolérable, de façon calme mais avec fermeté. Cela peut sembler difficle mais c'est une façon d'imposer le respect que vous méritez et de poser des limites claires sur la façon dont on peut se comporter avec vous.
Il y a harcèlement moral si les trois éléments constitutifs de cette infraction sont réunis, à savoir : la répétition des faits, l'intention de l'auteur de nuire à la victime et les conséquences des faits sur la santé de cette dernière ; Les faits doivent être répétés au moins deux fois.
La pression psychologique est une sensation psychique, le produit de deux forces mentales qui tirent dans des directions opposées. Ces forces peuvent être de natures très différentes, comme des souhaits ou des obligations. On parle d'une situation qui cause de l'inconfort.
Vous pouvez aussi composer le 112. Si la situation ne relève pas d'une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.
Parlez-en autour de vous ! Ayez recours à un syndicat, une association d'aide ou même à la police selon les cas. Ne négligez pas l'impact qu'un tel individu peut avoir sur votre vie : demandez de l'aide.
Le harcèlement physique est la forme la plus fréquente dans la plupart des régions du monde - à l'exception de l'Amérique du Nord et de l'Europe, où le harcèlement psychologique est plus courant.
Le harcèlement se caractérise généralement par les trois critères suivants : volonté, répétition et pouvoir. Le harceleur blesse volontairement, soit physiquement soit par des mots ou des comportements humiliants, et ce, de manière répétée.
LES HARCELEURS
Afin d'affirmer son désir de puissance et d'assurance, ils désignent une victime qu'ils vont humilier et terroriser. La crainte qu'ils inspirent à leurs victimes leur permet en effet de se rassurer sur leur pouvoir et de minimiser leurs propres faiblesses.
Vous pouvez demander au juge qu'une interdiction de communication soit imposée à la personne accusée pendant toute la durée de sa peine, s'il est déclaré coupable ou s'il plaide coupable. Formulez cette demande au procureur qui la soumettra pour vous au juge.
Vous devez présenter des preuves directes ou indirectes de ce harcèlement : mails, témoignages... Vous avez un délai de 5 ans après le dernier fait de harcèlement pour saisir le conseil de prud'hommes. La procédure aura lieu contre votre employeur, et ce même si ce n'est pas lui l'auteur direct du harcèlement.
Pour pouvoir porter plainte pour menace, vous devez recueillir des preuves solides. Vous devez réunir tous les éléments en votre possession : témoignages, copie des courriers, enregistrements téléphoniques, … Pour plus d'efficacité, vous pouvez demander à un huissier de justice de constater ces preuves.