Les travaux de désamiantage
Il débute par une décontamination effectuée par des unités spécialement équipées et isolées de l'air contenant des particules d'amiante. Un balisage des zones et des extracteurs d'air sont mis en place afin de permettre la réalisation des travaux.
A titre d'exemple, les prix se situent autour de 25 à 70 euros ht / m2 pour le désamiantage de dalles de sol, 25/35 euros / m² pour un mur extérieur en fibro-ciment et 25 à 40 euros / m² pour des plaques ondulées en toiture. Ces prix sont HT et sont valables pour des surfaces conséquentes (200 m²).
Le désamiantage est un processus complexe réalisé par des entreprises spécialisées dans le diagnostic amiante. Ces entreprises sont généralement composées d'experts certifiés par le COFRAC. Pour être autorisés à intervenir sur le terrain, ils doivent souscrire à au moins une assurance responsabilité civile.
le bail ne contient aucune disposition particulière sur les travaux de désamiantage : c'est au propriétaire (bailleur) qu'il revient de prendre en charge le désamiantage. Cette obligation s'inscrit alors dans les obligations générales qui pèsent sur le bailleur.
En effet, la présence d'amiante peut avoir un impact négatif sur le prix de vente, et elle peut également exposer les futurs occupants du bien à des risques sanitaires. Il est alors possible de vendre un bien avec une toiture en amiante.
Si le repérage d'amiante n'est pas réalisé, le vendeur est passible d'une amende de 1500 euros. Si l'état d'amiante n'est pas annexé à l'avant-contrat et que l'acquéreur découvre la présence d'amiante dans le logement, la responsabilité du vendeur peut être engagée pour vices cachés.
Il commence par un dépoussiérage de toutes les surfaces contenues dans l'aire du chantier. CONFINEMENT : S'ensuit le confinement avec test au fumigène. La zone à traiter doit, en effet, être totalement confinée, donc rendue étanche pour éviter que les fibres d'amiante se propagent à l'extérieur.
Selon la justice, la présence d'amiante en petite quantité ne rend pas le logement impropre à son usage d'habitation. Le vendeur n'a donc pas l'obligation de procéder au désamiantage. En cas de présence importante d'amiante, le préfet peut toutefois imposer le désamiantage au vendeur.
Pour désamianter une toiture, il est conseillé de faire appel à un professionnel certifié Qualibat ou AFAQ-AFNOR. Le désamiantage est en effet très réglementé par le décret n°2012-639 du 4 mai 2012 relatif aux risques d'exposition à l'amiante.
Il faut dépoussiérer, confiner la zone afin d'éviter l'évacuation des fibres d'amiante vers l'extérieur, puis retirer, recouvrir ou encapsuler les produits amiantés. Les déchets du chantier sont ensuite apportés à un centre de traitement spécialisé qui délivre un certificat de prise en charge de déchets dangereux.
Le remplacement intégral de votre couverture de toit en fibrociment amianté est la seule solution pour vous débarrasser totalement des risques liés à l'amiante.
A cause du degré de dangerosité de l'amiante, il n'est pas possible de s'en débarrasser dans une déchèterie ordinaire. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle seul un professionnel agrémenté peut intervenir. Une fois déposées, vous devez acheminer les plaques vers un site spécialisé pour leur traitement.
Les obligations du propriétaire selon le code de la santé publique. Selon l'article L. 1334-12-1 du Code de la Santé Publique, les propriétaires d'immeubles construits avant 1997 doivent procéder à la recherche de la présence d'amiante.
Votre commune ou collectivité peut vous indiquer quelles déchèteries ou installations de stockage prennent en charge vos déchets amiantés. La liste des déchèteries communales accueillant les déchets d'amiante est accessible sur le site de SINOE. Vous pouvez filtrer cette liste par zone géographique.
Un matériau largement utilisé et présent partout
Les déchets contenants ou susceptibles de contenir de l'amiante doivent alors être orientés dans les filières appropriées et ne doivent surtout pas être déposés dans les ordures ménagères (bac gris) ou à la déchèterie (bennes d'encombrants ou de gravats).
Pour reconnaître un produit contenant de l'amiante, vous devez également être attentif à sa texture. Les plaques en amiante-ciment ont souvent une structure alvéolée semblable à un nid d'abeille et parfois formée de plusieurs couches.
Les revêtements de toits ou de murs en ardoises artificielles ou en tôles ondulées installés avant 1990 ne font aucun doute : ils contiennent de l'amiante. Les ardoises ou les plaques ondulées sans amiante sont reconnaissables à la mention “N” ou “NT” (pour “New Technology”).
L'amiante présente sur les toitures en fibrociment
L'une des utilisations les plus répandues de l'amiante dans l'industrie du bâtiment était la création de plaques en fibrociment pour la couverture de toiture.
Est-ce dangereux de vivre dans une maison avec de l'amiante ? Oui, la présence d'amiante dans une maison est dangereuse pour les occupants. L'inhalation de petites concentrations de fibres d'amiante peut provoquer des maladies graves, qui ne se déclarent que plusieurs années après l'exposition.
En France, l'usage de l'amiante est interdit depuis 1997. Dès 1996, les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif réglementaire destiné à protéger la population exposée.
L'amiante peut être présente dans de nombreux endroits de la maison. En effet, on peut la trouver aussi bien dans les faux-plafonds, les dalles de sol, les murs, les conduits, le fibrociment, les peintures, les revêtements de sol en plastique et même dans certains appareils électroménagers.
Classé cancérogène dès 1977 par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), l'usage de l'amiante en France est interdit depuis 1997.
L'amiante constitue un matériau très intéressant en raison de ses propriétés chimiques et physiques : il est incombustible, c'est un bon isolant thermique et électrique, il résiste à la traction et à l'action corrosive des produits chimiques.