Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
La liberté d'indifférence chez Descartes
Dans le cas où l'on choisirait d'aller vers le plus grand bien, ce choix serait plus libre car effectué avec une plus grande facilité Dans le cas où l'on choisirait l'autre solution, on exprimerait une liberté d'indifférence « positive »
Aristote (4e s. av. J.C.) qualifie la liberté comme une vertu qui permet à l'homme d'agir de manière volontaire et en connaissance de cause.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Selon Descartes, dans la plupart des cas où nous n'avons pas assez d'évidence pour répondre avec certitude à une question, nous utilisons, malgré cette incertitude, notre libre arbitre pour affirmer ou nier, et c'est ce mauvais usage du libre arbitre qui est la cause de l'erreur.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Pour Nietzsche la liberté consiste à vouloir être seul responsable de soi-même; être maître de soi; sans maître, sans Dieu, sans disciples. Cet état n'est pas donné. Il faut se battre pour y atteindre. La liberté du maître s'obtient au terme d'une guerre gagnée.
1. État de quelqu'un qui n'est pas soumis à un maître : Donner sa liberté à un esclave. 2. Condition d'un peuple qui se gouverne en pleine souveraineté : Liberté politique.
La liberté est une notion clé en philosophie, au programme de terminale. Elle se définit, négativement, comme l'absence de contrainte; positivement comme l'état de celui qui fait ce qu'il veut.
Montesquieu donne de la matière à la philosophie politique, lorsqu'il lui arrive de se perdre dans des abstractions confuses, et de l'esprit à la sociologie, lorsqu'il lui arrive d'en manquer.
La liberté est un des concepts fondamentaux de la philosophie kantienne. Elle se définit comme une Idée cosmologique résultant de l'élévation à l'inconditionné de la catégorie de causalité.
Les différentes formes de liberté :
Liberté naturelle : en vertu du droit naturel. Liberté civile : en respectant les lois. Liberté politique : pouvoir exercer une activité politique, adhérer à un parti, militer, élire des représentants...
Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
Souvent, on assimile la liberté à la possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle. Ainsi, être libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieure. L'esclave n'est pas libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Liberté d'opinion, liberté d'aller et venir, liberté syndicale… Le droit français comprend des "droits-libertés" consacrés par les textes. L'État peut les restreindre, notamment pour des raisons de sécurité.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
Contraire : colonisation, domination, esclavage, soumission, subordination. – Littéraire : assujettissement, chaînes, servitude, vassalité.
La philosophie de Nietzsche refuse cette idée: la volonté n'est pas l'expérience d'une autonomie du sujet mais le triomphe d'une force vitale qui s'est frayée un chemin à notre insu et l'illusion consiste à prendre ce sentiment de liberté pour une causalité libre.
mais, selon Nietzsche, ce dieu créateur ainsi que l'idée même de libre-arbitre sont des inventions des prêtres et des théologiens qui utilisent la croyance en lui qu'ils produisent et entretiennent pour exercer ce pouvoir divin dont ils prétendent être les dépositaires pour punir et se soumettre les hommes au nom même ...
Thomas Hobbes
Il s'est principalement consacré à la philosophie politique, préconisant la mise en place d'une politique forte pour assurer la paix et la sécurité, car, à l'état de nature, « l'homme est un loup pour l'homme ». Un pouvoir fort et contraignant est nécessaire pour que se déploie la liberté individuelle.
de la psychanalyse Sigmund Freud affirme, quant à lui, que la présence de l'inconscient et l'influence de ce dernier empêche l'Homme d'agir de façon libre. Ainsi, l'Homme n'aurait pas de liberté entière, car le déterminisme4 de celui-ci vient a l'encontre du principe de liberté.
La Convention protège :
le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion. le droit de vote et d'être candidat à des élections.
Gassendi et l'atomisme
Il s'oppose donc à Descartes pour qui le vide n'existe pas. C'est en 1644 que Torricelli mènera ses expériences qui conduiront à établir l'existence du vide.