Quand un enfant destiné à devenir Samouraï avait atteint l'âge de 15 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée genpuku (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï et il obtenait aussi le droit à porter un katana.
À partir du Xe siècle, le samouraï était un cultivateur ou un artisan qui servait un seigneur pendant la guerre (qui était très fréquente à l'époque entre les différents clans qui se partageaient le Japon). Pour ses services il recevait un salaire en riz.
Miyamoto Musashi (宮本 武蔵), de son vrai nom Shinmen Bennosuke (新免 辨助) est né le 12 mars 1584 à Ōhara-chō dans la province de Mimasaka et mort le 19 mai 1645.
« Rappelle-toi la devise du samouraï : L'honneur ou le déshonneur ne sont pas dans l'épée, mais dans la main qui l'empoigne. »
Les valeurs des guerriers
On retrouve de manière exacerbée chez les samouraïs un certain nombre de valeurs : la loyauté, la fidélité, le courage physique, une forme de frugalité voire d'abnégation. Mais au-dessus de tout il y a le respect et en particulier le respect de l'honneur…
Kurusan Yasuke est un des premiers, si ce n'est le premier, étranger à être devenu samouraï au Japon. Son histoire commence à la fin du 16ème siècle en Afrique (il serait né autour de 1550). On ne sait pas exactement où il est né mais il semble qu'il ait été originaire du Congo ou du Mozambique.
Le Japon et la France au xix e siècle. Au xix e siècle, le Japon conserve une organisation féodale. L'empereur, le Mikado, est à la tête du pays, mais le Shogun (également appelé Taïcoun) chef du bakufu (gouvernement militaire) détient la réalité du pouvoir.
Le 3 janvier 1868, la restauration monarchique est proclamée. De là date le premier acte qui allait mener à la disparition des samouraïs. Peu après son installation, le nouveau pouvoir entreprend de construire un État centralisé et s'attaque aux anciens statuts sociaux, dont celui des guerriers.
Le 22 février 1877, jour qui marque la fin des samouraïs, ces guerriers japonais aux armures magnifiques et au sens de l'honneur implacable. Pourquoi disparaissent-ils ? Parce qu'ils sont d'un autre âge. C'est un type d'aristocratie militaire qui n'a pas du tout évolué, il faut le dire.
Ils doivent respecter un code de l'honneur, le bushido : servir un seul maître, ne pas mentir et ne pas craindre de répandre le sang. Le jeune samouraï a reçu une éducation sévère pour ne pas avoir peur de la souffrance et de la mort. Ces hommes vivent autour des châteaux de leurs maîtres et s'entraînent à la guerre.
Même si Miyamoto Musashi est le "samouraï" le plus connu au niveau international, Oda Nobunaga (1534-1582) est le plus respecté au Japon.
Les deux armes composant le daishō sont le katana (刀) et le wakizashi (脇差), le premier étant le plus long, il correspond à l'arme d'attaque, tandis que l'autre s'apparente plutôt à une arme de parade.
Ninja (忍者) est un terme japonais moderne ( XX e siècle) servant à désigner une certaine catégorie d'espions ou de mercenaires, actifs jusqu'à la période d'Edo ( XVII e siècle), traditionnellement appelés shinobi (忍び, littéralement « se faufiler »).
C'est à l'origine une méthode d'utilisation de cheveux pour tenir un casque de samouraï stable au sommet de la tête dans la bataille, puis elle devient un symbole de statut dans la société japonaise.
Ils se trouvent principalement dans les « zones périphériques », au sud du Kyūshū et dans le Shikoku ; ils vivent normalement comme employés rémunérés dans les quartiers de samouraïs des jōkamachi (ville-château).
C'est à l'époque d'Edo (1603-1868) que les nouveaux shoguns Tokugawa créent le samouraï que nous connaissons, respectueux d'un code de conduite strict, la voie du guerrier, "bushido".
Les Samouraï n'ont pas disparu au cours du XIXe siècle en même temps que l'ère Edo. Ils existent toujours ! Et ils sont beaucoup plus présents qu'on ne le croît dans les Arts Martiaux, comme dans la vie quotidienne. Ils continuent de régir la pratique, voire même de reprendre la main sur celle-ci.
Un samurai, un samourai,un 侍 (transposition du japonais bushi (武士) signifiant "homme d'armes", "guerrier gentillhomme") est une figure emblématique de la culture japonaise.
Saigô Takamori se donne alors la mort par suicide rituel (seppuku), le 24 septembre 1871. Il a 49 ans.
Les junzi dans leurs codes d'honneurs et la façon dont ils servent leur seigneur, s'apparentent aux samouraï et chevaliers de l'Europe médiévale.
Du japonais 侍 , samurai (« samouraï »), littéralement « celui qui sert (son seigneur) ».
Yasuke, serait né, selon François Solier, au Mozambique mais des chercheurs afrocentristes actuels suggèrent ou revendiquent les origines de Yasuke dans d'autres parties d'Afrique comme dans l'île de Mozambique, au Congo, en Éthiopie , au Soudan du Sud ou encore au Nigeria entre les années 1530 à 1550.
Le 24 septembre, assiégé et acculé, Saigo Takamori distribua à ses troupes une note leur expliquant qu'elles se battraient pour la dernière fois et les enjoignant à mourir au combat.
Miyamoto Musashi, maître du sabre du début de l'époque d'Edo (1603-1868) a livré plus de 60 combats au cours de sa vie, sans en perdre aucun. Son ouvrage intitulé le Livre des cinq anneaux (Gorin no sho) est considéré comme l'une des plus grandes œuvres jamais écrites sur l'escrime.