Afin de diagnostiquer une maladie, différents examens sont pratiqués en pneumologie. Parmi les plus courants, l'on retrouve la radiographie du thorax, le scanner des poumons, la scintigraphie, la fibroscopie des bronches ou encore l'analyse des gaz du sang.
Une personne atteinte de pneumonie présente, en général, une fièvre élevée accompagnée d'une toux, de douleurs thoraciques d'un côté et d'essoufflement. Le diagnostic est confirmé par une radiographie pulmonaire.
Nous utilisons surtout l'endoscopie bronchique souple. De durée variable, entre 10 et 30 minutes, cet examen consiste à introduire, par les voies respiratoires naturelles (le nez ou la bouche), un tube flexible appelé bronchoscope qui permet d'examiner la trachée et les bronches.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Un test sanguin, basé sur le principe de « biopsie liquide », c'est-à-dire qui analyse l'ADN circulant dans le sang serait capable de détecter de manière précoce le cancer du poumon, selon les résultats d'une étude présentée lors du congrès de l'ASCO 2018.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
Elle peut même provoquer des vomissements ou la fracture d'une côte si vous toussez très fort. La toux peut être sèche et quinteuse ou grasse et productive (expectorations). Il arrive parfois que les expectorations contiennent du sang provenant des poumons.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Des douleurs au dos
C'est le cas du cancer du poumon, qui lorsqu'il métastase au niveau des os, peut entraîner des douleurs osseuses particulièrement au niveau de la colonne vertébrale, des côtes, des bras et des jambes.
Radio et Scanner :
Lorsque certains symptômes laissent suspecter un cancer pulmonaire, le médecin va prescrire différents examens, en premier lieu une radiographie des poumons. Cet examen permet de visualiser les éventuelles lésions tumorales présentes dans les poumons.
On peut effectuer un scanner thoracique lors : D'une infection comme une pneumonie, une bronchite, une pneumopathie. De maladies du tissu de soutien du poumon : fibrose, sarcoïdose... D'emphysème (quand l'air qui reste "coincé" dans le poumon)
Quand va-t-on voir un pneumologue ? Une consultation s'impose en cas de signes respiratoires persistants (toux, essoufflement, bronchite traînante, crachats sanglants...) ou lors de troubles du sommeil (Somnolence, endormissement, fatigue).
La radiographie de thorax est l'examen de référence. L'histoire de la maladie et l'auscultation (râles) orientent vers le diagnostic. La radiologie pulmonaire tient une place fondamentale dans le diagnostic de la pneumopathie.
La toux est une expulsion d'air des poumons subite et explosive. C'est l'une des causes les plus fréquentes de consultation chez le médecin. La toux va libérer les voies respiratoires des corps étrangers qui s'y trouvent et protéger les poumons contre les particules inhalées.
Certains signes sont dus à l'extension métastatique : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre, mal de tête, paralysies, douleurs osseuses. Le cancer du poumon est un cancer fréquent : c'est le deuxième cancer chez l'homme, et le troisième chez la femme.
En fait, le "râle" dans les poumons témoigne d'un problème lors du passage de l'air dans les bronches. Il peut s'agir d'un début de pneumonie, mais aussi d'une bronchite aiguë ou infectieuse (avec une respiration sifflante). Dans tous les cas, il faut consulter immédiatement son généraliste.
De même, un taux élevé de la CRP (≥ 7 mg/l) a constitué un facteur du mauvais pronostic chez nos patients avec p<0,001.
Inspirez puis expirez et comptez le nombre de cycles sur une minute. Si vous dépasser 20 cycles par minute, vous êtes en "polypnée" et vous devez alors contacter rapidement un médecin pour évaluer votre situation.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire
L'embolie pulmonaire entraîne l'apparition soudaine : d'une douleur thoracique d'un côté, qui augmente à l'inspiration ; de difficultés à respirer (dyspnée) : respiration rapide et courte ; parfois une toux et des crachats avec du sang.
Le tabagisme est le principal facteur de risque du cancer du poumon : un fumeur a 10 à 15 fois plus de risque de développer un cancer du poumon par rapport à un non-fumeur. Le tabagisme passif augmente, lui, de 26 % le risque de développer un cancer du poumon chez un non-fumeur.
Consistance du mucus
une consistance mousseuse témoigne de maladies comme la pneumonie et un reflux œsophagien ; une consistance très liquide peut être causée par une inflammation : sans infection (allergie, asthme) ; ou avec infections (sinusite, rhume, grippe).
Les symptômes de l'insuffisance respiratoire
L'insuffisance respiratoire entraîne une mauvaise oxygénation du sang, qui se manifeste principalement par des difficultés respiratoires (ou dyspnée), un essoufflement et une fatigue survenant pour des efforts, même très minimes.
La pneumonie est une infection respiratoire aiguë du tissu pulmonaire, due à une bactérie. Elle atteint, le plus souvent, un des deux poumons. Elle peut être due à plusieurs types de bactéries. Le plus souvent, c'est une bactérie appelée Streptococcus pneumoniae ou pneumocoque qui en est la cause.