dans les différents domaines conduisant à cette réduction des risques, avec comme principe directeur, LA PRÉVENTION : AMÉNAGEMENT, CONSTRUCTIONS PARASISMIQUES (ce sont les constructions qui tuent et non le séisme), ORGANISATION DES SECOURS jusqu'à l'échelle communale, INFORMATION et FORMATIONS.
un aménagement du territoire volontariste, pour limiter l'exposition des populations et des biens, et éviter tout dysfonctionnement majeurs en cas d'éruption de moyenne ou longue durée ; une sensibilisation et une information régulière de la population.
Des mesures préventives
Constructions de maisons, d'immeubles, de ponts aux normes parasismiques (ils peuvent résister jusqu'à une magnitude 8). Éducation des populations : au Japon ou au Mexique, on pratique des exercices d'alerte. Évacuation des populations en cas d'alerte : c'est le moyen le plus efficace.
Coupez l'air climatisé ainsi que tous les systèmes d'aération (ventilateurs, cheminées...). Portez des vêtements à manche longues et des pantalons, des lunettes de protection ainsi qu'un masque afin de vous protéger des cendres (si vous n'avez pas de masque, une écharpe fera l'affaire).
Abritez-vous près d'un mur, d'une structure porteuse ou sous des meubles solides. Eloignez-vous des fenêtres pour éviter les bris de verre. Si vous êtes au rez-de-chaussée et à proximité de la sortie, et seulement dans ce cas, sortez du bâtiment et éloignez-vous. Si vous êtes à un étage, ne prenez pas l'ascenseur.
La prédiction sismique consiste à tenter de prévoir le lieu et l'instant d'un futur séisme destructeur. La prédiction à court terme devrait permettre d'évacuer les populations et donc de préserver des vies humaines.
Les zones de subduction sont les régions les plus à risque de forts séismes. Généralement, les séismes les plus violents se produisent ainsi au niveau des zones de subductionzones de subduction, où deux plaques s'affrontent, avec l'une s'enfonçant sous l'autre.
Où sont les risques volcaniques en France ? Les volcans actifs français se situent dans les départements d'outre-mer. Avec en moyenne une éruption par an, de type effusif, le Piton de la Fournaise, à la Réunion, fait l'objet d'un suivi permanent et ne présente pas de danger immédiat pour la population.
La technique classique pour connaître le risque d'éruption d'un volcan consiste à enregistrer les petits tremblements de terre (souvent imperceptibles pour les humains) qui se produisent dans les semaines et les jours précédant une éruption.
dans une zone potentiellement menacée par l'aléa. Le risque volcanique est un risque naturel majeur, à cause de la violence des aléas, des difficultés à prévoir les éruptions, et de l'accroissement constaté de la population et/ou des équipements à proximité immédiate des volcans.
Le volcanisme est un risque majeur contre lequel l'homme ne peut que se protéger de manière passive. On ne peut empêcher une éruption d'avoir lieu.
Des systèmes d'alerte et d'évacuation peuvent être mis en place comme des signaux sonores d'alerte, des itinéraires spéciaux d'évacuation, le déploiement des forces de l'ordre, la construction d'abris, la mise en place de mesures de protection (port du casque, de masques à poussière, etc).
Il existe sept types de risques volcaniques plus ou moins élevés : coulées de lave, projections et retombées, nuées ardentes, gaz, coulées boueuses, éboulements et raz-de-marée.
Lorsqu'une éruption se prépare et que le magma monte, on observe un gonflement des édifices volcaniques. Ces mouvements, parfois minimes, provoquent une modification des vitesses de propagation des ondes sismiques, et donc du bruit de fond. En mesurant ces variations, les chercheurs peuvent anticiper une éruption.
Est-il possible de prévoir une éruption ? Si c'est le cas à moyen terme, il n'est pas encore possible d'estimer la date précise. Le nombre de paramètres à considérer est en effet énorme. Mais la recherche progresse, notamment grâce à l'étude des failles induites par l'injection de magma.
Avec la cartographie des risques et d'autres méthodes, les scientifiques peuvent prédire la probabilité d'un séisme de grande ampleur et localiser son épicentre potentiel, mais ils ne peuvent pas prévoir la date exacte. Certains prétendent pouvoir prédire les séismes, mais leurs affirmations sont fausses.
Ces signes d'agitation comprennent les tremblements de terre (détectables seulement par des sismographes), la déformation de la surface du sol (détectable seulement au moyen de l'équipement d'arpentage, des instruments GPS ou de l'imagerie par satellite), les émissions de gaz et les anomalies thermiques, ainsi que les ...
Dans les DOM, on dénombre un certain nombre de volcans encore en activité aujourd'hui. Le plus célèbre est probablement le piton de la Fournaise situé sur l'île de la Réunion. En effet, sa dernière éruption date du 19 décembre 2022.
De la chaîne des Puys au Piton de la Fournaise, la France abrite des volcans endormis et actifs.
Oui, mais peuvent-ils se réveiller ? La réponse est : oui c'est possible mais pas certain. Et si ils se réveillent, ce sera quand ? Aussi bien dans un an que dans 1 000 ans ou 7 000 ans!
La France n'est pas classée dans les pays sismiques. Le dernier événement mortel dû à un séisme remonte à 1909. Mais le séisme du 14 décembre 1994 près de Bonneville est venu pour rappeler que cet aléa existe. Comparée à la Grèce et à la Turquie, la France métropolitaine est une région à sismicité moyenne.
Les régions les plus exposées sont les chaînes montagneuses du Jura, des Vosges et des Alpes, les Pyrénées et, dans une moindre mesure, le Massif central, le Massif armoricain, la Provence et la Corse.
En métropole, les Pyrénées, les Alpes et le Jura sont les plus concernés par de possibles secousses. Il est à noter que la Charente-Maritime et les Deux-Sèvres, théâtres du séisme de magnitude 5,8 ce vendredi, se situent en zone 3 (modérée).
La France métropolitaine est considérée comme une zone à sismicité modérée. Seule une vingtaine de séismes de magnitude supérieure à 3,5 sont enregistrés chaque année. Un zonage sismique a été établi en 2011 et définit 5 niveaux de risque de très faible à fort.