Si votre chien a bien compris l'ordre d'aboyer, vous pouvez alors faire évoluer votre méthode d'apprentissage. N'utilisez plus l'action qui fait aboyer votre chien, donnez-lui seulement l'ordre d'aboyer : Installez-vous dans un endroit calme. Dites « aboie ! » à votre chien et lorsqu'il a vocalisé, récompensez-le.
L'objectif étant de ne jamais crier sur le chien, mais d'utiliser la commande en abaissant la voix tout en étant ferme. Dès que votre chien s'arrête d'aboyer après l'ordre “Aboie”, prononcez la commande “Silence” et donnez-lui une friandise. Le timing est très important pour ne pas dérouter le chien.
Donnez-lui des jouets et écartez toute tentation de son museau. Si vous le voyez jouer avec un objet qu'il ne devrait pas toucher, arrachez-lui des pattes et cachez-le. Il finira par perdre son intérêt et ira jouer ailleurs. Encore une fois : ne frappez pas votre chien !
Pour les perfectionnistes, vous pouvez pousser l'exercice jusqu'à faire aboyer votre chien sur commande. Faîtes-le asseoir et donnez-lui l'ordre d'aboyer sans qu'il y ait de stimulis (bruits extérieurs). Evidemment, il faudra répéter l'exercice de nombreuses fois avant d'observer un résultat.
L'insécurité, la peur, la frustration ou l'ennui sont les causes les plus fréquentes d'aboiements excessifs. Tout ce qui augmente l'excitation du chien peut également augmenter ses aboiements. Il s'agit, par exemple : D'un transfert d'humeur : si vous êtes nerveux, votre chien le sera aussi.
dire un “non” incisif à votre chien. Dès que votre chien détourne le regard, félicitez-le d'un ton joyeux avec un “ouiii !” et donnez-lui la friandise. Le but est que votre chien comprenne que renoncer c'est gagner. Cet exercice est à répéter, et surtout à compliquer petit à petit.
Selon une étude publiée sur le site de prépublication scientifique bioRxiv, adopter une technique d'éducation « répressive », c'est-à-dire consistant à crier sur son animal ou à tirer sur sa laisse, le stresse et le rend dépressif.
La technique du contre-conditionnement est semblable à la désensibilisation systématique. Elle consiste à faire vaincre la peur de son chien, en lui donnant des récompenses chaque fois qu'il ne réagit pas mal à un orage, par exemple. Ainsi, le chien assimilera "bon comportement lors d'un orage" à "friandise".
En aboyant sur son maître, le chien peut tout simplement chercher à attirer son attention. Cette attitude est par exemple fréquente au moment de la distribution de la gamelle ! L'animal peut aussi solliciter ainsi son propriétaire et réclamer une séance de jeu, une balle, une friandise…
Un chien qui passe son temps à aboyer peut manifester son ennui, sa peur, son anxiété, défendre son territoire ou tout simplement essayer d'attirer votre attention. Pour qu'il cesse d'aboyer, il faut trouver l'origine de ce comportement avant de le faire cesser.
On peut également utiliser une muselière pour éviter qu'un chien n'aboie en permanence, mais il est un fait qu'elle n'empêche pas complètement l'émission de sons (le chien peut japper ou gémir) et n'a qu'une très faible valeur éducative, quant à l'arrêt définitif des aboiements.
Astuce pour apprendre à être ferme sans crier
Plus vous serez vous-même convaincu du résultat de l'ordre que vous donnez (en anticipant ce résultat de façon positive), mieux votre chien captera votre intention et fera ce que vous lui demandez. Bien souvent crier signifie une perte de ses propres moyens.
Évitez les ordres peu clairs et les répétitions constantes
Si vous devez répéter « assis » six fois avant que votre chien ne s'exécute, et qu'il reçoit quand même une récompense ensuite, cela nuit à votre autorité et apprend à votre chien qu'il n'a pas besoin d'obéir immédiatement.
Lorsque vous faites une demande à votre ami poilu, utilisez une voix qui est joyeuse et qui est motivante. Mettez-vous dans une situation pour avoir du succès. Surtout, évitez de crier si votre chien ne vous écoute pas et fait quelque chose que vous n'aimez-pas. Vous risquez de le rendre nerveux et lui faire peur.
Les chiens sont gourmands par nature. Ainsi, si votre chien évite une douceur juste pour éviter d'être près de vous, c'est un signe qu'il ne se sent pas à l'aise en votre présence. Si votre chien refuse d'accepter des friandises de votre part, il se peut donc qu'il ait peur de vous.
Pour débuter l'entraînement du rappel, le plus simple est de choisir un mot. Ce mot va vouloir dire à votre chien « Viens ici, près de moi ». Un mot est préférable à un geste, car votre chien ne vous aura pas tout le temps à vue. Utilisez toujours le même mot pour ne pas confondre votre chien : viens, ici, devant…
L'exemple qui me vient immédiatement en tête est celui de la friandise. Si vous avez demandé plusieurs fois le “assis” à votre chien alors qu'il connaît la position et qu'il ne veut pas la faire. Et qu'au bout de plusieurs fois vous lui sortez une friandise, vous récompensez alors son “attente”.
Pour réussir l'apprentissage du rappel, celui-ci doit commencer le plus tôt possible, idéalement lorsque le chien est âgé de 6 à 8 semaines.
Il n'existe pas de loi à proprement parler sur les nuisances sonores dues aux aboiements d'un chien. L'aboiement n'est pas en soi sanctionné : un chien a le droit d'aboyer. C'est un comportement normal de l'animal.
D'autres races sont réputées pour leur calme et leur aptitude à affronter la solitude telles que l'épagneul tibétain, le Pékinois, le Spitz japonais, le Welsh Corgi, le Chihuahua ou encore le Yorkshire terrier.
1) Le Basenji, le chien qui n'aboie pas
Mesurant à peu près 40 cm de hauteur, ce chien est pratiquement incapable d'aboyer en raison de l'anatomie de son larynx. Pour communiquer avec son maître, le Basenji a donc plutôt tendance à pousser des sortes de petits gloussements.
Avec les autres chiens, un individu dominant pourra se montrer agressif, provocateur ou bagarreur, et exprimera sa dominance par des attitudes caractéristiques : posture du corps droite et rigide, oreilles et queue dressées, regard insistant, défiance, bousculades, morsures...
Montrez-lui qu'il peut compter sur votre jugement et donnez-lui des ordres clairs dans chaque situation. Inutile d'être un « dictateur strict », mais soyez confiant, sûr de vous et surtout cohérent pour montrer à votre chien la bonne voie.