Non pas, renforce la négation, dans une opposition : C'était un artisan, non pas un salarié.
« Ne » se place devant le verbe et « pas » se situe après le verbe. Exemples : Je ne parle pas français. Il ne veut pas écouter.
La négation peut être exprimée par le vocabulaire : préfixe négatif, préfixe non- ou encore un antonyme.
On parle de négation totale lorsqu'elle porte sur l'ensemble de la proposition. Je n'entends rien. → La négation est totale car elle porte sur l'ensemble de la phrase. On parle de négation partielle lorsque la négation ne porte que sur un élément de la proposition (le sujet ou un complément).
Après les verbes douter, nier, contester, disconvenir, désespérer, employés négativement ou interrogativement, le verbe de la proposition subordonnée prend en général la négation ne.
III.
C'est une négation en « ne … que ». On peut la remplacer par « seulement » ou « uniquement ».
La manière la plus simple et la plus courante d'exprimer la négation d'une situation ou d'une action est de dire « ne…pas ». Comme tu peux le remarquer, la forme négative en français se compose de deux parties : NE + PAS. « Ne » se place devant le verbe et « pas » se place après le verbe : Je ne mange pas de tomates.
La négation lexicale
La négation peut être lexicale, c'est-à-dire que l'opposition est exprimée directement par les termes utilisés. C'est le cas avec les antonymes (grand / petit, lent / rapide) ou les termes formés par dérivation (volontaire / involontaire).
- La négation restrictive (ou exceptive) ne constitue pas une vraie négation : elle se construit avec « ne…que » : « Il ne veut que travailler ». Elle correspond à la phrase affirmative : « Il veut seulement travailler » ; ici, elle excepte (exclut) le verbe « travailler » des éléments envisagés par le locuteur.
La négation de P est la proposition notée (non P) qui est vraie lorsque P est fausse et fausse lorsque P est vraie. Généralement, on remplace la proposition (non P) par une proposition équivalente. Par exemple, la négation de x ≤ 2 est (non (x ≤ 2)) que l'on écrit plutôt x > 2.
Ne...pas, ne... plus, ne... jamais, ne... guère, ne... rien : tous ces mots de la négation sont des adverbes. Ce sont donc des mots invariables qui ne s'accordent jamais.
Emploi : La conjonction « ni» s'emploie généralement avec la particule de négation « ne », placée avant ou après « ni ».
La négation simple (ne… pas) et les principes de base. Tout d'abord, la négation simple ne… pas s'emploie pour exprimer le contraire d'une situation ou d'une action. En français, la négation est formulée en deux parties. Aux temps simples, elle se construit avec les adverbes de négation NE et PAS qui entourent le verbe ...
Il en est de même lorsque «sans que» est placé en début de phrase: «Sans qu'il m'ait rien dit, il est venu chez moi.» Exception: Le ne après «sans que» est autorisé mais non obligatoire, lorsque la phrase principale est elle-même négative.
Difficultés. Ne... pas. C'est la forme courante et neutre de la négation dans le français actuel : je ne l'aime pas, je n'en veux pas, je n'irai pas.
La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne lit pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il lit). La négation partielle porte sur une partie seu- lement de la phrase : Il ne lit pas de poésie.
Syntaxiquement, elle s'exprime par l'utilisation de “ne” + des forclusifs comme “jamais”, “rien”, “personne”, “nulle”, “aucun”. La négation lexicale est toujours partielle.
Nom commun. (Grammaire) Terme qui complète et structure la négation. Le « on est rien » me gène pour le sens, parce qu'en vérité, rien, c'est quelque chose ; dans ne... rien, ne est la négation et rien est le forclusif.
Un mot explétif est un mot qui n'est pas nécessaire au sens de la phrase et dont l'usage, et non la grammaire, dicte l'emploi. Dans l'usage courant, le ne explétif est facultatif. On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter.
Elle s'exprime à l'aide de l'adverbe "ne" + un pronom négatif "personne, rien" ou un déterminant négatif "aucun". Elles sont faciles à repérer dans la phrase, mais l'élément sur lequel porte la négation s'analyse régulièrement selon le contexte de la phrase. Enfin, la négation restrictive se forme en "ne… que".
Ne employé avec les verbes cesser, oser, pouvoir et savoir
L'adverbe de négation ne s'emploie avec ou sans adverbe de négation avec les verbes cesser, oser, pouvoir et savoir, principalement lorsqu'ils sont suivis d'un infinitif. Les verbes à l'infinitif ne se conjuguent pas. Par exemple : danser, sourire, devenir.
Exemples : Il n'étudie pas ; il ne lit pas ; il ne dessine pas. C'est-à-dire, dans ce moment, à présent, il n'étudie pas, il ne lit pas, etc. Point s'emploie pour exprimer quelque chose d'habituel et de permanent ou énoncer un fait positif. Exemples : Il n'étudie point ; il ne lit point ; il ne dessine point.
Ne pas peut être remplacé par une formulation parallèle (ne point, ne plus, ne guère, ne jamais…), selon le sens et le registre de langue. Ces adverbes en deux parties sont aussi appelés morphèmes discontinus, ou disjoints.