Levez la main légèrement pour signaler « stop ». Faites-le avec respect. Si la personne ne vous remarque pas, levez la main un peu plus haut. Et enchaînez tout de suite en lui disant : « Écoute, Paul, tu me parles de…, mais moi, ce dont je veux te parler, c'est… »
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
Interrompez votre interlocuteur dès que vous pouvez.
Dites des choses comme : « j'aimerais ajouter quelque chose » ou « pourrais-je vous interrompre un moment ». Ces astuces permettront souvent à quelqu'un de savoir qu'il parle déjà trop.
Quelqu'un de verbeux utilise beaucoup de mots pour ne pas dire grand-chose. Ses paroles sont abondantes, redondantes, mais souvent dénuées d'idées (ex. : un avocat verbeux). Il s'oppose donc à l'éloquent, qui, en plus d'une expression parfaite, maîtrise son sujet.
La logorrhée correspond à une surproduction verbale caractérisée par un flux de paroles rapide, long et diffus. Ce terme médical est souvent utilisé en psychiatrie. La logorrhée est souvent le signe d'un trouble psychiatrique et survient généralement lors d'accès maniaques.
10- Lever sa main devant le visage de la personne qui commence à parler pour donner la parole à un autre. 11- Vous lever et aller vous installer derrière l'individu prolixe, poser votre main sur son épaule pour lui imposer le silence et poser une question en regardant les autres.
Associer d'autres personnes à la discussion. Présentez la personne à quelqu'un. Il s'agit là d'un moyen facile et rapide pour fuir une conversation ennuyeuse. Cette technique fonctionne à merveille, que vous soyez à une fête ou à un évènement de réseautage.
Télé-Accueil est gratuit, accessible 24 heures sur 24 via le numéro 107. Quand vous composez le 107, vous êtes accueilli et écouté par une personne qui vous propose un espace de paroles et vous accompagne le temps de l'appel.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.
Derrière le bavardage peut se cacher une excitation ou une angoisse . Adultes comme enfants, nous sommes traversés chaque jour par une multitude d'angoisses . C'est normal et il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Mais n'ayant ni la maturité ni les outils pour les affronter, l'enfant fait diversion .
En principe, il vous suffit de prendre la parole sans attendre qu'on vous l'offre, mais je vous suggère de faire aussi un petit geste, pour capter le regard du verbomoteur. Levez la main légèrement pour signaler « stop ». Faites-le avec respect. Si la personne ne vous remarque pas, levez la main un peu plus haut.
Pour cela, rendez-vous sur sa page et à droite de son image de couverture, cliquez là encore sur les points de suspension, où vous trouverez l'option « Bloquer ».
Ce que je vous conseille plus généralement, c'est surtout de réagir avec calme, fermeté et bienveillance, même si la personne en face de vous ne fait que vous interrompre. Vous lui montrerez que votre parole a de la valeur et qu'il doit aussi vous écouter. Mais ne prenez pas tout non plus personnellement.
Dites : «Je ne vous dérangerai pas plus longtemps.»
Si vous êtes dans une fête, retirez-vous pour aller chercher un verre; au travail, prétextez l'envie d'aller prendre un café. Ou dites encore : «C'était sympa de discuter avec vous, mais je dois parler à quelqu'un avant qu'il ne parte.»
« Jeannot, tes préoccupations sur l'ère glaciaire n'intéressent que ton voisin de table, alors cesse de m'embrumer l'esprit car j'ai vraiment autre chose à faire, et adresse-toi à des gens qui aiment t'écouter palabrer ». Simple, efficace, mais très peu amical, tu en conviendras.
Crier plus fort que son enfant pour le faire taire. Voire, la fessée (que nous vous déconseillons ICI). D'autres préféreront céder à ce qu'ils interpréteront comme un caprice en donnant à l'enfant ce qu'il réclame, ou ignorer la situation, pensant qu'il finira par se calmer tout seul.
Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
Observez son comportement.
Il s'agit d'un signe évident. Toutefois, vous ne devez pas supposer qu'une personne parle de vous juste en observant son langage corporel comme rire, vous fixer, chuchoter en votre absence ou mettre un terme à une discussion lorsqu'elle vous voit.
N'entamez pas la conversation comme si vous tentez de convaincre la personne que votre opinion, votre point de vue ou votre façon de faire est la bonne. Essayez plutôt d'apprendre et de tirer des leçons de ce qu'il dit. Ne manipulez pas la conversation afin de parvenir à vos fins et d'écraser l'autre personne.
Contrairement aux idées reçues largement répandues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.