On pince le nerf avec la pointe du couteau à plat sans entamer le muscle tout en décollant le manteau. On pare délicatement le corail. Lorsque noix et corail sont détachés on rince à l'eau fraîche.
La partie orange correspond à la partie femelle de la Saint-Jacques tandis que le blanc correspond à la partie mâle : le mollusque est hermaphrodite. Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise. Possédant un fort goût iodé, il ne plaît pas à tous les palais. Mais il est parfaitement comestible.
Lors de l'achat d'une noix de Saint-Jacques, vous avez sûrement observé un petit élément : le corail. Le corail est la glande génitale du mollusque. Il est composé de 2 parties, dont une de couleur blanchâtre (le mâle) et l'autre de couleur orangée (la femelle).
On peut servir l'ensemble noix et corail, poêlé ou à la bretonne, l'effet est très décoratif, et on mange le tout avec plaisir. On peut aussi récupérer le corail pour en faire une sauce.
Pour les noix de Saint-Jacques, les calmars et les filets de poisson blancs (bar, daurade, colin, cabillaud, lotte…), chefs et fabricants conseillent la décongélation dans du lait pour « resserrer les chairs » : Verser du lait dans un plat.
Il est donc également conseillé d'en consommer régulièrement, en profitant de leur variété saisonnière. Une portion d'adulte correspond à environ 100 g. Les enfants peuvent consommer des portions allant de 10 à 70 g selon leur âge.
Vous pouvez également passer rapidement les noix de Saint-Jacques sous l'eau froide. Cela va les débarrasser de la couche de glace qui les protège et ainsi amorcer la décongélation. Essuyez-les ensuite à l'aide d'un linge bien propre et sec. Laissez-les reposer et décongeler au réfrigérateur pendant 12 heures.
Seuls la noix et le corail de la Saint-Jacques se dégustent. Il faudra donc ôter les barbes, le foie et les viscères du coquillage. Pour cela, glissez le couteau sous la poche noire côté charnière et tournez pour décoller toutes les membranes autour de la noix et du corail. Décollez ensuite le tout avec vos doigts.
Mieux vaut les choisir encore fermées, sans autre odeur que l'iode de la mer. Si les coquilles sont ouvertes, vérifiez bien qu'elles se referment immédiatement à votre approche, cela vous garantira qu'elles sont bien vivantes.
La barde, c'est un ruban de gras pour entourer le rôti. Peut-être les barbes, une fois extraites de la coquille, évoquent-elle l'aspect de bardes…
Le corail correspond à la glande génitale de la Saint-Jacques. Il est lui-même constitué de deux parties : l'une mâle (de couleur blanchâtre chez l'espèce Pecten maximus) et l'autre femelle (de couleur orangée chez cette même espèce).
Avec près de 3 000 tonnes de coquilles pêchées en 2020, Saint-Quay-Portrieux mérite bien son titre de Capitale de la Coquille Saint-Jacques. La Saint-Jacques est un produit raffiné sur lequel les pêcheurs veillent jalousement : afin de préserver la ressource, elle se pêche de novembre à avril et de façon très encadrée.
La saison de la coquille s'étale du 1er octobre au 15 mai. La période de pêche est très réglementée. Il est interdit de pêcher des coquilles de moins de 11 cm.
Le corail est le terme utilisé en cuisine pour désigner les gonades de certains mollusques comme le pétoncle ou la coquille Saint-Jacques, ou les œufs en formation de certains crustacés, comme le homard.
La coquille Saint-Jacques est hermaphrodite. Elle possède une glande génitale unique, le corail, avec une partie blanche (mâle) et une partie orange (femelle). La reproduction se déroule de mai à septembre avec pour chaque individu, l'émission de plusieurs millions d'ovules. La fécondation a lieu en pleine eau.
Le prix de la coquille St Jacques
Coquillage très prisé lors des repas de fêtes de fin d'année, le tarif du kilo de Saint-Jacques a alors tendance à s'envoler : jusqu'à 9,00 euros ! Vous dépensez moins en les achetant en début ou en fin de saison, car la demande est moins forte. Comptez environ 6,00 euros TTC.
La coquille saint-jacques (Pecten maximus) est la favorite des gourmets. Elle se reconnaît à sa grande taille et à sa forme particulière : la coquille doit mesurer au moins 11 cm de large et sa valve supérieure est plate, contrairement aux pétoncles dont les deux valves sont bombées.
Avec le couteau, sectionner le nerf qui fixe la noix à la coquille et détacher celle-ci. Remplir une jatte d'eau bien froide. Passer rapidement chaque noix dans cette eau. Puis, avec un pinceau, la frotter plusieurs fois et de tous côtés pour la débarrasser de tout le sable.
Question conservation
Vous pouvez conserver les coquilles telles quelles (entières) au frigo, mais 24 heures, pas plus. Il faut alors les ranger, face plate vers le haut, face creuse vers le bas (comme pour servir les huîtres). Avec un poids dessus, pour les aider à se maintenir.
Il suffit de faire tremper les coquilles dans un bain d'eau de Javel le temps nécessaire. Ce temps sera fonction de la concentration de l'eau de Javel, et rien ne s'oppose à ce qu'elle soit très concentrée.
Pour préserver un maximum les chairs de la noix de Saint-Jacques, la méthode la plus courante consiste à les plonger tout simplement dans du lait. Celui-ci à pour particularité de resserrer les chairs des fruits de mer.
Vous pouvez congeler les noix de St Jacques (maximum 3 mois au congélateur). Pour les décongeler, il est recommandé de les plonger dans du lait. Disposez-les dans un récipient rempli de lait durant 12h au réfrigérateur.
Un bon indicateur pour savoir si la cuisson est bonne est d'observer la couleur des noix. Elles doivent être dorées de chaque côté, car c'est la couleur qui leur donne du goût. La chair du mollusque, au centre, doit rester quasiment crue.