Vous pouvez demander au juge qu'une interdiction de communication soit imposée à la personne accusée pendant toute la durée de sa peine, s'il est déclaré coupable ou s'il plaide coupable. Formulez cette demande au procureur qui la soumettra pour vous au juge.
Vous pouvez présenter une demande au tribunal qui a rendu l'ordonnance pour la modifier (vary – la changer). Votre partenaire doit consentir à la modification et se présenter devant le juge pour expliquer ses raisons.
Les dossiers de violence conjugale donnent fréquemment ouverture à des retraits de plaintes accompagnés d'un engagement 810 Code criminel signé par l'accusé. Contactez un avocat criminaliste si vous croyez être dans une situation où un retrait de plainte est possible.
1 réponse d'expert
Vous pouvez rédiger vous-même une lettre de demande de levée d'interdiction de séjour en démontrant que vous avez consenti des efforts très importants pour vous réinsérer après avoir purgé votre peine.
« 13° S'abstenir d'entrer en relation avec certaines personnes, dont la victime, ou certaines catégories de personnes, et notamment des mineurs, à l'exception, le cas échéant, de ceux désignés par la juridiction ; ».
La personne mise en examen concernée par la mesure peut demander que soit mis fin au contrôle judiciaire (mainlevée) à tout moment. La demande doit être effectuée par une déclaration au greffier du juge d'instruction. Le juge doit demander l'avis du procureur de la République.
Le déroulement de la demande d'une injonction d'éloignement
S'il s'agit d'une plainte pour harcèlement ou pour violences conjugales, elle doit être réalisée auprès d'un juge des affaires familiales ou d'un procureur de la république. Pensez également à joindre des pièces justificatives en ce qui concerne les violences.
Vous ne pouvez pas prendre contact directement avec le juge. Vous ne pouvez pas prendre directement un rendez-vous avec le juge de votre choix, ni par téléphone ni autrement. Vous pouvez par contre vous adresser au greffe, qui est en quelque sorte le secrétariat du juge.
Si vous avez besoin de quitter le territoire, les démarches se corsent puisqu'il faut demander l'avis du procureur de la République. Pour ce faire, il faudra faire votre demande auprès du juge d'instruction qui suit l'affaire ou auprès du juge des libertés et de la détention (la demande se fait par écrit).
Avant tout jugement, le procureur de la République peut prononcer des mesures de sûreté : éloignement du domicile conjugal, interdiction d'approcher la victime, détention provisoire (article 41-1 6° du Code pénal).
Un « 810 » n'est pas une condamnation à une infraction criminelle. La personne qui signe l'engagement n'a pas de casier judiciaire. Lorsque le « 810 » est signé, votre partenaire ou ex-partenaire intime est lié par les conditions.
Si une plainte a été déposée, elle ne peut pas être retirée. Le procureur peut décider de poursuivre s'il l'estime nécessaire au regard des faits et leur gravité. S'il s'agissait simplement d'une main courante, il n'y a pas d'instruction de réalisée.
Comment retirer une plainte
Composez le 418 641‑6363, 7 jours sur 7, de 7 h à 21 h en ayant en main votre numéro de dossier qui se retrouve sur le document « Référence au dossier » et qui vous a été remis par un policier ou par le courriel qui vous a été transmis.
[Madame/Monsieur] le Président du tribunal d'application des peines, Je soussigné(e) [Madame/Monsieur] [Nom & prénom], né(e) le [date] à [lieu] et actuellement incarcéré(e) à [indiquer le lieu de détention], par la présente, forme auprès de votre haute autorité une demande de liberté conditionnelle.
Vous pouvez toujours retirer votre plainte. Le retrait de plainte n'entraîne pas automatiquement l'arrêt des poursuites, c'est-à-dire la fin de l'enquête ou l'abandon du procès. Dans quelques cas (injures par exemple), le retrait de plainte entraîne l'arrêt des poursuites.
C'est le juge des applications des peines qui peut décider de mettre un détenu sous résidence surveillée avec un bracelet électronique. C'est lui qui fixe les règles que la personne doit suivre pendant toute la durée de cette mesure. Tout comme c'est lui qui détermine sa durée.
Une commission rogatoire est, dans le cadre d'une enquête judiciaire, l'acte par lequel un juge d'instruction délègue une mission ou un de ses pouvoirs à un autre juge ou à un officier de police judiciaire afin qu'il réalise certains actes ou d'instruction à sa place et en son nom.
− Liberté provisoire. Liberté dont peut jouir un prévenu en attendant son jugement et lorsque l'instruction de son affaire ne nécessite pas la détention.
Il doit se préparer mentalement et rédiger les faits et arguments qui justifieront sa défense. L'aide d'un professionnel du droit est toujours utile dans ce cas. Le dossier devra être constitué avec des preuves concrètes pour être remis au juge au moment de la comparution.
Essayez de rester calme. Lorsque vous vous adressez au juge, dites « Votre Honneur » ou encore « Madame la Juge » ou « Monsieur le Juge ». Vous pouvez par exemple dire « Monsieur le Juge Bédard » ou « Votre Honneur ». Vous devez vous lever lorsqu'un juge entre dans la salle ou en sort.
D'autant que les justiciables ne s'en privent pas : environ 20 % des décisions de première instance sont frappés d'appels. C'est un taux très important.
Le harcèlement est la répétition de propos et de comportements ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime. Cela se traduit par des conséquences sur la santé physique ou mentale de la personne harcelée.
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.