La procédure de retrait est pourtant résumée en une phrase, pas plus, par le CNGOF: «Il suffit de tirer délicatement sur le fil du stérilet qui dépasse du col à l'aide d'une pince.» Attention, que ceux qui pensent alors que les femmes ne sont dans ce cas pas outillées pour s'abstiennent!
Si le fil n'est pas accessible, il faudra alors avoir recours à l'Hystéroscopie (endoscope qui se glisse dans le col et l'utérus) pour voir où le fil se trouve, puis l'abaisser et retirer, dès lors, le stérilet dans le même temps, sans aucune anesthésie ni hospitalisation (voir chapitre Hystéroscopie).
Ce geste prend moins de temps que le placement. Le médecin tire doucement sur les fils du stérilet avec une pince spéciale. Ceci peut causer une douleur passagère, généralement moindre que celle ressentie lors de la pose.
Le stérilet peut être retiré à tout moment dès lors que l'on souhaite débuter un projet de conception. Les essais bébés peuvent débuter dès le retrait du stérilet. Les études ne montrent pas d'altération de la fertilité après le retrait du DIU (1).
Comment se passe le retrait d'un DIU au cuivre ? Selon le modèle, le DIU au cuivre peut se garder entre 5 et 10 ans (à savoir que certains modèles se gardent seulement 4 ans). La femme peut décider de le retirer à n'importe quel moment et doit en informer son médecin, son gynécologue ou une sage-femme.
Quelle est la durée de vie d'un stérilet ? Un stérilet est un mode de contraception à long terme. Cela signifie qu'une fois glissé dans l'utérus, il peut rester en place entre 3 et 10 ans selon le modèle choisi.
Toute prise de poids due au DIU n'est probablement pas une augmentation de la graisse corporelle, mais plutôt une augmentation de la rétention d'eau. L'hormone progestative peut augmenter la rétention d'eau qui provoque des ballonnements, ce qui entraîne généralement une prise de poids d'environ cinq kilos.
Dans la majorité des cas, la migration du stérilet se fait dans la cavité abdominale, plus rarement vers le pelvis. Dans ce dernier cas, le dispositif intra-utérin migre vers la vessie. La formation d'un calcul sur le dispositif intra-utérin est la conséquence la plus fréquente en cas de migration intravésicale.
Ce dispositif, implanté dans l'utérus, est par ailleurs jugé plus fiable que la pilule. Pourtant, il arrive que certaines femmes sous stérilet tombent tout de même enceinte. C'est notamment le cas d'Anne-Laure, une jeune trentenaire installée à New York.
Le stérilet est une méthode contraceptive réversible. L'ovulation revient donc dès que le dispositif est retiré. Vous n'avez pas besoin d'attendre avant de tenter de tomber enceinte. Votre corps est à nouveau prêt à concevoir un bébé.
« Avec un DIU en cuivre, les risques pour qu'une femme soit enceinte sont établis à seulement 0,8 %. Le pourcentage de risque tombe à 0,2 % pour un DIU hormonal au lévonorgestrel », précise le professeur Olivier Dupuis, gynécologue-obstétricien au centre hospitalier Lyon Sud. Malgré tout, le risque 0 n'existe pas.
La pince d'extraction aide au retrait d'un dispositif de contraception déposé dans la cavité utérine mais également à la pose d'un stérilet via la désinfection possible par le maintien d'une compresse.
Le stérilet en cuivre n'est pas dangereux pour la santé. Néanmoins, si les règles deviennent plus abondantes que la normale, il est conseillé de consulter un gynécologue afin d'éviter une éventuelle anémie.
Les symptômes d'une grossesse sous stérilet sont ceux d'une grossesse dite "normale". Un retard de règles, par exemple. Si la patiente porte un stérilet au cuivre, qui ne contient pas d'hormone, la grossesse va être découverte par cette absence de règles.
Les probabilités de tomber enceinte sous stérilet sont donc faibles. "Selon l'indice de Pearl, qui permet de mesurer la fiabilité des moyens de contraception, le stérilet est plus efficace que la pilule. Les risques de grossesse au stérilet sont de l'ordre de moins d'1%" précise-t-il.
Les stérilets ont une action de longue durée, de 4 à 10 ans pour le DIU au cuivre et de 5 ans pour le stérilet hormonal. Ce dispositif ne présente aucun risque d'oubli et il peut être posé chez une femme n'ayant jamais eu d'enfant.
C'est ce qui fait d'ailleurs que beaucoup de femmes enceintes sous stérilet hormonal font un déni de grossesse. C'est pourquoi, dès que vous suspectez une grossesse sous stérilet, n'hésitez pas à faire un test de grossesse ou des analyses sanguines dans les 2 ou 3 semaines qui suivent le rapport.
Effets secondaires/indésirables
La pose peut provoquer des douleurs modérées, des saignements, de légères crampes. Il est également possible d'observer une modification du cycle menstruel (saignements irréguliers, ménorragies, douleurs et crampes au moment des règles).
Vertiges, états de fatigue, baisse de la libido... Deux femmes racontent à L'Express les effets secondaires qu'elles ont ressenti après la pose d'un stérilet Mirena. Selon l'ANSM, "de nouveaux effets indésirables", qui ne sont pas mentionnés dans la notice, "ont été rapportés au niveau européen.
Le stérilet hormonal, présente effectivement les ballonnements comme effets indésirables possibles. Cela concernerait moins de 1 % des femmes, mais c'est rapporté par le laboratoire comme effet peu fréquent.
Le stérilet hormonal va très logiquement présenter les mêmes potentiels inconvénients que la pilule du fait de la présence, même minime, d'hormones, à savoir : prise de poids, nausées, migraines, baisse de la libido, acné, crampes, perte de cheveux…
Le stérilet Mirena au levonorgestrel (un progestatif) convient en revanche bien à cet âge de la vie.
Des effets secondaires (règles abondantes et douloureuses, crampes, prise de poids, dépression…) sont une excellente raison pour arrêter une contraception, et un médecin ne peut normalement pas refuser de retirer un stérilet en France.