Il est tué par Lycos.
Quelle est la dernière action de Créon à la fin de la pièce ? 1. :-) Il part assister à un Conseil, accompagné par son page.
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
Créon va faire mourir Antigone. Créon veut expliquer à Antigone l'histoire de ses frères pour qu'elle sache toute la vérité de sa famille, qu'elle change peut-être d'avis, pour la sauver. Antigone ne connaissait pas bien ses frères parce qu'ils étaient plus âgés qu'elle. Polynice, c'était une brute et un traître.
Hémon s'est suicidé parce que son père le roi a condamné sa fiancée, Antigone, à la mort. Eurydice, la mère d'Hémon, s'est suicidé lorsqu'elle a appris la mort de son fils.
Hémon, puis Tirésias (le devin de Thèbes), interviennent en faveur de l'héroïne auprès du roi, qui se laisse finalement fléchir. Mais Antigone s'est déjà pendue, ce qui provoque les suicides consécutifs d'Hémon et d'Eurydice (femme de Créon).
Elle risque la mort en transgressant la loi pour son frère, qui pourtant ne l'aimait pas. Quand Créon lui révèle les coulisses politiques du drame, elle choisit la mort, non plus pour honorer son frère, mais pour ne pas pactiser avec la médiocrité : « Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! ».
Réponse: Créon commet l'erreur de lui dire qu'elle doit être heureuse avec Hémon et consentir a la vie qui n'est en fin de compte que le bonheur.
Son histoire est celle d'un refus de soumission qui remet en question l'organisation sociale. C'est ainsi que le psychanalyste Jacques Lacan considère Antigone comme le symbole d'une résistance individuelle, face à l'arbitraire, au nom d'un devoir considéré comme supérieur.
Antigone raconte le conflit qui oppose la fille d'Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s'étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître, reste sans sépulture .
Dans cette pièce, Antigone, le personnage principal, veut recouvrir de terre le corps de son frère Polynice pour lui rendre les honneurs funèbres que son oncle, le roi Créon ne veut pas lui donner. En effet suite au combat entre Polynice et son frère, il est considéré comme le traître du royaume et est deshonoré.
Antigone forge son propre destin et le peuple se reconnaît dans sa capacité à résister. En 1957, Marguerite Yourcenar écrit, dans le recueil Feux, une nouvelle intitulée Antigone ou le Choix : Antigone y est peinte au moment où elle enterre son frère, se fait arrêter par les gardes de Créon puis se suicide avec Hémon.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
I « Du… 3Dans les Médée d'Euripide et de Sénèque, Médée empoisonne Créuse, l'héritière du trône de Corinthe, provoquant du même coup la mort du roi Créon, contaminé par le funeste vêtement. Dans ces deux tragédies, leur mort est invisible des spectateurs.
Ismène informe Antigone qu'il est trop dangereux d'enterrer Polynice car elles se- ront condamnées à mort. Tout au moins, elle ne s'associera pas au projet de sa sœur car elle juge inutile de risquer sa vie pour son frère.
Quant au Créon de l'Antigone de Sophocle (441), il est le tyran le plus célèbre de tout le théâtre grec. Il n'a rien d'un fou ni d'un pervers, mais veut simplement faire appliquer de manière inflexible une décision rationnelle. Sa démesure est, à l'état pur, celle d'un pouvoir politique sans limites.
La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
Elle préfère désobéir aux lois des hommes quand celles-ci sont injustes, que désobéir aux lois des dieux. Elle est alors arrêtée, jugée et enfermée vivante dans le tombeau des Labdacides, destinée à mourir de faim et de soif. Mais plutôt que de se laisser mourir ou même exécuter, Antigone se suicide par pendaison.
Comme une religieuse, elle se cloître dans sa vérité : elle a raison parce qu'elle défend son frère, un homme, non un chien, à qui Créon veut voler sa mort. Elle nous fascine parce qu'elle est jeune, qu'elle accepte de mourir sans tarder. Attirée par la mort, elle ne dit jamais oui à la vie.
Elle ne lui dit pas pourquoi elle ne veut pas l'épouser. Cette scène nous montre 3 moments essentiels de leur vie : passé, présent, avenir. Antigone fait allusion au soir du bal où il l'a demandée en mariage "je voulais être ta femme". Elle lui rappelle l'amour qui les uni "je t'aime comme cela, moi, très fort".
Marié à Eurydice, il a plusieurs enfants : Mégara qu'il donne en mariage à Héraclès, Hémon, fiancé d'Antigone, et Ménécée.
L'objectif de Créon est l'organisation de la cité. Le passé ne doit plus resurgir. La ville est personnifiée " Thèbes a droit ". Elle sera gouvernée par un homme comme les autres.
Créon est donc un personnage bien plus complexe que la figure du tyran qu'on lui prête. Il n'a jamais recherché le pouvoir et a été appelé contre son gré. Il accepte la couronne par devoir et son seul but est d'assurer la paix la sécurité et le bienêtre des citoyens de Thèbes.
Finalement, Créon la condamne à être enterrée vivante, malgré les supplications de son fils Hémon, venu défendre sa fiancée. Seulement, il finit par revenir sur sa parole et enterrer Polynice, quand Tirésias, le devin respecté de tous, lui prophétise son malheur prochain pour ne pas avoir voulu respecter les dieux.
Créon a décidé que l'âme de son propre neveu ne méritait qu'une errance éternelle et que quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.….