C'est au XIXème siècle, et notamment durant la révolution industrielle, qu'est apparu le prolétariat, appelé la classe ouvrière, et que la bourgeoisie s'est imposée en Europe. Par la suite, les bourgeois se sont enrichis davantage en privilégiant le libéralisme, contrairement aux prolétaires, favorables au socialisme.
Les principales classes sociales des sociétés industrialisées sont la classe ouvrière (prolétariat), la classe moyenne et la bourgeoisie.
A côté des paysans et des bourgeois se constitue une nouvelle classe sociale : la classe ouvrière. Les paysans ne possèdent pas tous leurs terres, certains sont métayers ou fermiers.
Sur les plans idéologique et politique, le XIX e siècle français reste principalement le siècle de l'opposition entre partisans des idéaux révolutionnaires et contre-révolutionnaires, et d'une lutte acharnée pour pérenniser une forme de régime stable entre républicains, monarchistes et bonapartistes.
La croissance industrielle du XIXe siècle transforme profondément la structure de la société. Elle s'accompagne en effet de l'essor de nouveaux groupes sociaux. La révolution industrielle favorise tout d'abord l'essor de la haute bourgeoisie, composée des patrons des industries, des grands banquiers, ou de négociants.
Avec la mondialisation, les changements environnementaux et les crises économiques et financières, le monde actuel subit d'importantes transformations sociales qui entraînent une augmentation des inégalités, de la pauvreté extrême, de l'exclusion et de la négation des droits fondamentaux.
Les femmes ont longtemps été considérées comme des individus mineurs placés sous l'autorité de leur père ou de leur mari. La Révolution française, si elle leur confère le statut de citoyennes, ne leur donne cependant aucun droit politique. Napoléon consacre dans le Code civil la domination de l'homme sur la femme.
Au 19e siècle, la majorité des femmes exerce leur activité à la maison. Dans le monde rural, elles accomplissent à la fois les travaux agricoles et domestiques. Quelques-unes trouvent à s'employer comme domestique auprès d'une famille plus aisée.
Le travail est dangereux et les ouvriers attrappent souvent des maladies car l'hygiène est mauvaise sur le lieu de travail, comme chez eux d'ailleurs. Le droit de grève pour se plaindre au travail est interdit. Ils vivent dans des logements insalubre comme des caves, des greniers sans chauffage.
Au XIXe siècle, les agriculteurs et leurs familles vivent dans un habitat exigu et en quasi-autarcie. La cheminée au feu de bois chauffe l'habitation et l'eau est puisée aux puits du village. L'exploitation et le potager permettent de faire vivre la famille, le surplus étant revendu aux marchés ou foires agricoles.
Après avoir défini les classes de production et les classes de possession, Max Weber définit quatre « classes sociales » : « la classe ouvrière », « la petite bourgeoisie », « les intellectuels et les spécialistes sans biens » (« techniciens »), « les classes des possédants ».
Après la chute de l'empire de Napoléon I, le XIXe siècle est marqué par de nouveaux bouleversements politiques : Restauration de la monarchie, révoltes, IIe République, coup d'état de Louis Napoléon qui met en place le second Empire…
Au XIX ème siècle, les ouvriers sont très mal payés, les conditions de travail sont très dures, certains gémissent sous le poids de l'exploitation sans cesse accrue : privés d'argent, affamés, ils manquent de logements, et vivent dans une horrible promiscuité.
Au XIXe siècle, une classe moyenne (moyenne et petite bourgeoisie) se développe aussi peu à peu : elle comprend des commerçants, des médecins, des salariés, des fonctionnaires, des employés de bureau, des avocats ou des individus qui occupent des postes dans les banques.
Au cours du 19e siècle, les pays européens et les États-Unis comptent de plus en plus d'ouvriers. Un ouvrier est un travailleur qui n'a que ses bras à louer pour obtenir un salaire. Il gagne très pauvrement sa vie à l'usine où à la mine, dans des métiers très dangereux et pénibles.
Le rôle traditionnellement attribué aux femmes dans la société est un rôle de second plan. La société entretient un idéal de "femme au foyer" qui s'occupe de l'éducation des enfants et qui doit faire montre d'un caractère discret et soumis à son mari.
En 1850, la loi Falloux est adoptée sous la IIe République. Elle instaure les écoles de filles dans toutes les communes de plus de 800 habitants.
En 1970, la mère devient l'égale du père en matière d'autorité parentale. En 1975, grâce à la loi sur le divorce, la femme n'est plus obligée de vivre au domicile de son mari. Enfin, l'égalité des époux est finalement reconnue en 1984.
Depuis l'Antiquité et jusque récemment, la femme, a été considérée comme d'une nature différente et inférieure à l'homme, et juridiquement comme mineure. Conséquemment, elle n'a été ni sujet, ni même objet d'histoire. Les sources en parlent peu. Longtemps, en outre, les historiens ne s'y sont pas intéressés.
L'égalité entre hommes et femmes est inscrite dans le Préambule de la Constitution (alinéa 3) : "La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme." Germaine Poinso-Chapuis est nommée à la tête du ministère de la santé publique et de la population.
Elles ont eu le don de construire avec peu de ressources. Elles devaient prendre des décisions importantes comme : décider des productions, mais aussi diriger la main d'œuvre, vendre. Elles ont démontré une par une leurs capacités à faire le même travail que les hommes.
L'augmentation de la productivité et des rendements agricoles des pays avancés au 19ème siècle entraîne un bouleversement profond des sociétés de ces pays. Entre 1870 et 1914, ces pays passent d'un monde traditionnel rural à un monde où l'agriculture devient progressivement minoritaire.
Cette révolution a eu des conséquences : paysages transformés avec l'urbanisation et le développement des chemins de fer, mais aussi société bouleversée avec l'exode rural, l'essor du prolétariat et l'enrichissement de la bourgeoisie. Le XIXe siècle a aussi vu l'éclosion de nouvelles idées politiques et économiques.
On distingue les facteurs exogènes (comme les causes technique ou économiques, les causes démographiques, l'apparition de valeurs nouvelles) et les facteurs endogènes (rôle des conflits sociaux, approfondissement d'une valeur existante comme la tendance à l'égalité) dans l'explication du changement social.