Employez plutôt la technique très efficace du 1, 2, 3 (on ne demande les choses que 3 fois, la dernière sonnant la sanction). Elle permet de préparer l'enfant et de lui laisser le temps de se mettre en mouvement. Vous lui donnez comme ça une petite chance d'obéir.
Ensuite, il faut tenir. Une décision sécurisante, limitant et cadrant l'enfant est une consigne qui ne change pas. Selon Gisèle George, « l'enfant apprend également à partir des “non” de son père ou de sa mère. Ainsi, il entérine progressivement ces décisions qui garantissent son bien-être et sa sécurité.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
“Les mots que tu prononces doivent avoir de la valeur, c'est important. Il faut aussi respecter la personne à qui tu t'adresses.” “Si une insulte t'échappe, la Terre continuera de tourner, mais trouver une autre façon de t'exprimer doit être un défi pour toi.”
Une faible estime de soi
Ce qui fonde l'autorité, c'est le sentiment de sa propre légitimité : savoir que l'on est en droit d'exprimer son désir, de demander, et parfois d'imposer. Lorsque cette représentation est claire, l'autorité en découle assez naturellement.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
La fermeté c'est le respect du cadre, des règles de vie, du monde de l'adulte et de ce qu'impose la situation. Etre bienveillant c'est le respect du monde de l'enfant, des étapes de son développement. Etre les 2 à la fois c'est le gage d'une autorité qui sera posée de façon juste et qui sera acceptée par l'enfant.
Pour ce faire, éviter de se disputer devant lui ou d'aborder des sujets qu'il n'est pas en mesure de supporter. L'éducation et la discipline positive sont les clés d'une famille heureuse. Il s'agit ici de mettre en place une méthode d'éducation ni permissive ni punitive afin de permettre le développement de l'enfant.
Pour avoir de l'autorité auprès de ses collègues, il doit donner du sens à leurs travaux. Pourquoi et comment, demandez-vous ? En donnant du sens au travail de chacun, il a la possibilité de les motiver. La bonne manière de s'y prendre, c'est de relier chaque tâche à un grand projet ou une grande œuvre.
Créer une ambiance calme et détendue à l'aide de lumières tamisées, en faisant jouer une petite musique douce ou en proposant une activité relaxante avant le coucher pourra aider l'enfant à s'endormir plus facilement. Placer l'enfant qui a de la difficulté à s'endormir un peu plus loin du groupe.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Créer un espace de retour au calme pour l'enfant
Il y a un outil de discipline positive que j'aime bien : c'est le temps de retour au calme. L'idée est de proposer aux enfants un espace de retour au calme plutôt qu'un isolement au coin. L'enfant aura le choix de se retirer dans cet endroit agréable et rassurant.
L'insubordination est l'attitude d'une personne qui consiste à refuser partiellement ou totalement la subordination à l'égard de quelqu'un. Une insubordination est un acte de manquement à la subordination, un défaut de subordination, un refus de se soumettre à une autorité, une désobéissance.
Elle montre comment trop souvent les adultes donnent le contrôle aux enfants, parce qu'ils ont renoncé à faire preuve d'autorité et perdu confiance en eux-mêmes. Ils sont motivés par le désir de favoriser le développement de l'enfant de façon réfléchie et respectueuse.
Que signifient ces rejets infantiles ? Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant. Il découvre les relations, les teste, vérifie leurs limites...
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.