Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, "trous noirs", nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes.
Lors de ces piqûres sauvages, l'agresseur peut alors injecter une substance dans votre organisme. Les symptômes rapportés par les témoignages sont divers : bouffées de chaleur, sueurs froides, vertiges, malaise, black-out...
Avec l'usage du GHB à des fins criminelles dans les boîtes de nuit, c'est le phénomène des piqûres mystérieuses qui prend de l'ampleur dans ces mêmes établissements. Et un peu partout en France.
Parmi les facteurs mis en avant par les nombreuses études scientifiques qui expliquent ce phénomène : la température corporelle (en gros au plus on dégage de chaleur au plus on se fait piquer), l'humidité (si on est tout moite, on a plus de chance d'être attaqué) et le dioxyde de carbone que nous expirons.
Le groupe sanguin
Le plat préféré : les individus du groupe O qui se font piquer par 83,3 % des moustiques.
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.
Plusieurs données restent encore floues, notamment la cause des symptômes évoqués par les victimes. Les enquêteurs tentent d'établir si les piqûres sont liées à des injections de drogues comme le GHB, dite "drogue du violeur".
Habillez les de préférence avec des vêtements couvrants et légers. Comme pour vous, faites-les dormir sous une moustiquaire. Pensez aussi à placer de la lavande ou de la citronnelle près de vos fenêtres. Evitez les diffuseurs électriques et les répulsifs à appliquer directement sur la peau.
Le dioxyde de carbone
Les moustiques sont d'autre part sensibles au dioxyde de carbone (CO2), que l'on dégage en respirant. Pour cette raison, ils mettent souvent leur grappin sur les femmes enceintes, qui ont un métabolisme plus élevé et en produisent davantage que le reste de la population (environ 20% de plus).
Des personnes disent avoir été piquées au moyen d'une seringue, droguées pour certaines. S'il est difficile d'en savoir plus sur ce phénomène – psychose ou vrai danger -, les salles de concerts s'adaptent pour assurer la sécurité des usagers.
Ces attaques à la seringue sont également susceptibles de favoriser la transmission de certaines maladies dont l'hépatite B, l'hépatite C ou encore le VIH, le virus du Sida. C'est la raison pour laquelle il est fortement recommandé aux victimes de procéder à un dépistage au moment adéquat.
Se rendre au commissariat ou à la gendarmerie
"Il réalisera des prélèvements de sang et d'urine en urgence pour détecter une éventuelle substance", ajoute l'experte qui précise que "le dépôt de plainte permet que l'ensemble des examens et analyses toxicologiques soit pris en charge par les frais de justice".
Notre odeur est une cible pour les moustiques
Ce n'est pas le goût de la peau ou du sang qui les attirent, mais les odeurs corporelles. Dans une étude parue dans Current Biology en 2019, des scientifiques américains expliquent que "les moustiques utilisent l'olfaction comme principal moyen de détection de leurs hôtes".
Ce qui complique le travail des enquêteurs, c'est que le GHB, appelé aussi "la drogue du violeur", n'est pas détectable longtemps : il est décelable dans les urines jusqu'à 12h après la prise, à peine quelques heures dans le sang, selon Drogues Info Service.
La Citronnelle de Java, la championne et la plus connue en tant que répulsif anti-moustique. Le Géranium Rosat, riche en monoterpénols, qui possède des propriétés antifongiques et anti-infectieuses. Elle est aussi capable d'éloigner les insectes.
Les moustiques piquent davantage le soir, la nuit, à l'aube ou au crépuscule. Selon une étude menée en 2013, ces insectes piquent surtout la nuit car c'est à ce moment là qu'ils sentent le mieux l'odeur corporelle. Ainsi, la sensibilité olfactive des moustiques diminue la journée.
En France, du GHB - aussi appelé la drogue du violeur - a été retrouvé dans le sang de quelques victimes début mai à Roanne (Loire). Plusieurs femmes avaient subi des piqûres dans une boîte de nuit de la ville.
Notre système immunitaire est agressé par la salive du moustique. Alors, pour se protéger, il sécrète ce que l'on appelle de l'histamine qui crée cette sensation de démangeaison. Et tout cela se joue en quelques secondes seulement.
Les huiles essentielles les plus populaires pour tenir les moustiques à distance sont l'huile essentielle de géranium (Pelargonium x aspergonium), l'huile essentielle de basilic (Ocimum basilicum) et l'huile essentielle de citronnelle (Cymbopogon citratus).
Si vous essayez d'écraser un moustique, il ne reviendra pas vous piquer. C'est, en tout cas ce que tend à démontrer une étude américaine. Une piste intéressante dans la lutte contre le virus Zika, la dengue ou le chikungunya.
De nombreux facteurs entrent en compte dans l'appétit vorace des moustiques. Parmi eux, les odeurs corporelles : ce n'est pas la concentration de sucre dans le sang qui les attirent, ni le goût de la peau, mais plutôt le parfum que celle-ci dégage.
Le groupe sanguin s'ajoute au surpoids, à l'âge ou à la sédentarité comme facteur de risque du diabète de type 2. La France compte actuellement 3 millions de diabétiques, atteints en majorité de diabète de type 2, également appelé diabète sucré.