Utiliser des pronoms
Dans un second temps, vous pouvez utiliser des pronoms pour remplacer les noms répétés. Vous pouvez utiliser les pronoms personnels (il, elle,…), les pronoms compléments (le, la, en , y,…), les pronoms possessifs (sa, son,…), les pronoms démonstratifs (celui-ci, celle-ci), etc.
Evitez les répétitions de trois manières : 1- en utilisant un pronom personnel ; 2- en changeant la construction de la phrase ; 3- en utilisant un synonyme ou un équivalent. Ex : Tu m'as prêté un livre. Ce livre était passionnant. 1- Tu m'as prêté un livre.
→ Les répétitions, si elles sont variées, permettent de structurer un texte en lui donnant sa cohésion logique. En trop grand nombre, elles l'alourdissent. Pour éviter les répétitions, les expressions anaphoriques (qui reprennent un élément déjà cité) assurent la reprise du thème et la structuration du texte.
La répétition. Le même mot, ou la même expression, est repris plusieurs fois sans modification. La répétition peut être considérée comme une faute de style, mais elle peut aussi véhiculer et mettre en valeur une idée. Elle crée un rythme, et renforce l'idée, la sensation, l'émotion.
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
La répétition consiste à reprendre un même mot ou une même expression dans le même énoncé.
Ne pas répéter !
Pour éviter les répétitions, commencez par supprimer les informations qui sont déjà connues de votre lecteur ou interlocuteur. Reprenons l'exemple ci-dessus. Il s'agit d'une lettre qui parle d'un projet à Toulouse. Indiquer une seule fois le lieu du projet est suffisant.
o Il y a 2 ans, il m'a offert cette bague. => Voici deux ans qu'il m'a offert cette bague. Exemples : o Il y a une semaine, il a démissionné pour partir en Argentine.
Lire ton texte à voix haute peut faciliter cette vérification. Est-ce que les phrases sont bien construites? Pour vérifier la bonne syntaxe de celles-ci, une bonne connaissance de la phrase de base est fort utile. Relire tes phrases à voix haute peut également faciliter cette vérification.
Le mot « il y a » : -il peut être supprimé en changeant la phrase et en utilisant un verbe plus précis. Dans cette pièce, il y avait un coffre. Dans cette pièce, se trouvait un coffre. Dans cette pièce, un coffre était posé.
Les pronoms relatifs simples sont les suivants : qui, que, quoi, où et dont.
Pour indiquer l'existence de quelque chose, les équivalents de il y a sont il existe , il se trouve , plus rarement il est . Pour décrire ce qui est apparent, on peut employer on observe , on voit , on perçoit .
Cependant, mais, néanmoins, toutefois.
7. « Pour » comme synonyme de « à la place de » Si on fait ou dit quelque chose à la place d'une personne, on utilise « pour ». En cas de doute, on peut le remplacer par « à la place de ».
Exemples : Dans cette peinture, les jaunes sont en très grand nombre. Dans cette peinture, les jaunes prédominent. Le verbe Être est un terme commun et incolore qu'il vaut mieux éviter.
1. Prenez pour principe de base de ne jamais utiliser de verbes conjugués ou de participes présents. Toutefois, il vous sera possible d'employer des participes passés à forme adjectivale. Exemple : des amours tombées du ciel ; ou encore toujours attentif aux paysages décoiffés.
On écrit ON quand on peut le remplacer par il ou elle. Exemple : ON mange, il mange, elle mange.
- « c'est » remplace « cela est, ceci est ». Il s'utilise lorsqu'on annonce ou présente quelque chose. Exemple : C'est bien dommage. (Cela est bien dommage.)
La palilalie est un trouble de la parole où une ou plusieurs syllabes, mots ou courtes phrases sont répétés involontairement. On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases.
Action de reproduire plusieurs fois, dans un texte, la même idée, le même mot. (Il peut s'agir d'une tournure jugée fautive [redite, doublon] ou d'un effet de style volontaire [allitération, assonance, anaphore].) 2. Réitération d'une même action ; retour d'un même fait.
L'anaphore fonctionne avec la répétition, sauf que cette répétition est judicieusement placée : le même mot ou la même expression revient systématiquement au début de chaque phrase ou de chaque paragraphe.