Bon à savoir : pour éviter autant que possible de souffrir du mal des transports en avion, il est préférable de ne pas prendre de repas copieux avant le vol et de bien s'hydrater en buvant de l'eau plutôt que des boissons gazeuses qui amplifient les ballonnements intestinaux.
Insérez les bouchons dans les oreilles peu avant le décollage et peu avant l'atterrissage de l'avion.
Comment placer ses bouchons d'oreille pour voyager en avion ? Pour jouir de leur efficacité, mettre un seul bouchon par oreille. Ne pas les enfoncer trop loin. Ils se placent comme les oreillettes et épousent la forme de la cavité des oreilles.
Le décollage est toujours un peu stressant mais comme dit Jenny ça passe très vite et il suffit de fermer les yeux et de regarder ailleurs pour ne pas voir le sol s'éloigner. En suite, pendant le vol, sauf cas de turbulences, tu ne sens pratiquement rien et un vol pour l'Italie c'est très rapide.
Pour contrôler la pression interne et permettre à l'air interne de s'échapper, deux ou plusieurs soupapes de décharge ont été placées près de la queue de l'avion. Les soupapes sont commandées automatiquement par le système de pressurisation de l'avion.
Les antihistaminiques : dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou diphénhydramine (Nautamine®) Ces médicaments diminuent les risques de nausées.
Si le recours à ces derniers est indispensable (départ en urgence par exemple), on prescrit classiquement une benzodiazépine type alprazolam, qui agit assez rapidement (30 min-1 h) et reste active pendant 6-8 heures, permettant aux patients de « passer le cap » sur des vols à moyen-courrier.
En avion, la montée brutale en altitude peut provoquer un malaise, similaire au mal aigu des montagnes. L'atmosphère moins riche en oxygène peut déclencher des maux de tête, des vertiges ou des nausées. Ces signes apparaissent quelques heures après l'atterrissage et peuvent persister plusieurs jours.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Si la pression de l'air est plus basse dans l'oreille moyenne que dans le conduit auditif, le tympan bombe vers l'intérieur. La différence de pression peut entraîner des douleurs et un hématome, voire une rupture du tympan.
Respirez, vous allez décoller !
Ainsi, il est recommandé de prendre une bonne respiration en inspirant par le nez et en soufflant par la bouche doucement. Si votre peur sont les turbulences, dites-vous qu'en voiture ou en bus, il arrive que le véhicule tremble ! Ce qui est tout à fait normal.
Cette difficulté à entendre devra être confirmée par un médecin qui s'assurera que le tympan est percé, de façon à permettre l'évacuation du liquide. On comprend donc pourquoi prendre l'avion est contre-indiqué. En effet, avec le tympan percé, aucune équilibration de pression n'est possible.
Manœuvre de Valsalva, mode d'emploi
Comment pratiquer cette manœuvre ? Il suffit de prendre une inspiration profonde, suivie d'une expiration bouche fermée en pinçant le nez). Une autre manœuvre peut entraîner le même effet, celle de Toynbee qui consiste à déglutir à vide, bouche fermée, en pinçant le nez.
Le traitement d'une crise d'angoisse aiguë consiste à éloigner la personne de la situation anxiogène. Si l'attaque de panique est forte, il peut lui prescrire un médicament contre l'anxiété. Le trouble panique nécessite une psychothérapie prolongée, voire un traitement médicamenteux.
La mélatonine est prise par voie orale sous forme de comprimés ou de solution buvable, au moment du coucher, à partir du jour d'arrivée à destination en cas de voyage, à la dose de 0,5 à 5 mg au maximum.
Des médicaments qui peuvent aider
Des médicaments en vente libre existent pour prévenir le mal des transports. Le médicament le plus courant est le Gravol® pour enfants, dont la durée d'action est de 6 à 8 heures. Le médicament doit être pris de 30 à 60 minutes avant le départ.