Chez le sujet âgé, l'euphorie est souvent absente et les manifestations agressives et caractérielles peuvent être au premier plan. La fréquence des états mixtes est également plus élevée chez le sujet âgé et on cherchera attentivement une cause de manie secondaire en cas de premier épisode survenant après 50 ans [8].
la consommation d'alcool, de tabac et/ou de drogues ; un manque de sommeil ; la survenue d'une maladie (ex. : hyperthyroïdie) ; plus rarement, la prise de certains médicaments (corticoïdes, traitement de la maladie de Parkinson, interféron , anti-inflammatoires, antidépresseurs, etc.)
L'évolution est irrégulière, la cyclicité tend à s'aggraver au cours du temps, les épisodes se rapprochant. La durée des épisodes varie en fonction de la rapidité à l'instauration du traitement. Cette évolution plutôt péjorative peut être enrayée par un traitement adapté instauré le plus précocement possible.
Phase maniaque
Parfois, une personne peut donner l'impression d'être d'humeur continuellement exaltée, heureuse, joviale et euphorique, ou encore, irritable, en colère et belliqueuse, pendant au moins une semaine.
Pour autant, les personnes bipolaires, une fois prises en charge à l'aide d'un traitement (médicamenteux ou non), peuvent retrouver une vie tout à fait normale. Le premier pas vers un mieux-être est le diagnostic. Sachez que le trouble bipolaire se déclenche le plus souvent tôt dans la vie, entre 15 et 20 ans.
L'abus d'alcool et de substances augmente le risque de déclenchement d'épisodes de l'humeur et aggrave ces épisodes.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Un épisode maniaque du trouble bipolaire survient chez une personne jusque-là sans problèmes psychiques, mais il est souvent précédé de symptômes annonciateurs : une impression agréable d'énergie décuplée, de créativité ; une facilité dans les échanges sociaux ; un sentiment d'euphorie, d'exaltation.
Les relations amoureuses des bipolaires ont souvent certaines particularités dues aux cycles de la bipolarité. Par exemple, lors d'une phase maniaque, tu peux te sentir incroyablement amoureux, passionné et motivé à faire des gestes grandioses d'affection.
Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes. Cependant, la maladie n'est habituellement pas transmise aux enfants. Un enfant sur dix environ, dont le père ou la mère est atteint du trouble bipolaire, développera également la maladie.
Vivre avec un trouble bipolaire peut donner l'impression d'être isolé, mais vous n'êtes pas seul. Créez un réseau d'amis, de membres de votre famille et de spécialistes de la santé mentale qui peuvent vous aider et qui sont conscients de vos difficultés.
Des conditions de vie parfois contraignantes, mais, si le patient est conscient de son état et si son partenaire accepte sa bipolarité, il est tout à fait possible de construire une relation saine et équilibrée.
Afin que votre relation perdure avec votre conjoint bipolaire, vous devez commencer par comprendre son trouble afin de mieux supporter les difficultés rencontrées. Ensuite, pour aider votre homme dans sa maladie, vous devez lui apporter une vie affective stable. Cette situation est un facteur qui limite les rechutes.
La personne cyclothymique a une humeur variable tout comme dans le trouble borderline et la bipolarité. « Cependant, les fluctuations d'humeur chez la personne qui souffre de cyclothymie restent modérées, précise le Dr Ferreri.
Le troubles bipolaire est-il héréditaire ? Comme toutes les maladies psychiatriques, le trouble bipolaire est multifactoriel, avec au sein de ces facteurs,un risque génétique.
Soyez passif et bienveillant. Si votre « non réaction » accroît son agressivité, éloignez-vous. Il est toutefois primordial de garder un œil sur ses agissements. Dans ce cas, il peut être intéressant de faire intervenir une personne moins proche, qui sera peut-être mieux tolérée.
Vous pouvez toujours retravailler, mais l'addition de la pension et du nouveau salaire ne doit pas dépasser le montant du salaire de référence.
Soyez patient et restez optimiste
Ce trouble est imprévisible, avec des périodes sans symptômes alternant avec des épisodes d'humeur extrême. Pour le bien de la personne atteinte de trouble bipolaire, essayez de rester patient et optimiste. Cela peut l'aider à rester sur la voie d'une vie pleine et saine.
Troubles du sommeil : l'un des signes les plus courants du trouble bipolaire est la difficulté à trouver un sommeil réparateur. Le trouble bipolaire et ses phases font passer les gens par des états mentaux qui influencent leur humeur, une des raisons pour lesquelles les gens peuvent avoir des difficultés à dormir.
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
Hélas, les troubles bipolaires sont associés à une réduction de l'espérance de vie de 10 ans en raison des risques de conduites suicidaires associés, et de comorbidités somatiques comme les maladies cardiovasculaires.
Pour être diagnostiqué bipolaire, il faut présenter des phases dépressives puis maniaques ou hypomaniaques (formes atténuées de la manie) de manière cyclique. Le saviez-vous ? Une forme mixte de la bipolarité existe également, à savoir le fait de vivre en simultané des symptômes dépressifs et maniaques.
Quels sont les horaires ? Un travail à temps partiel avec un horaire adaptable peut être utile aux personnes atteintes de troubles bipolaires. Il peut également être utile de travailler pendant la journée.