Le principal symptôme d'une discopathie dégénérative est la douleur dans le dos. Sa localisation peut varier selon le niveau de l'atteinte : cervicalgie (douleurs dans le cou), dorsalgie (douleurs dans le haut du dos) ou lombalgie (douleur dans le bas du dos).
Une discopathie peut affecter un ou plusieurs disques. En outre, le disque L5 et S1 est le plus souvent touché. C'est également l'une des maladies les plus courantes affectant la colonne vertébrale ! Si la discopathie est sévère, elle peut également favoriser l'apparition d'arthrose.
Le disque subit plusieurs phases de dégénérescence et tend à se ”dessécher” avec l'âge. Il ne peut donc plus assurer la souplesse et la résistance de la colonne vertébrale face aux chocs. Comme son nom l'indique, la discopathie dégénérative est une conséquence naturelle du vieillissement.
Dans les formes les plus évoluées, la dégénérescence du disque peut entraîner un petit glissement d'une vertèbre sur une autre. Cette instabilité peut entraîner la compression de la racine d'un ou de plusieurs des nerfs qui sortent de la colonne vertébrale.
La kinésithérapie, constitue un atout précieux dans le traitement de la discopathie. En effet, elle propose divers exercices permettant d'améliorer le flux sanguin dans la région affectée, de renforcer les muscles de la nuque et du dos ainsi que de maintenir la flexibilité de la colonne.
Vous avez bien lu : il s'agit bel et bien d'un handicap ! Due à un déplacement puis à une réduction de volume d'un ou plusieurs « disques » permettant la mobilité de la colonne vertébrale, celle-ci se caractérise par des douleurs permanentes dans l'ensemble du dos.
Des conseils avisés pour mieux gérer sa discopathie
Le médecin expert conseille à Lisa de pratiquer des activités physiques, notamment celles qui favorisent le gainage (travail des abdominaux et des fessiers) afin de stabiliser le rachis et de soulager les disques dans leur travail.
Les racines nerveuses de la colonne vertébrale se trouvent alors comprimées à leur émergence. Lorsque cela se produit, les disques n'absorbent plus aussi bien les chocs, en particulier lorsque vous marchez, courrez ou sautez.
C'est une des pathologies les plus fréquentes de la colonne vertébrale. La discopathie peut survenir sur n'importe quel disque. On parlera de discopathie lombaire si elle affecte un disque intervertébral lombaire, ou de discopathie cervicale si le disque affecté se situe au niveau du rachis cervical.
La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
Les patients ayant des douleurs au cou ou au dos associées à la discopathie dégénérative ne doivent pas tous subir une intervention chirurgicale. En fait, la plupart soulagent leurs symptômes par des traitements non chirurgicaux, comme l'exercice physique, les médicaments, la physiothérapie et les soins chiropratiques.
Lorsque les douleurs de discopathie persistent à un niveau qui limite les activités de la vie quotidienne malgré un traitement médical (antalgiques, anti-inflammatoire, infiltrations) et une rééducation bien conduite, on peut envisager un traitement chirurgical.
Lorsqu'elle se complique, la discopathie peut générer une hernie discale. Une partie du disque localisée dans le canal rachidien s'est déplacée et compresse des racines de nerfs, entrainant de fortes douleurs chez le patient.
La discopathie ou usure des disques intervertébraux, est une cause fréquente de douleur dorsale. Le traitement est avant tout symptomatique.
Le chirurgien spécialiste du dos va repérer la zone à opérer et faire une incision. Dans un premier temps, le chirurgien va retirer le disque abîmé et venir le remplacer par un dispositif appelé cage intersomatique. La cage est placée entre deux corps vertébraux pour reconstituer la hauteur du disque.
Le traitement des discopathies consiste surtout à soulager la douleur lors des crises. Pour cela, on utilise des médicaments antalgiques, anti-inflammatoires et myorelaxants, associés à du repos. Des infiltrations de corticoïdes peuvent être réalisées lorsque les douleurs ne sont pas soulagées par les médicaments.
Les causes et facteurs de risque pouvant être impliqués dans l'apparition des maux de tête avec arthrose cervicale sont les suivants : Fatigue. Troubles du sommeil.
Par exemple, le nerf C6 sort au-dessus de la vertèbre C6, c'est à dire à l'étage C5C6. Le nerf C8 sort, quant à lui, entre la vertèbre C7 et la première vertèbre thoracique T1 (figure 4).
Les sports autorisés et conseillés
Natation, en faisant varier le crawl et le dos crawlé. Tous les sports cardio en salle comme le rameur, le vélo elliptique ou le steppeur. Toutes les activités faisant travailler la souplesse comme le yoga ou le tai chi, en évitant les positions douloureuses.
La réponse de l'expert
Le pincement discal est quelque chose de très fréquent. Il s'agit d'un disque situé entre les vertèbres et servant normalement d'amortisseur qui a tendance à s'écraser, se pincer; devenir plus fin. Tout d'abord, le pincement n'entraîne pas spécialement de problème par lui-même.
Il faut donc bien s'hydrater la journée, pour « repulper » le disque de son eau pendant la nuit. La meilleure position pour que le disque se réhydrate est la position « allongé sur le dos ». Cette position est encore plus réparatrice avec un coussin sous les genoux et une bascule du bassin.
Depuis le 15 février 1999, le mal de dos peut être considéré comme étant une maladie professionnelle. Cependant, les règles sont très strictes et ne permettent pas forcément aux salariés souffrant de douleurs dorsales chroniques de faire valoir leurs droits.
Le taux d'invalidité retenu est de 15%.
inférieure à 50% : l'incapacité est reconnue mais n'ouvre pas droit à des aides financières ; comprise entre 50 et 79% : certaines aides peuvent être déclenchées ; 80% et plus : plusieurs allocations peuvent être attribuées à la personne demandeuse.