· Les deux examens complémentaires les plus fréquemment utiles, parfois en urgence, sont la scanographie et la ponction lombaire. L'électroencéphalogramme sert à confirmer ou infirmer le diagnostic de convulsion, tandis que la recherche d'anomalies métaboliques doit être systématique.
Evaluation du coma
L'état de vigilance d'un patient est évalué par le score de Glasgow qui prend en compte : L'ouverture des yeux : spontanée ou déclenchée par différentes stimulations. La réponse verbale qui est appropriée ou pas. La réponse motrice qui est adaptée ou pas.
Dans un cadre hospitalier, l'évaluation de l'état de conscience d'un patient s'effectue via des questions telles que : “comment vous appelez-vous”, “quel jour sommes-nous?”, ou encore si la personne ne peut pas parler “si vous m'entendez, serrez-moi la main?”.
Le coma correspond à la forme la plus sévère d'altération de la conscience. Un patient dans le coma semble endormi, mais il ne réagit à aucune stimulation, même douloureuse.
Pour tout malade en coma il faut impérativement rechercher une menace vitale immédiate et rechercher de troubles végétatifs ou métaboliques majeurs et ceci par un examen clinique minutieux. - Etat circulatoire : présence des pouls, pression artérielle, fréquence cardiaque, recherche de signes périphériques de choc.
En association avec cette stimulation, la stimulation gustative : La bouche n'étant pas encombrée de tuyaux, il y aura possibilité de stimuler les récepteurs gustatifs situés sur la langue. Pour cela, les infirmières passeraient sur la langue du patient un coton-tige imbibé d'arômes alimentaires liquides .
Une personne dans le coma doit être nourrie artificiellement, généralement à l'aide d'une sonde. Pour éviter des escarres et des contractures, il faut aussi la bouger fréquemment.»
Le coma est la plupart du temps un état transitoire, qui dure de quelques heures à quelques semaines. Plus rarement, il peut durer des mois, voire des années. Le coma est considéré comme prolongé, lorsqu'il persiste au-delà de 3 semaines.
Le coma artificiel peut durer de quelques heures à quelques jours et permet de traiter un patient gravement malade, le plus souvent lorsque le patient est sous respirateur et qu'il ne le supporte pas bien.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
Une personne dans un état de conscience minimale est éveillée et présente parfois des signes fugaces d'actions conscientes. Enfin, une personne ayant un syndrome « locked-in » est éveillée, parfaitement consciente, mais paralysée, et ne communique que par des clignements des yeux avec son entourage.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Traumatisme crânien modéré = 9-12. Traumatisme crânien sévère (coma) = 8 ou moins.
Un score de 15 correspond à un état normal, un 8 à un coma confirmé, et un 3 à un état de mort apparente. C'est à partir de cette échelle qu'on définit les stades du coma qui vont du stade 1 (qui est l'état de conscience minimale) jusqu'au stade 4 qui correspond au coma dépassé (ou à la mort cérébrale).
Qui peut prendre la décision de le débrancher? Si ce proche est une personne majeure et apte à consentir aux soins, celui-ci peut en tout temps retirer son consentement à ceux-ci (en l'occurence le respirateur artificiel), même si cette décision aurait pour effet d'entraîner sa mort.
Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé. La décision de sortir du coma artificiel dépend de l'état neurologique et général du patient.
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés.
Au stade III, le patient ne présente plus aucune réactivité, mais les fonctions végétatives, notamment la respiration, peuvent être conservées. Le coma est dit "profond" ou "carus". A ce stade encore, le réveil est possible.
Jean-Pierre Adams : qui était l'ancien international franco-sénégalais décédé après 39 ans de coma.
Comment sortir d'un coma éthylique ? Pour sortir d'un coma éthylique, il est impératif de contacter immédiatement les services médicaux d'urgence et de mettre la victime en position latérale de sécurité.
Coucher votre ami sur le côté, en position latérale de sécurité et vous assurer qu'il respire correctement dans cette position. Couvrir votre ami afin d'éviter que sa température ne chute. Appeler les secours : les Pompiers (18), le Samu (15) ou le numéro d'appel unique des urgences (112).