Être aimant et attentionné, parler souvent avec votre enfant et lui lire des histoires font partie des bons gestes à poser pour l'aider à réussir à l'école. Évitez d'avoir des attentes trop élevées envers votre enfant.
Avant tout, insistez pour que votre enfant aille à l'école.
Encouragez-le à affronter ses peurs tout en le rassurant. Dites-lui qu'il est normal d'avoir des craintes, qu'il est capable de les affronter et que vous êtes là pour lui. Faites équipe avec son enseignante pour qu'elle soit votre alliée dans cette situation.
Adoptez une posture bienveillante et ouverte pour aider votre jeune à verbaliser ce qu'il ressent, sans jugement ni reproche. Proposez-lui de prendre des cours de soutien dans les matières de son choix. Essayez de comprendre ce qu'il a vraiment envie de faire pour l'aider à regagner de l'intérêt pour l'école.
“Ce comportement est normal et naturel. Les enfants ont besoin d'un temps d'adaptation, rassure la psychologue Lea Ifergan-Rey. Ce n'est pas parce que l'enfant pleure, qu'il est triste ou malheureux, c'est une manière pour lui d'exprimer sa surprise, son étonnement de se retrouver dans un nouvel environnement.”
La première solution face à la phobie scolaire est de communiquer avec son enfant. Entretenir une relation de confiance avec votre enfant, l'écouter et lui poser des questions sur sa vie à l'école vous permet de détecter les failles, les blocages et les angoisses qui accompagnent ses journées scolaires.
Afin de garder l'élève concentré, il faut se montrer bienveillant en lui faisant des feedbacks positifs pour qu'il ait l'envie de continuer et de réussir. Cette forme de motivation extrinsèque passe également par la dédramatisation des erreurs afin d'éviter la démotivation de l'apprenant.
La phobie scolaire se manifeste souvent par une forte crise d'angoisse qui ne s'arrête que quand l'enfant est persuadé qu'il n'ira pas à l'école. Selon l'âge, elle peut également se manifester par des symptômes physiques comme des maux de tête ou de ventre.
Offrez des choix! Encouragez-le à essayer de nouvelles choses: dites-lui que vous êtes fier de lui, que vous avez confiance en ses compétences, en ses capacités. Invitez-le à relever des défis (à la mesure de ses capacités et de son âge) tout en restant réaliste dans vos attentes envers votre enfant.
Commencez la conversation en disant : « As-tu déjà entendu parler d'un pays qui s'appelle Haïti? » ou « Que penses-tu de ce qui se passe en Haïti? » Si l'enfant ne semble pas vouloir en parler, n'insistez pas. Laissez l'enfant exprimer ses inquiétudes. Vos réponses doivent être factuelles, brèves et simples.
Le contact avec les enseignants
Il est très important pour votre enfant que vous ayez des contacts réguliers avec son enseignant. Ceci permettra de lui faire comprendre que l'école est importante, vous vous déplacez pour entendre ce que l'enseignant pense de lui.
La phobie scolaire est un trouble affectant les enfants en âge d'aller à l'école qui, en raison d'une anxiété, d'une dépression ou de facteurs sociaux, refusent d'aller à l'école car cela engendre un stress. qui se caractérise par la simulation de maladies et l'invention d'excuses pour ne pas aller à l'école.
Encouragez-le à expliquer sa pensée. Petit à petit, invitez l'enfant à estimer lui-même le temps qu'il pense nécessaire pour faire tel exercice ou apprendre telle leçon et à se challenger lui-même pour y parvenir. Il pourra être alors maître du Time Timer. À lui de remporter le défi qu'il se sera lancé.
Un élève motivé sera disposé à s'engager et à consentir des efforts, ce qui lui permettra de faire des apprentissages plus durables, d'avoir de meilleurs résultats scolaires et de persévérer davantage.
La motivation extrinsèque provient d'une pression extérieure ou interne qui pousse à la réalisation de la tâche : celle de l'enseignant, des parents, avoir une bonne note, une récompense, le besoin de reconnaissance, la peur de la punition, le sentiment de culpabilité...
Il faut expliquer les raisons pour lesquelles il est nécessaire de travailler et de responsabiliser l'enfant en lui donnant des tâches à accomplir. N'hésitez pas à leur donner des responsabilités adaptées à leur âge et à leur niveau, pour qu'ils se sentent valorisés et en confiance.
Certains chercheurs définissent le stress scolaire comme « un état de stress chronique chez des élèves s'étant fixés des buts inatteignables ou dont la perception des attentes que leur entourage peut avoir d'eux dépasse leurs capacités » (Zakari et al, 2008).
Le risque est le même qu'avec le changement d'établissement : l'isolement et le développement d'une phobie sociale plus inquiétante. Vous l'avez compris, la phobie scolaire se soigne, à condition d'amorcer une prise en charge thérapeutique le plus rapidement possible, l'objectif étant un retour à l'école !
Vous avez plusieurs solutions, mais il faudra vous tourner en premier lieu vers l'un de ces deux professionnels, c'est-à-dire un pédopsychiatre ou un psychologue, pour permettre de mettre un nom sur le trouble avec « certitude » et ensuite aider votre enfant et vous-même à « combattre » ce trouble.
Restez calme et essayez de nommer les émotions de votre enfant. Encouragez-le à utiliser des mots pour dire ce qu'il ressent. Dites-lui par exemple : « Je vois que tu es fâché. Veux-tu m'en parler? » Plus vous habituez votre tout-petit à parler de ses émotions, moins il utilisera les pleurs pour s'exprimer.
Vous pouvez ne rien dire pour ne pas trop le stimuler. S'il pleure davantage c'est qu'il a besoin de vous entendre : essayez de lui parler d'une voix douce et calme qui lui permettra de s'apaiser. A l'inverse, si vous lui parlez et qu'il n'en peut plus, il faudra savoir garder le silence pour l'apaiser.
Parler avec lui de ses émotions et de ses inquiétudes aide à diminuer cette peur. Questionnez votre enfant pour comprendre ce qui l'in q uiète. Aidez-le à mettre des mots s ur ce qu'il ressent. Rassurez- le en lui disant que vous comp renez qu 'il peu t se s entir inquiet.
Un enfant qui s'ennuie en classe, s'isole, semble démotivé ou mal dans sa peau ; ces signes entraînent de nombreuses interrogations. Parents et professionnels peuvent se questionner quant au niveau de l'élève et à une éventuelle précocité.