De 250 à 400 ppm : concentration normale dans l'air ambiant extérieur. De 400 à 1000 ppm : concentration courante dans les espaces intérieurs fermés avec un bon renouvellement d'air.
Il faut savoir que la concentration en dioxyde de carbone dans l'air frais varie entre 0.03% et 0.06% (600 ppm). Donc cela se révèle dangereux quand il est inhalé à de fortes concentrations (> à 8% volume, ou 80,000 ppm).
Un adulte expire en moyenne 20 litres de CO2 par heure. En une nuit de 8h, cela représente un volume d'environ 160 litres. Si on prend une chambre de 10m2 avec 2.5m de plafond, qui nous donne un volume de 25m3 soit 25'000 litres (désolé pour les maths), il aura remplacé 0.64% du volume par du CO2.
Les activités humaines, telles que la combustion de pétrole, de charbon et de gaz, ainsi que la déforestation, sont les causes principales de l'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Une nouvelle étude néerlandaise vient de montrer que ventiler sa chambre avant de se coucher améliorerait la qualité du sommeil. Cela ferait baisser le niveau de dioxyde carbone dans la pièce. Ouvrir ses fenêtres et/ou sa porte avant de se coucher permettrait de passer une meilleure nuit.
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Parmi ces chiffres, l'activité la plus polluante est la production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné, précise Eurostat.
Pour le CO, la valeur limite est une concentration de 30 ppm pour 1 heure d'exposition (MDDEP, 2010). Au Canada, il est recommandé de limiter l'exposition au CO dans l'air intérieur à 25 ppm pour 1 heure et à 10 ppm pour 24 heures (Santé Canada, 2008).
Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, et par conséquent, accentuent le réchauffement climatique.
Les émissions de C02 de votre maison
À la maison, vos émissions de CO2 proviennent essentiellement du chauffage. Évidemment, plus vous consommez, plus vous rejetez de gaz à effet de serre. Votre consommation d'énergie dépend des caractéristiques de votre logement.
Utilisez un détecteur de CO2 : il permet de déterminer à quel moment ventiler, en fonction de la concentration du gaz dans une pièce.
Avec près de 50 tonnes de CO2 par an, le Qatar est le plus gros émetteur de CO2 par habitant, suivi par le Koweït et les Émirats arabes unis.
Dans le monde, selon les données du GIEC, les principaux grands secteurs de l'économie mondiale contribuant aux émissions de CO2 sont les suivants, dans l'ordre décroissant : Production de chaleur et d'électricité (25%) Agriculture, foresterie et utilisation des sols (24%) Industrie (21%)
L'énergie renouvelable la moins émettrice de CO2 est l'électricité produite à partir de centrales hydrauliques (0,006 kgCO2e/kWh), tandis que pour les énergies fossiles, c'est le gaz naturel qui se trouve être le plus “propre” (0,243 kgCO2e/kWh).
La technique utilisée est soit le Vaporeformage de gaz naturel en présence d'eau, soit l'oxydation partielle en présence d'oxygène. Le CO présent dans le mélange réagit avec l'eau au cours de l'étape de conversion pour former du CO2 et de l'hydrogène.
Le CO2 est majoritairement émis par la combustion d'énergie. Le chauffage, l'industrie, les transports… toutes les activités énergivores émettent du CO2. Au total, elles contribuent à plus de 66% de émissions de GES des activités humaines.
En été, le poids de la photosynthèse est bien plus important que celui de la respiration. Suffisamment pour faire infléchir la courbe du taux de CO2 dans l'atmosphère. En hiver, c'est l'inverse, la respiration prend le dessus. Et la courbe repart à la hausse.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Une concentration élevée peut déplacer l'oxygène contenu dans l'air. Une faible teneur en oxygène peut entraîner divers symptômes tels qu'une respiration rapide, une fréquence cardiaque élevée, des maladresses, des sautes d'humeur et de la fatigue.
La seule façon de tester le monoxyde de carbone consiste à installer des détecteurs de monoxyde de carbone dans chaque pièce. C'est le seul moyen de s'assurer que ce gaz dangereux n'est pas présent dans votre maison.