Gardez en tête que la présence de moisissures indique un taux d'humidité frôlant, voire dépassant les 70 % à 75 % au lieu des 30 % à 55 % normaux. Pour en avoir le cœur net, mesurez l'hygrométrie avec un capteur d'humidité, un petit appareil que vous déplacez au sein de votre habitation dans les différentes pièces.
De façon générale, le propriétaire est responsable des problèmes d'humidité dans un logement. Toutefois, si le bien se retrouve surpeuplé et que les activités (douches, cuisine…) dégagent plus d'humidité que la normale, dans ce cas seul le locataire est responsable.
Quand un locataire réside dans un logement insalubre, il dispose de nombreux recours pour y remédier. En effet, il est possible de prévenir le bailleur ou d'appeler directement la mairie pour faire constater l'insalubrité.
Un hygromètre, ou capteur d'humidité, est un instrument utilisé pour mesurer le taux d'humidité de l'air, soit la quantité de vapeur d'eau présente dans l'air ambiant. Vous pouvez acheter un hygromètre dans la plupart des quincailleries, fournisseurs de matériaux de construction et magasins de produits électroniques.
Il vous faudra faire appel à un plombier si le problème d'humidité provient d'une fuite, à un couvreur, si ce dernier est causé par des infiltrations d'eau survenues au niveau de votre toiture ou de vos gouttières, ou encore à un maçon si l'isolation de vos murs et façades n'est plus suffisante pour être imperméable ...
La première chose à faire est d'appeler un professionnel spécialiste de l'humidité pour qu'il établisse un diagnostic de la situation, trouve l'origine de l'humidité, notamment à l'aide d'un humidimètre, et vous propose une solution.
Mesurer l'humidité dans le mur à l'aide d'un appareil approprié, par exemple un détecteur thermique ou, pour les murs en bois, un humidimètre. Une caméra d'inspection peut également être utile. Délimiter la zone et en déterminer la cause, éventuellement faire appel à un expert en bâtiment.
Constat d'insalubrité
Lorsque la situation est urgente, le préfet peut demander au tribunal administratif la désignation d'un expert pour qu'il examine le logement ou bâtiment. Cet expert dresse un constat de leur état y compris des bâtiments mitoyens et propose des mesures pour mettre fin au danger.
Mauvaise qualité ou dégradation des structures du bâtiment (fondations, murs, planchers), défauts d'étanchéité ou d'isolation. Risque d'incendie, équipements électriques et / ou gaz dangereux. Présence de plomb, d'amiante. Infractions multiples au RSD.
Vous êtes responsable de l'entretien et des réparations nécessaires pour maintenir la propriété en bon état et éviter les problèmes d'humidité. Si les moisissures sont causées par un défaut structurel, tel qu'une fuite dans la toiture ou des canalisations défectueuses, il vous incombe de les réparer rapidement.
En effet, la loi ALUR impose aux propriétaires de louer un logement « décent » : cela inclut l'absence de moisissure dans le logement. Dans le cas où la moisissure est apparue à cause d'un mauvais entretien de l'appartement, c'est au locataire que revient la responsabilité de nettoyer le logement, et ce à ses frais.
Si un locataire estime que le logement qu'il occupe est insalubre, ce dernier peut en référer au préfet. Le préfet pourra ainsi prendre un arrêté préfectoral d'insalubrité qui : entraîne automatiquement la suspension du paiement des loyers par le locataire ; détermine les conditions de relogement du locataire.
Si vous détectez une fuite d'eau dans votre logement (derrière vos machines, sous l'évier, sous le lavabo de la salle de bain, etc….), placez des bassines, épongez, et appelez un plombier !
Tout d'abord, le locataire doit signaler à son propriétaire, par lettre recommandée avec accusé de réception, les défauts aux règles de salubrité que présente le logement. Sans aucune réaction de sa part, il doit alors avertir par tout moyen (courrier, téléphone, etc.) la mairie dont dépend l'habitat.
Concernant le taux d'humidité ambiante idéal dans la chambre, celui-ci se situe entre 50 et 55 %. Pour la chambre des jeunes enfants, il se situe plutôt entre 30 et 55 %.
Une solution naturelle consiste à faire usage de gros sel pour limiter l'humidité dans la chambre. Vous pouvez en déposer dans un bol que vous n'avez qu'à déposer dans une pièce. L'autre solution consiste à fabriquer un déshumidificateur à l'aide du gros sel et d'une bouteille en plastique.
Bien qu'un taux d'humidité acceptable dépende de nombreux facteurs, l'hygrométrie idéale pour une maison doit généralement être comprise entre 40 et 70 %. En dessous de 40%, vous ferez face à un air très sec. Pourront se multiplier les sensations d'irritations ou de gorge sèche ou d'yeux secs.
Faire systématiquement fonctionner le ventilateur de la salle de bain au moment du bain ou de la douche. Équiper votre maison d'un échangeur d'air. En expulsant l'air vicié vers l'extérieur, ce dernier éliminera également l'excès d'humidité et permettra ainsi un contrôle idéal du taux d'humidité relative.
Pour faire disparaître la moisissure qui se forme souvent sur les joints des carreaux de la baignoire ou de la douche, il suffit de mélanger un verre de vinaigre blanc avec 2 cuillerées à table de bicarbonate de soude. Brossez la surface avec le mélange, laissez agir au moins 10 minutes, puis rincez.
Enlever la moisissure avec de l'eau de javel
Il suffit ici de tremper votre éponge dans un mélange d'eau froide et d'eau de javel, puis de nettoyer le mur. Rincez ensuite à l'eau claire, puis séchez.
Le danger de l'humidité est qu'elle génère des moisissures, spores et acariens. Ces éléments provoquent des pathologies respiratoires. L'humidité dans un logement favorise les maladies comme l'arthrose et l'arthrite. Certains cancers seraient liés à la présence de moisissures.
Le locataire est en droit de demander l'installation d'une VMC au propriétaire, si la ventilation naturelle ne suffit pas à renouveler l'air et à réguler l'humidité. En effet, cela peut entraîner des répercussions sur la santé (problèmes respiratoires, asthme…) et sur l'état du logement.