Il peut y avoir des cailloux jusqu'à 1,5 cm de diamètre dans la terre. Pour la BTCS, on stabilise en général à 3 ou 4 % de chaux hydraulique ou de ciment. La proportion du mélange avec une terre à 25 % d'argile est donc d'environ 80 kg de terre et 20 kg de sable pour 4 kg de ciment.
pour du béton naturel. Composant essentiel du béton, puisqu'il permet d'en agréger les constituants, le ciment est tout aussi naturel. Pour sa fabrication, on porte à 1 450°C un mélange de calcaire (80 %) et d'argile (20 %). On obtient ainsi un clinker qui, additionné de gypse, est broyé pour obtenir le ciment Portland ...
La bauge. La bauge est une technique de construction qui associe terre empilée et mélangée avec des fibres végétales souples et fines. La terre, qui doit être très argileuse, est d'abord purgée des plus gros cailloux. Elle est malaxée avec de l'eau et des fibres pour une bonne cohésion.
Il faut répartir la terre de façon homogène sur une surface plane de plusieurs m². Lorsque la couche est suffisamment étendue, on disperse à nouveau de la paille de façon homogène. Puis on foule au pied la couche paille/terre/paille afin de lui donner une cohésion suffisante pour être découpée en caillebotis.
Pour un mortier de réparation : mélangez 3 volumes de ciment pour un volume d'eau, sans sable.
Le béton rapide est fabriqué à partir du mélange de ciment, de gravier, de sable et d'eau. Mais, à la différence du béton conventionnel, on ajoute un accélérateur de prise du béton dans sa composition. Représentant 3 % du volume du ciment, cet adjuvant permet de raccourcir la durée de prise du béton.
Pour résumer, le ciment est le liant de base. Le mortier est un mélange de ciment avec du sable et d'autres composants. Le béton, lui, est un mélange de ciment, de sable, d'agrégats et d'adjuvants.
Il faut un taux minimum de 10% d'argile (qui fait office de liant) – sachant que la terre en comporte généralement 15 % – pour pouvoir utiliser la terre en enduits sans qu'elle ne se délite. En deçà, il faudra prévoir d'ajouter un liant supplémentaire (chaux, caséine, plâtre…).
Il existe 3 types de stabilisation dans la construction en terre crue : Stabilisation mécanique : par le compactage qui modifie sa densité, sa résistance mécanique, sa compressibilité, sa perméabilité et sa porosité. Stabilisation physique : en intervenant au niveau des grains et de la texture (mélange contrôlé).
Des cendres d'usines ou de centrales à charbon peuvent remplacer le ciment Portland dans la fabrication de béton. Le procédé ne nécessite pas de chauffage et génère donc beaucoup moins de CO2. En France, l'adoption de ces alternatives écologiques est encore freinée par les normes.
Les blocs de terre crue sont moulés et compressés. Ils peuvent s'utiliser en remplissage de cloison intérieure en ossature bois pour apporter de l'inertie thermique à la maison (adobe simple) ou pour participer à l'isolation lorsque l'on ajoute un isolant (paille par ex.) au mélange (adobe allégé).
L'une des grandes qualités de la construction en terre crue réside dans sa contribution à l'inertie thermique d'un bâtiment, autrement dit sa capacité à conserver de la chaleur en hiver et de la fraîcheur en été !
Il existe une solution alternative : le traitement du sol à la chaux et/ou au ciment. Peu connue en agriculture, elle est très utilisée pour stabiliser le sous-sol des routes. Usitée depuis des millénaires, cette technique consiste à mélanger la terre avec un liant, qui en modifie les propriétés mécaniques.
Une dalle en terre crue doit être posée sur un support stable. On peut opter pour une dalle traditionnelle en ciment ou, comme ici, réaliser un hérisson de cailloux, particulièrement adapté en cas d'humidité. La pose d'un drain est alors nécessaire pour sa ventilation.
Les principales étapes pour couler une dalle de béton
Déverser le béton sur le sol ; l'étaler avec un râteau et le tasser avec une dame. Employer une règle (une latte au chant bien raboté) pour bien étaler le béton. Faire glisser la règle sur les cales ou mieux, sur des règles-guides qui auront été disposées.
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
Jardiner sans bêcher : alternatives pour un sol non bêchéFaire un paillage Un paillage épais, d'environ 4 à 5 centimètres, et composé de résidus de tontes de gazon, végétaux broyés, paille, feuilles mortes évite la repousse des mauvaises herbes.
Les enduits de terre se composent essentiellement de sable, d'argile et de terre glaise. Dans leur forme naturelle, les enduits à la chaux se composent de sable et de chaux ou de pierre calcaire. Les enduits doivent être mélangés avec de l'eau.
Choisir son sable
Pourquoi choisir un sable 0/2 r pour obtenir une épaisseur finale de 5 à 6 mm d'enduit? Pour obtenir un enduit lisse et uniforme, l'épaisseur de l'enduit doit être 3 fois plus grande que le grain de sable le plus gros.
Quand on ajoute du sable au ciment pour avoir du mortier, c'est donc tout simplement pour avoir une matière plus dure et plus solide car le mortier ciment est plus résistant que les mortiers à base de chaux mais il ne peut être utilisé qu'en maçonnerie.
L'eau est donc le composant manquant pour transformer votre poudre de ciment en un élément solide, d'où l'intérêt de bien garder vos sacs au sec. L'eau confère la solidité au béton selon une réaction chimique, on comprend donc bien pourquoi il faut faire très attention à son dosage et ne pas en mettre trop.
Pour 1 sac de ciment, ajoutez 4 à 5 sacs de sable. Mouillez l'ensemble avec de l'eau à hauteur de ¾. Il existe également des mortiers préfabriqués qui coûtent un peu plus cher. Il ne vous reste plus qu'à rajouter de l'eau, ce qui s'avère pratique pour les travaux d'appoint.