Deux conditions doivent être satisfaites : les troubles du malade rendent impossibles son consentement ; son état mental nécessite des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier. La demande d'hospitalisation doit être nominative et signée par la personne qui la formule.
Vous devez faire la demande d'hospitalisation de la personne alcoolique en vous rendant à l'hôpital psychiatrique où elle doit être internée ou en envoyant un courrier en recommandé avec accusé de réception.
Il peut s'agir du médecin traitant, des urgences mais aussi d'un médecin, psychiatre si possible, qui va se déplacer au domicile (il existe dans certaines villes des services type SOS psy, qu'il est possible d'appeler en urgence).
Il est possible de s'adresser au comité psychiatrique régional afin de faire appel de la décision du psychiatre en chef régional de faire hospitaliser un patient de force. Le comité est dans l'obligation de débattre de l'appel dans les 5 jours.
Selon le site Service public, un membre de la famille peut adresser une lettre et deux certificats médicaux récents à la direction d'un établissement de santé, si l'état de la personne l'empêche de formuler un consentement ou que son état impose des soins immédiats. C'est l'hospitalisation à la demande d'un tiers.
L'admission en soins psychiatriques sans consentement se fait soit sur décision du directeur d'établissement à la demande d'un tiers ou en cas de péril imminent pour la personne, soit sur décision du préfet lorsque les agissements de la personne compromettent la sûreté des personnes ou, de façon grave, l'ordre public.
Pour l'aider à prendre conscience qu'elle doit se soigner vous pouvez privilégier le dialogue en lui parlant de vos inquiétudes, de ce que vous ressentez,lui dire combien vous l'aimez et les craintes que vous avez. Pour cela choisissez un moment favorable et calme, elle ne doit pas être sous l'emprise de l'alcool.
L'hospitalisation à la demande d'un tiers (article L 3212-1 du code de la santé publique) s'applique lorsque le malade présente des troubles mentaux rendant impossible son consentement. Elle est justifiée par la nécessité de soins immédiats et d'une surveillance constante en milieu hospitalier, médicalement attestées.
Tiers, auteur de la demande : il peut s'agir d'un membre de la famille ou, plus largement, de toute personne justifiant de relations antérieures à la demande et lui donnant qualité pour agir dans l'intérêt du patient. Ce peut être également le tuteur ou curateur, dès lors qu'il remplit ces conditions.
Essayez, dans tous les cas, de leur expliquer ce qui se passe. Le mieux est de le faire dans un moment où vous êtes assez calme vous-même. Essayez de parler à leur «niveau», c'est-à-dire de façon adaptée à leur âge, mais ne les impliquez pas dans les problèmes relationnels que vous rencontrez avec votre partenaire.
N'hésitez pas à lui exprimer votre soutien, vos sentiments, de lui montrer qu'il peut être en confiance pour aborder pleinement les problèmes de fond. Sachez que vous pouvez aussi nous contacter par téléphone.
Un professionnel de santé peut refuser ses soins, c'est la clause de conscience du médecin. C'est, pour le médecin, le droit de refuser la réalisation d'un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu'il estimerait contraire à ses propres convictions personnelles, professionnelles ou éthiques.
Transpiration excessive, tremblements, perte d'équilibre sont les principaux symptômes. L'irritation, des actes violents ou encore, les delirium tremens sont les manifestations psychiques qui peuvent conduire au déclic".
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
Deux critères cumulatifs sont requis : les troubles mentaux de la personne rendent impossibles son consentement et l'état mental de la personne impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante. Les droits de ce patient sont respectés.
Conditions d'admission
Votre admission résulte d'un avis médical et de votre souhait. Vous consentez ainsi à l'hospitalisation proposée par le psychiatre. Une hospitalisation demandée par vous-même répond aux mêmes conditions qu'une admission en hospitalisation classique.
Qui décide d'une HAD ? Seul un médecin hospitalier ou un médecin traitant peut orienter une personne en HAD.
L'encourager à se confier à vous. La première chose à faire est d'insister pour que la personne vous parle et se confie sur sa situation et sur ses sentiments négatifs. À partir de là, écoutez-la sans la juger en lui faisant sentir que vous la comprenez et que vous êtes là pour la supporter, quoi qu'il puisse arriver.
Quelle est la procédure d'une hospitalisation sous contrainte ? Une personne atteinte de troubles mentaux ne peut être hospitalisée sans son consentement sur demande d'un tiers, que si les troubles en question empêchent son consentement, et si son état mental impose des soins et une surveillance constante à l'hôpital.
L'hospitalisation d'office dite « d'urgence » : elle est décidée par le maire ou le commissaire de police lorsque la personne semble être un danger pour l'ordre public, et peut se passer de certificat médical si les autorités jugent que le danger que présente la personne est critique.
Les deux types de mesure de soins sans consentement
QUATRE conditions doivent être réunies : La présence de troubles mentaux ; L'impossibilité pour le patient de consentir aux soins ; La nécessite de soins immédiats et d'une surveillance médicale constante ou régulière.
La signature d'une attestation de refus de soins est "l'arme" ultime pour convaincre le patient. Il faut toujours laisser une porte ouverte, par exemple en donnant une ordonnance pour un traitement intermédiaire, inviter le patient à reconsulter et lui donner les moyens d'accéder aux soins d'urgence.