On appelle une phrase complexe, une phrase qui contient plusieurs verbes conjugués. Lorsqu'une phrase est complexe on peut la découper en plusieurs « morceaux de phrase». Ces « morceaux de phrase » sont en fait des phrases plus courtes qui reliées entre elles par des mots particuliers constituent la phrase complexe.
Analyser logiquement une phrase revient à découper la phrase en propositions, à donner la nature de chacune d'entre elles et la fonction des subordonnées. Faire l'analyse logique de la phrase suivante : Je suis déçu, j'ai perdu mes billes alors que la récréation n'était pas terminée.
L'analyse logique consiste non seulement à dénombrer les différentes composantes d'une phrase mais aussi à comprendre quelles sont les relations qui les relient entre elles. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués.
Pour réussir, on respectera les étapes suivantes : 1- On souligne les verbes conjugués. 2- On entoure les mots subordonnants (pronoms relatifs et conjonctions de subordination) qui marquent le début d'une proposition subordonnée. 3- On met entre crochets chaque proposition seule (principale, subordonnée, indépendante).
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
Exemple : Je vais au concert ce soir et je rentrerai tard. Le verbe conjugué est le noyau d'une phrase, il y a donc autant de propositions que de verbes conjugués. Exemple : Je vais au concert (1ère proposition) qui a lieu ce soir (2ème proposition) et je rentrerai tard (3ème proposition).
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
Proposition indépendante : Elle ne dépend d'aucune autre proposition et aucune ne dépend d'elle. Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition.
La proposition subordonnée complétive a le plus souvent une fonction de COD ou COI dans la phrase. Elle est introduite par - que -. Son verbe peut être, selon le sens, conjugué à l'indicatif (fait réel), au conditionnel (condition) ou ausubjonctif (après -il faut que-).
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Le verbe principal est le seul verbe dans une phrase complexe qui n'est pas précédé d'un mot-outil. Les mots-outils soulignés peuvent être composés d'un seul mot (qui, que, si, quand, lorsque…), de 2 mots (dès que, sitôt que, afin que) ou de 3 mots (de sorte que, si bien que …)
La représentation schématique de la phrase va ressembler à un arbre, où les différents paliers représentent les niveaux hiérarchiques. Le premier niveau est celui des constituants de la phrase : Groupe du nom sujet, groupe du verbe, complément de phrase.
chef. grade d'autorité (chef de gare, chef d'orchestre...)
« Dans son article, le journaliste résume brièvement l'histoire » est une proposition ; cette proposition ne dépend d'aucune autre proposition ; elle ne contient aucun terme dont dépendrait une autre proposition : c'est une proposition indépendante.
Proposition subordonnée complétive conjonctive. Une proposition subordonnée complétive conjonctive est un type de proposition subordonnée introduite : soit par la conjonction de subordination « que » soit par les locutions conjonctives, « ce que », « à ce que, de ce que », quelquefois « en ce que » ou « sur ce que ».
Une phrase simple contient une proposition, qui est indépendante. Le navire heurte un iceberg. Une phrase complexe contient en général une proposition principale et une ou des propositions subordonnées, rattachées à la principale par des mots subordonnants.
[J'ai lu un très bon roman cet été] ; [je pense] [qu'il t'intéressera]. Cette phrase complexe comprend encore trois propositions : la première proposition J'ai lu un très bon roman cet été est une indépendante ; je pense est une principale ; elle commande la subordonnée qu'il t'intéressera.
La proposition complétive conjonctive se rapporte à un verbe tandis que la proposition relative complète un nom. Compare : J'espère que tu viendras bientôt me rendre visite.
Règle générale : les propositions subordonnées sont introduites par un mot de liaison : pronom relatif, conjonction de subordination ou un mot interrogatif. Il pense étudier demain. Les cours l'ennuyant, il préfère rester à la maison. Exceptions : les propositions infinitives et participes dérogent à cette règle.
Les propositions complétives sont des propositions subordonnées qui peuvent avoir les mêmes fonctions que le groupe nominal : sujet, complément de verbe, attribut, agent etc.
Toutefois, elle peut aussi prendre la place de sujet. Il existe plusieurs sortes de subordonnées complétives : la complétive conjonctive, la complétive interrogative indirecte, la complétive exclamative indirecte et la proposition infinitive.