Valoriser les devoirs :
➢ Associer aux devoirs satisfaisants un système de récompense qui est simple, immédiat et facile à gérer (Ex. : 15 minutes de son jeu préféré le soir même si l'enfant a atteint les objectifs). ➢ Donner une rétroaction après chacune des tâches accomplies ou chaque étape.
Placer des élèves calmes, et pouvant servir de modèles, près de l'enfant TDAH • Utiliser le tutorat. Un élève peut aider un autre élève à répéter la consigne et revenir sur la tâche. Fractionner le temps de travail et alterner les périodes de travail exigeant avec des périodes où l'enfant peut bouger.
Placer l'enfant en classe de façon à limiter les distracteurs : près d'un élève calme, loin d'une fenêtre, d'une porte, de la poubelle. Segmenter les tâches en éléments successifs. Donner des consignes une à une et fragmenter lorsqu'elles sont longues. Faire reformuler la consigne.
Encouragez-le à expliquer sa pensée. Petit à petit, invitez l'enfant à estimer lui-même le temps qu'il pense nécessaire pour faire tel exercice ou apprendre telle leçon et à se challenger lui-même pour y parvenir. Il pourra être alors maître du Time Timer. À lui de remporter le défi qu'il se sera lancé.
Même si par bienveillance, vous souhaitez aider votre enfant à faire ses devoirs, ne les faites surtout pas à sa place. Laissez-le commettre des erreurs puis prenez le temps de lui expliquer ce qui ne convient pas sans vous énerver. Car c'est en apprenant de ses erreurs qu'on avance !
Punir mon enfant TDA/H ne l'aide pas dans ce trouble. Au contraire la punition risque de lui faire perdre confiance en lui. Et donc il n'aura plus envie de faire d'efforts. Pour aider mon enfant TDA/H, je dirais à l'équipe éducative, qu'il faut appuyer sur les points positifs et oublier les négatifs.
Lorsque l'élève est agité, après la récréation par exemple, incitez-le à faire une activité pour se détendre comme coucher la tête sur son bureau et fermer les yeux, se mettre des écouteurs sur les oreilles, faire quelques exercices d'étirements ou bâiller, écouter de la musique calme, prendre quelques respirations ...
Pour confirmer le diagnostic, plusieurs consultations sont nécessaires auprès du médecin traitant, puis auprès d'un médecin spécialiste du TDAH : pédiatre, neurologue, psychiatre pour enfant, neuropsychologue (spécialiste des troubles du fonctionnement cérébral).
Le trouble déficitaire de l'attention (TDAH) et l'autisme sont des troubles très différents. Pourtant, environ 30% des personnes autistes ont aussi un diagnostic de TDAH. Ces deux conditions ont des symptômes contradictoires.
La pratique d'instruments de musique comme le piano par exemple, peut être très bénéfique pour les enfants TDA/H. En effet, l'apprentissage d'un instrument de musique nécessite une grande concentration.
Faites des exercices simples de relaxation avec lui. Pratiquez la respiration abdominale ou amusez-vous en faisant un peu de yoga ou de méditation. Pour en savoir plus, consultez notre fiche La relaxation par le jeu. Si votre enfant aime la musique, vous pourriez mettre une musique relaxante.
Créer des routines quotidiennes selon votre rythme de travail. Par exemple, faire les tâches qui demandent plus de concentration lors des périodes où vous êtes plus efficace. En soirée, se reposer ou faire les tâches qui demandent peu de concentration. Faire une tâche à la fois pour éviter de vous éparpiller.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Les enfants qui grandissent avec le TDAH sont plus susceptibles d'avoir des difficultés à rester attentifs et sont plus facilement distraits. Certains enfants font face à d'autres symptômes tels que l'hyperactivité et l'impulsivité.
Quels sont les trois types de TDAH ? Les trois types de TDAH sont les suivants : hyperactif-impulsif prédominant, inattentif prédominant et combiné.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.