Commencez la conversation en disant : « As-tu déjà entendu parler d'un pays qui s'appelle Haïti? » ou « Que penses-tu de ce qui se passe en Haïti? » Si l'enfant ne semble pas vouloir en parler, n'insistez pas. Laissez l'enfant exprimer ses inquiétudes. Vos réponses doivent être factuelles, brèves et simples.
Outre dans son entourage, un enfant en difficulté psychologique peut trouver de l'aide auprès de professionnels de santé (médecin, psychologue, rééducateurs) en libéral et dans diverses structures d'accueil, mais aussi dans son établissement scolaire. Psychothérapie, rééducation (orthophonique, psychomotrice, etc.)
Nommer les émotions
En utilisant un langage simple et compréhensible, les parents peuvent aider l'enfant à articuler ses émotions. Par exemple, dire « Je vois que tu es triste » ou « Tu as l'air vraiment fatigué » donne à l'enfant un vocabulaire émotionnel qui facilite la communication.
Encouragez votre enfant à parler en lui posant des questions simples auxquelles il peut répondre par un geste ou un mot comme les questions « Où? » et « Qui? ». Chantez des bouts de comptines ou racontez des bouts d'une histoire qu'il connaît bien et arrêtez-vous à un mot afin qu'il dise la suite s'il en est capable.
Un choc ou un traumatisme psychologique, qui « bloque » l'enfant et le développement de son langage ; Un problème de santé plus grave (traumatisme crânien ou cérébral, épilepsie, sclérose en plaques, etc.).
Le manque de stimulation, la négligence et les abus sont d'autres facteurs qui peuvent avoir une influence adverse sur le développement du langage. Dans tous ces cas, il est important que l'enfant soit référé en orthophonie pour une évaluation complète de ses habiletés de langage et de parole.
L'absence de langage d'un enfant à 24 mois est un signe de quelque chose qui mérite d'être élucidé. Plusieurs raisons peuvent motiver ce retard de langage. Trois pistes doivent être étudiées en priorité : il peut s'agir d'un problème d'audition, d'un trouble spécifique du langage oral, ou d'un trouble autistique.
Patience et Respect du Rythme de l'Autre. La patience est une vertu clé dans la communication avec quelqu'un qui ne veut pas parler. Il est important de respecter le rythme de l'autre et de ne pas forcer la conversation. Parfois, donner du temps et de l'espace à l'autre est la meilleure façon de l'encourager à s'ouvrir ...
Pour aider une personne dépressive, il est essentiel de lui permettre de s'exprimer, d'essayer de la faire parler sans jugement pour savoir ce qui ne va pas. Le proche pourra lui rappeler qu'il est présent pour l'aider, et l'inviter à se livrer pour trouver des solutions.
L'enfant peut être en retrait, s'isoler ou avoir peur. À l'inverse, sa tristesse peut se manifester par de l'agitation, de l'agressivité, voire de l'hyperactivité ou de la provocation ; il se sent impuissant, désespéré, seul ou rejeté.
Ils ou elles ont du mal à se concentrer, montrent peu d'émotions ou sont hypervigilant-es et toujours en état d'alerte. Souvent, ils ou elles n'ont plus envie d'aller à l'école ou de pratiquer leurs loisirs habituels.
Si un enfant ne veut toujours pas parler, prenez le temps de reformuler ses demandes non verbales. Vous proposerez ainsi du vocabulaire et une structure de phrase adéquate. Vous pourriez dire : « Oui, je vois que tu me donnes ton manteau. Je crois que tu veux me dire Aide-moi à mettre mon manteau! »
Si les crises de colère occasionnelles ne signifient pas forcément que votre enfant a un problème, il faut s'inquiéter lorsque sa colère est fréquente et s'accompagne de comportements agressifs et violents.
Un enfant qui ne produit aucun son, aucun babillage à 9 mois qui ne cherche pas à interagir avec les autres, qui reste dans sa bulle à 18 mois ; Un enfant qui ne dit aucun mot à 2 ans ; Un enfant qui ne fait aucune phrase à 3 ans; Un enfant inintelligible à 4 ans doit alerter l'entourage.
Le trouble développemental du langage (TDL), anciennement appelé dysphasie et trouble primaire du langage, est un problème neurologique. Cela signifie que le cerveau des personnes présentant ce trouble fonctionne différemment pour l'apprentissage du langage.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7 % des enfants de 5-11 ans.
Vous pouvez par exemple proposer le jeu Tic Tac Boum à votre enfant. Avec ce jeu pour stimuler le langage, il devra associer le plus rapidement possible un mot avec la carte présentée. Vous pouvez également lui proposer le jeu La course aux mots. Ici, les joueurs doivent faire preuve d'observation et de rapidité.
À l'âge de deux ans et demi, une consultation en orthophonie est recommandée si l'enfant… - ne comprend pas les questions à choix (ex. « Veux-tu du lait ou du jus? ») ; - ne comprend pas la question « Qu'est-ce que c'est? » ; - ne peut pas suivre des consignes simples en contexte (ex.
Lors de la phonation, les muscles qui composent les cordes vocales se rapprochent l'un de l'autre sous contrôle moteur du nerf laryngé inférieur (nerf récurrent), branche du nerf vague (X), puis l'air contenu dans les poumons est expulsé par la contraction des muscles abdominaux.
Le traitement des troubles du langage oral de l'enfant repose essentiellement sur la rééducation orthophonique, très souvent efficace et suffisante. D'autres professionnels de santé peuvent toutefois être associés, en fonction du type de trouble et de sa sévérité.