Comment mettre fin au bail d'un locataire protégé ? Lorsque le propriétaire veut mettre fin au bail qu'il a signé avec un locataire protégé, il doit lui envoyer une lettre de congé. Le courrier doit mentionner le motif pour lequel le bailleur met fin au contrat.
Impossible d'expulser un locataire sans motif valable
Le bailleur n'est pas autorisé à procéder lui-même à l'expulsion de ses locataires. En cas de non-respect de cette obligation, il encourt une sanction pouvant aller jusqu'à 30 000 € d'amende et 3 ans de prison (article 226-4-2 du code pénal).
Lorsqu'un locataire refuse de quitter le logement malgré le congé délivré par le propriétaire, il faudra alors saisir le tribunal judiciaire, notamment par voie de référé, qui est une procédure d'urgence. Le juge statuera alors sur le congé, ainsi que sur la prise d'éventuelles mesures provisoires.
Le relogement d'un locataire protégé handicapé doit répondre à des exigences particulières. En effet, le nouveau bien proposé par le bailleur doit se situer dans le même secteur, être adapté aux capacités financières du locataire, mais aussi répondre à ses besoins compte tenu de son degré d'autonomie.
Depuis le 21 juillet 2023, la protection des locataires âgés aux revenus modestes est étendue à tout locataire percevant l'allocation journalière de présence parentale (loi no 2023-622 du 19 juillet 2023).
Un locataire protégé est une personne de plus de 65 ans qui a des revenus modestes. Son statut lui garantit une protection juridique particulière en matière de location, notamment en ce qui concerne la résiliation du bail par le propriétaire. Le logement doit toutefois constituer sa résidence principale.
Ce qu'il faut retenir
Le droit au relogement oblige les propriétaires à fournir un logement de remplacement lorsque le logement actuel devient inhabitable. Le droit au relogement s'applique également lorsque le propriétaire veut donner congé à des locataires protégés.
Toutefois, il est important de souligner que la loi française protège les locataires en situation de handicap afin de prévenir toute discrimination à leur égard. Un propriétaire ne peut pas expulser un locataire simplement en raison de son handicap.
Pour obtenir la résolution du bail et l'expulsion du locataire, le propriétaire doit prouver qu'il n'a pas été prévenu du changement de destination du logement et que l'usage des locaux loués n'est pas compatible avec leur nature, après avoir fait une constatation par un commissaire de justice.
Le motif légitime et sérieux est une notion créée par la loi en 1989, mais définie de manière vague par le texte. Ce motif légitime et sérieux regroupe les manquements du locataire à ses obligations (non-paiement du loyer, tapage, défaut d'assurance, etc.)
Généralement, après avoir reçu le commandement de quitter les lieux, vous avez 2 mois pour quitter le logement, mais le juge peut avoir réduit ou supprimé ce délai (notamment s'il vous considére comme étant de mauvaise volonté).
Il convient tout d'abord de porter plainte pour violation de domicile, et de prouver qu'il s'agit bien de son domicile. Il convient ensuite de faire constater cette occupation par un officier de police judiciaire. Ensuite, il faudra demander au préfet de mettre en demeure les occupants de quitter le logement.
L'indemnité d'occupation : de quoi s'agit-il (Code civil) L'indemnité d'occupation est une somme d'argent due par le locataire lorsqu'il continue d'occuper le logement après la résiliation du bail par le propriétaire. Il devient alors occupant sans droit ni titre.
Pas d'expulsion si locataire âgé de + de 65 ans, ou est handicapé, ou a à sa charge une personne handicapée. (Article L621-2 du cch)
La raison vient du fait que l'individu, qui ne voulait pas quitter leur logement, était, en réalité, un locataire qui ne payait pas son loyer et était arrivé en fin de bail. «Au regard de la loi, un locataire mauvais payeur n'est pas un squatteur.
Un propriétaire n'a pas le droit de… te faire payer des sommes autres que le loyer. Si tu as pour devoir de payer ton loyer tous les mois, ton propriétaire n'a pas le droit d'exiger d'autres sommes d'argent. De plus, celui-ci n'a pas le droit de t'interdire, ou d'imposer un mode de paiement spécifique.
Qui paie les frais d'huissier pour loyer impayé ? Le commandement de payer étant un acte obligatoire, il est théoriquement à la charge du débiteur donc du locataire (cf. Article L111-8 du Code des procédures civiles d'exécution). On ajoute donc les frais d'huissier aux impayés déjà existants du locataire.
Le propriétaire peut agir dès le premier loyer impayé (s'adresser à la personne qui s'est portée caution, signaler l'impayé à la Caf…). Si ses démarches n'aboutissent pas, il peut résilier le bail et demander l'expulsion du locataire.
Quand un locataire atteint 65 ans et que ses ressources annuelles sont inférieures au plafond en vigueur pour l'attribution de logements sociaux (conditions cumulatives), le propriétaire peut lui donner un congé mais il doit lui proposer un logement équivalent offert à la location dans le voisinage (art.
Il est possible de faire appel à un conciliateur de justice pour faciliter la formalisation d'un accord.). Le bailleur peut décider d'entamer une procédure devant le juge des contentieux de la protection qui se déroule en plusieurs étapes et peut aboutir à la résiliation du bail et à l'expulsion du locataire.
À la suite de l'adoption de la loi du 27 juillet 2023, tous les contrats de location souscrits depuis le 29 juillet doivent comporter une clause de résiliation automatique en cas de non-paiement du loyer ou des charges, ou en cas de non-versement du dépôt de garantie.
L'article 1 définit ainsi une personne handicapée : « Toute personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l'accomplissement d'activités courantes ».
Vous pouvez les récupérer et les transférer en prenant rendez-vous avec l'huissier. Ils sont transportés dans un local par le bailleur (souvent dans un garde meuble, à vos frais). Vous avez alors un mois pour aller les chercher.
Vos droits en tant que locataire : Disposer d'un logement décent et en bon état. Obtenir de la part du propriétaire les grosses réparations dans le logement et la réalisation des travaux et réparations dans les parties communes de l'immeuble. Être informé de la révision du loyer dans le contrat de location.
Allo Expulsion : 0 810 001 505 (numéro Azur, prix d'un appel local depuis un téléphone fixe) du lundi au vendredi de 14h à 16h30.