Il suffit d'arracher les rejets au louchet en travaillant de l'extérieur vers l'intérieur. Les séparer au sécateur au fur et à mesure, en veillant à ce qu'ils soient bien racinés. Éliminer les plus faibles. Repiquer les plants conservés en pépinière.
Ôtez les feuilles de la base de vos boutures ; ne conservez que les quatre plus hautes. Trempez le talon d'une bouture dans le sachet d'hormones de bouturage. Secouez la bouture pour faire tomber le surplus de poudre puis plantez-la aussitôt dans le godet, après avoir préformé un trou à l'aide d'un bâton.
Les lilas se plantent de septembre à mai, en dehors des périodes de fortes gelées. Peu exigeants, ils poussent dans toute bonne terre de jardin, même calcaire, au soleil de préférence.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Couper la tête d'une tige à environ 20 cm. Enlever les feuilles et n'en garder que quelques-unes au sommet de la tige. Plonger le bout de la tige qui sera dans le sol dans une hormone d'enracinement (facultatif, mais suggéré pour les tiges ligneuses). Mettre du terreau humide, mais non détrempé, dans le récipient.
Le bouturage, quelle que soit sa méthode, sert à reproduire une plante à l'identique du pied mère. En général, les mois de mars-avril-mai y sont plus propices, excepté pour les plantes d'intérieur qui peuvent se bouturer toute l'année (et même si le printemps reste plus favorable).
Tenez alors un bol ou un sac sous la branche et secouez les gousses sèches pour récupérer les graines de lilas des Indes. Si vous prévoyez un voyage pendant cette période, enroulez simplement un filet autour des gousses pour récupérer les graines au cas où elles tomberaient pendant votre absence.
Il est conseillé de procéder au drageonnage au printemps, afin d'assurer une meilleure reprise de la plante.
Creusez le sol autour du drageon pour déterminer son point de départ sur la racine de la plante mère. Dégagez le drageon et ses racines et tranchez net le lien avec la plante mère, à l'aide d'une bêche ou d'un sécateur.
Cette technique se pratique au printemps ou en automne. Si le drageon reste en place après la séparation (pour remplacer un vieil arbre, par exemple), faites-la au printemps. Sinon, s'il est replanté ailleurs, il est préférable d'attendre l'automne ou l'hiver.
Le lilas forme de grands arbustes, sa croissance rapide lui fait atteindre rapidement cinq mètres de haut pour quatre de large. Il est donc cultivé au jardin en sujet isolé ou pour former de grandes haies libres et des brise-vent colorés au printemps.
Au bout de 5 ans, vous pourrez entamer une taille légère d'éclaircie. Ainsi, le lilas se taille après la floraison, en supprimant les fleurs fanées particulièrement inesthétiques lorsqu'elles deviennent marron.
Prélevez la bouture de la plante mère. Sectionnez-la sous un œil, à l'aide d'une paire de ciseaux ou d'un sécateur propre, idéalement sous un angle de 45°. Réduisez le feuillage en ne conservant que 3 feuilles en haut de la bouture.
Taillez la branche avec un angle de 45 degrés, en utilisant un ciseau aiguisé. Enfoncez les boutures d'environ deux centimètres (un pouce) dans le substrat. Ensuite nous arrosons généreusement. Gardez le substrat légèrement humide, les boutures commenceront à pousser au bout de quelques semaines.
Le lilas peut se semer au printemps. Le semis se fait simplement, dans un mélange de terreau et de sable, à l'abri, puis lorsque le plant est suffisamment grand (8/10 cm), il est repiqué dans un pot. La mise en terre définitive du lilas se fait en automne ou au début du printemps.
Pour récupérer les graines des gousses, il faudra attendre la fin de la saison. Coupez le pied avec des ciseaux. À l'aide d'une ficelle, accrochez-le la tête en bas pour le laisser sécher. Quand la gousse est bien sèche, récupérez les graines.
Seuls les pieds de quelques années (six-sept ans) commencent à produire des rejets. Il est sage d'attendre la floraison des plus forts de ces rejets pour s'assurer qu'ils sont bien conformes à la plante mère. Travailler après la chute des feuilles, entre novembre et mars.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Les boutures de bois dormant vont être mises en jauge durant tout l'hiver. Aussi, il faut préparer l'endroit qui va les recevoir. Un emplacement au pied d'un mur exposé nord est idéal ; les boutures ne doivent pas avoir la tête au soleil et être protégées des vents !
Les arbustes de jardin comme le laurier-rose, l'hortensia, l'oranger du Mexique, le fuchsia, la sauge et l'aucuba prennent racines aisément dans l'eau. Vous obtiendrez aussi de bons résultats avec les plantes vertes comme la misère, le chlorophytum, le bégonia, le dracaenaet le dieffenbachia.
Si vous voulez réussir votre bouturage dans l'eau, transplantez votre bouture dès l'apparition des racines. Ainsi, les racines se développeront directement dans le substrat, qui est d'ailleurs bien plus adapté à leurs besoins nutritionnels !
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
Coupez la racine sélectionnée délicatement, avec précaution, déterrez-la en gardant le plus de fines racines possible sur elle, et débarrassez-la de la terre. Découpez des tronçons de 5 à 10cm de long en sachant que plus la racine est fine, plus le tronçon devra être long.