Lorsqu'on s'élève en altitude, la température s'abaisse d'environ un degré pour une dénivellation de 180 mètres. En haute montagne, l'été, la température diurne reste souvent au-dessous de 0 degré. Et, s'il fait plus chaud, la neige accumulée fond tout de même difficilement car les nuits sont glaciales.
Explications. Mais pourquoi la couche neigeuse résiste-t-elle à ces rayons ? Tout simplement parce que le ciel est dégagé, ce qui implique d'autres rayons invisibles. « La neige renvoie les rayons du soleil, donc celui-ci ne la chauffe pas.
Pour deux raisons : la première, il fait plus froid en montagne que près des zones de plaine. Les précipitations neigeuses qui se forment dans les nuages vont rester sous forme de neige jusqu'au moment où les flocons toucheront le sol. S'ils vont vers des altitudes plus basses, ils se transforment en pluie.
On appelle cela les ''neiges éternelles''. Si la neige ne fond pas en été, c'est d'une part en raison de l'altitude élevée de ces montagnes. En effet, plus on monte en altitude, plus la température baisse, et donc plus il est difficile pour la neige de fondre.
S'il fait +4°C et que le point de rosée est bien au-dessus de 0°C, la neige fond à une vitesse effarante ! S'il fait +4°C, mais que le point de rosée est à -8°C, la neige ne fond presque pas dans ces conditions, malgré les +4°C et le soleil probablement présent !
La pluie est également efficace pour faire fondre la neige. En effet, la goutte d'eau est plus chaude lorsqu'elle atteint le sol. Elle s'infiltre ainsi dans le couvert neigeux en profondeur. Toutefois, l'efficacité de la pluie pour accélérer la fonte dépend de la température de l'air.
«Cela dépend de la température qu'il fait au niveau de l'air et du sol», explique à 20 Minutes Cyrille Duchesne, prévisionniste à La Chaîne Météo. Il faut que celle-ci tourne autour de 0°C et cela ne se joue à rien: dès qu'on atteint 1°C, «cela ne tient pas», indique notre expert.
La neige éternelle, appelée aussi neige permanente est la couverture neigeuse des sommets qui ne font pas, même pendant l'été. À force de s'accumuler et de s'entasser, cette neige devient compacte et se soude pour se transformer en une masse de glace.
Dans le cas des troncs poussant individuellement, c'est la chaleur du soleil qui fait chauffer l'écorce foncée plus rapidement que la neige autour qui crée cet effet. Ainsi, les journées ensoleillées, le tronc foncé est plus chaud que son environnement immédiat et fait fondre la neige.
Quand le cristal devient trop lourd, il tombe alors lentement vers le sol. Et c'est là, dans leur chute, que les cristaux se collent entre eux et deviennent des flocons plus ou moins gros. Si la température s'adoucit, les flocons de neige fondent et se transforment en gouttes d'eau : c'est la pluie.
Toutefois, elle peut atteindre 12 km au-dessus du point le plus profond des océans, soit une chute de neige plus haute sous la mer que dans le ciel. Ces flocons sont des agrégats d'autres particules plus petites, biogéniques et minérales, produites en surface par le plancton dans les océans.
Nous en avons déduit que la neige, c'est de l'eau gelée. Les gouttes de pluie, quand il fait froid, forment des flocons (solides). La neige fond sous l'effet de la chaleur et se transforme en eau (liquide).
En moyenne, on trouve de la neige dès 800 m avec des quantités très variables selon les massifs.
Le cerveau est donc susceptible de confondre une alerte gelure avec une alerte brûlure. Toutefois, le simple fait de constater que nos mains sont plongées dans la neige peut rétablir la vérité. Le froid ne brûle donc pas ? Non, mais à l'extrême il gèle et finalement, pour nos cellules, le résultat est le même.
La plus courante en montagne est la neige sèche, légère et poudreuse, qui se forme par temps très froid. La neige humide, qui tombe entre 0 et - 5 °C, est la plus contraignante, car elle est collante et lourde. C'est la plus fréquente en plaine. La neige mouillée tombe entre 0 et 1 °C.
Ces scientifiques, dont les travaux viennent de paraître dans la revue scientifique The Cryosphere, laissent entendre que le manteau neigeux pourrait se réduire jusqu'à 70 % dans les Alpes françaises d'ici 2100.
Ainsi, la sève pourra circuler librement au printemps. Dès le mois de janvier et jusqu'à fin février, parfois même jusqu'en mars, la croissance des arbres est relancée au niveau de leurs bourgeons. Elle est alors si lente qu'elle reste invisible. Paradoxalement, c'est le froid qui va lever cette phase de dormance.
On peut donc prévoir de la neige dès que la température au sol est inférieure à 0 °C ? Ce n'est pas si simple, car la chute de neige est un phénomène assez complexe. Lorsqu'il neige en plaine en France, la température au sol est, il est vrai, le plus souvent comprise entre -5 °C et +1 °C.
Pour pouvoir fleurir et commencer à pousser à temps au printemps, les arbres préparent leurs bourgeons dès la fin de l'été. Ces bourgeons «hibernent» ensuite pendant la saison froide. Les spécialistes disent qu'ils sont en «dormance».
La France compte quatre domaines de ski d'été, tous situés dans les Alpes, sur des glaciers à plus de 3000 mètres d'altitude : – Val d'Isère et son glacier du Pissaillas, – Tignes et le glacier de la Grande Motte, – Les 2 Alpes et le glacier du même nom, – l'Alpe d'Huez sur le glacier du Pic Blanc.
SI les glaciers disparaissent, la neige – elle – est toujours là, par intermittence. Dans la zone la plus élevée du Kilimandjaro, les températures moyennes restent négatives et toute précipitation s'y fait généralement sous forme de neige.
L'étage nival, formé de neige, domine à plus de 3000m d'altitude et se distingue par son manteau neigeux qui persiste toute l'année. Il s'agit de la zone d'approvisionnement des glaciers. En partie supérieure, cet étage est uniquement colonisé par des champignons et des cryptogames (mousses, lichens, algues).
Le froid tuera les bactéries présentes sur le tapis. Comme quoi la neige ne sert pas qu'à faire du ski !
Pour que ce phénomène se produise trois conditions doivent être réunies : des températures très basses (inférieures à 0 °C) ; la présence de vapeur d'eau ; la présence de minuscules particules volatiles (poussière, sable, cendre, etc.).
Une année sur deux, on enregistre les premiers flocons de neige avant la fin septembre aux points les plus nordiques et avant la fin octobre au centre du Bouclier laurentien. En moyenne, la première neige arrive le 7 novembre à Québec et à Sherbrooke et trois jours plus tard dans la métropole.