Ainsi, si l'un des époux souhaite vendre le bien immobilier et que l'autre époux s'y oppose, le premier époux peut saisir le Juge aux Affaires Familiales du Tribunal de Grande Instance compétent par le biais d'une requête aux fins d'être autorisé à vendre seul ledit bien ou par le biais d'une procédure d'urgence.
Si un co-indivisaire s'oppose à la vente, les autres indivisaires peuvent saisir le tribunal pour demander la vente du bien. Un notaire sera chargé d'informer l'indivisaire réfractaire et, en cas de non-réponse ou de refus, une procédure judiciaire peut être engagée pour forcer la vente.
Vous pouvez saisir le juge aux affaires familiales du Tribunal Judiciaire en cas de refus de votre conjoint afin d'obtenir son autorisation de vendre la maison commune. Pour cette démarche, le concours d'un avocat est de mise. Ensuite, il incombera au tribunal de désigner un notaire spécialiste en droit de partage.
Pour ce qui concerne la vente d'un bien propre, le propriétaire pourra donc le vendre sans avoir besoin de l'accord de son conjoint. S'il s'agit d'un bien commun ou d'un bien acquis en indivision, l'accord de l'ensemble des parties sera nécessaire.
Si le logement des ex-époux est considéré comme bien propre de l'un d'entre eux, son propriétaire peut s'opposer à la vente de ce bien immobilier après le divorce. Dans les faits, seul son propriétaire pourra décider ou non de vendre, sans que l'ex-conjoint ne puisse s'y opposer.
Lors d'un divorce, ce sont les deux ex-époux qui paient les frais de notaires en cas de rachat de soulte, de manière équitable. Les frais de notaire sont donc divisés en deux sauf si les ex-conjoints en ont décidé autrement à l'amiable.
Le conjoint qui a la garde des enfants est souvent prioritaire pour conserver le logement, car l'intérêt des enfants est pris en compte. En revanche, si l'un des conjoints a abandonné le domicile conjugal, il est peu probable qu'il soit prioritaire pour racheter le logement à l'issue de la procédure de séparation.
Ainsi, en cas de séparation d'un couple avec une maison ou un appartement, les fruits de la vente reviennent à 50/50 aux ex-époux, et ce, peu importe ce qu'ils ont apporté pour le financer. De la même manière, en cas de rachat de soulte, l'époux cédant est en droit de réclamer 50 % de la valeur du bien.
Si un époux souhaite racheter la maison en cas de divorce, il doit se tourner vers un notaire avec la convention de divorce contresignée par les avocats. Le notaire établit alors un état liquidatif sur le patrimoine immobilier commun acquis par les époux, dès lors qu'il y a au minimum un bien immobilier en jeu.
Il vous suffit d'établir une convention de partage. Cette convention pourra s'inspirer du règlement transactionnel applicable dans le cadre du divorce par consentement mutuel. En cas de désaccord, vous devez demander au tribunal d'ordonner un partage judiciaire de vos biens.
En principe, la vente immobilière entre conjoints est interdite par la loi. Historiquement, cette mesure légale s'explique par la nécessité de prévenir l'influence d'un époux sur l'autre. Elle est également censée empêcher la collusion entre époux dans le but d'échapper à des créanciers.
Par ailleurs, vendre avant le divorce permet d'éviter les frais de notaire pour la répartition des biens immobiliers et mobiliers. Bon à savoir : Il vaut mieux éviter de donner la raison de vente aux potentiels acquéreurs. En effet ils essaieront de négocier au plus bas du fait de la nécessité de vendre rapidement.
L'article 815-5-1 du Code civil permet aux indivisaires qui représentent au moins les deux tiers des droits indivis de vendre le bien immobilier, malgré le refus d'autres indivisaires. Les indivisaires ont alors l'obligation d'informer celui ou ceux qui n'ont pas pris part à la décision.
Le renoncement de la soulte doit se faire auprès d'un notaire qui valide le partage de la communauté et sa liquidation. Il doit également veiller à ce que la décision de l'un des ex-époux de refuser la soulte n'est pas le signe d'une donation dissimulée, ce qui est illégal.
Vous allez devoir procéder à ce qu'on appelle le rachat de soulte, c'est-à-dire racheter sa part de la propriété. Cela signifie que vous allez généralement avoir besoin d'un crédit immobilier, voire reprendre sa part de l'emprunt si le bien n'était pas entièrement payé.
Une fois que vous connaissez la valeur de votre bien immobilier, vous pouvez estimer le montant de la soulte de la manière suivante : (Valeur du bien / 2) – (Capital restant dû / 2).
Avec un rachat de soulte avant divorce, l'une des deux personnes peut racheter la part de l'autre afin de devenir l'unique propriétaire du bien. L'opération doit se faire obligatoirement par l'intermédiaire d'un notaire.
La femme séparée de corps cesse d'avoir pour domicile légal le domicile de son mari. Néanmoins, toute signification faite à la femme séparée, en matière de questions d'état, devra également être adressée au mari, à peine de nullité.
Pour être bénéfique, la cohabitation doit donc se dérouler dans un grand respect mutuel, et dans un climat apaisé. Cela implique que les ex-conjoints aient gardé de très bonnes relations. Ils doivent également avoir effectué un travail pour accepter la fin de la relation amoureuse et se pardonner l'un l'autre.
En fait, le conjoint de fait qui est signataire du bail ou propriétaire de la maison peut, à n'importe quel moment, décider de mettre l'autre dehors sans aucune forme d'avertissement en appelant simplement la police ou en l'expulsant lui-même.
Les époux sont copropriétaires de la maison
L'époux non-propriétaire qui vit dans la maison contribue normalement aux dépenses en fonction de ses moyens. L'époux qui s'est engagé à payer une somme d'argent a intérêt à s'assurer qu'elle soit payée.
Dans tous les cas, vous devez faire appel aux services d'un avocat. Le prix moyen d'un avocat pour un divorce par consentement mutuel se situe entre 1000 et 4000 euros (amiable). Pour un divorce contentieux, les coûts varient de 2000 à 8000 euros.
La soulte, d'un point de vue juridique, est la somme d'argent qui doit être payée par la personne qui, lors d'un partage (divorce ou héritage), reçoit une part dont la valeur est plus importante que celle à laquelle ses droits lui permettent de prétendre.
Cession des droits dans l'indivision
Les autres indivisaires restent prioritaires pour acheter la part que vous cédez. En effet, tout indivisaire peut, dans le délai d'1 mois qui suit la notification, vous faire savoir qu'il reprend votre part aux prix et conditions qui lui ont été notifiés.
La vente d'un bien en indivision nécessite normalement l'accord de tous les indivisaires. Ils doivent décider du prix de vente d'un commun accord et de la règle de partage.