POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
On utilise pour cela des médicaments dits « immunosuppresseurs ». Chaque patient greffé se voit administrer un traitement combinant plusieurs molécules avec différents modes d'action, qui conditionne sa survie et sa qualité de vie. La combinaison médicamenteuse est adaptée en fonction du type de greffe.
Ce rejet va dépendre essentiellement de la réaction immunologique du Receveur contre l'organe greffé. Cette réaction de défense immunologique développée par le Receveur est très proche de celle générée au cours de la défense contre une infection.
Une fois le rejet diagnostiqué, comment le traiter ? Il existe des médicaments : les immunosuppresseurs. Ce sont des molécules qui touchent le système immunitaire pour empêcher toute réaction de rejet contre le greffon.
Il existe deux types de rejet : le rejet aigu, qui correspond à la réponse immunitaire décrite ci-dessus ; le rejet chronique, ou maladie chronique du greffon. Cela peut être un organe, un tissu ou encore des cellules. , qui apparaît plusieurs années après la greffe.
Quelles sont les conditions pour qu'une greffe réussisse ? Il faut : - D'une part, greffer un tissu ou un organe dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches de celles du receveur : c'est la compatibilité tissulaire. - D'autre part, maîtriser les phénomènes inéluctables de rejet.
Rejet aigu – rejet chronique
Après une greffe, le système immunitaire du receveur tend inévitablement à détruire le greffon, élément étranger à l'organisme. Et ce, avec d'autant plus de force que les groupes tissulaires du donneur et du receveur sont éloignés.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
Fait de refuser, de ne pas admettre ; abandon : Le rejet d'une requête. 4. Jeune essaim d'abeilles qui abandonne la ruche natale.
Lors d'un rejet, le système immunitaire adaptatif joue un rôle central et c'est pourquoi la plupart des médicaments immunosuppresseurs ciblent ce système. Le rejet hyperaigu est provoqué par des anticorps préexistants qui se fixent aux cellules endothéliales du greffon et activent le système du complément.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
Se dit d'une substance qui s'oppose au phénomène de rejet de greffe.
Le rejet d'une greffe
Une réaction de rejet est due aux cellules T4 ou T helpers du receveur qui reconnaissent un CMH étranger sur les cellules du donneur. Les cellules T4 activent d'autres cellules du système immunitaire qui peuvent ensuite s'attaquer au greffon.
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
La réussite d'une greffe dépend de la compatibilité HLA
Plus le typage HLA sera proche, plus grande sera la réussite de la greffe, car parfois le traitement antirejet ne suffit pas. En général, il faut qu'au moins 6 à 10 antigènes soient compatibles, l'idéal était une compatibilité de 6/6 ou de 10/10.
Les organes les plus souvent greffés sont le rein, le foie, le cœur et les poumons.
La maladie du greffon contre l'hôte (GVHD, d'après son acronyme anglais) est une complication grave de l'allogreffe de cellules souches. Une allogreffe de cellules souches est un traitement pour un grand nombre de maladies génétiques et de cancers du sang comme la leucémie et le lymphome.
Le greffon prélevé peut être attribué à une équipe, c'est-à-dire à la population des malades dont elle a la charge, soit en raison de sa proximité géographique du lieu de prélèvement (répartition « locale »), soit par un système de tour de rôle.
La complication précoce la plus grave de la greffe est la thrombose, qui signifie que l'artère ou la veine se bouche. Il est très rare qu'elle puisse être traitée efficacement, elle explique 0,5 à 2 % des pertes de greffons. Des sténoses peuvent aussi se produire.
Un seul donneur permet souvent de greffer plusieurs malades. Parmi les malades qui peuvent être amenés à recevoir un jour une greffe d'organes, on rencontre des personnes atteintes de malformation cardiaque, de mucoviscidose, d'insuffisance rénale terminale, de certains cancers…