Plonger le bout de la tige qui sera dans le sol dans une hormone d'enracinement (facultatif, mais suggéré pour les tiges ligneuses). Mettre du terreau humide, mais non détrempé, dans le récipient. Faire un trou avec un crayon. Mettre la bouture dans le trou.
Coupez un rameau feuillé non fleuri long de 10 cm. Supprimez les feuilles inférieures, coupez en deux les feuilles supérieures restantes si elles sont grandes ou laissez-les intactes si elles sont de petite taille. La ou les feuille(s) restante(s) sert à poursuivre l'activité biologique de la plante.
Coupez un rameau.
Cherchez une tige vigoureuse et sans signe de maladie en haut de la plante mère. Coupez-la à sa base avec un sécateur X Source de recherche . Chaque bouture doit avoir une longueur d'environ 10 à 15 cm X Source de recherche . Cherchez des rameaux jeunes et fins, idéalement avec de nouvelles pousses.
Les avantages du bouturage dans l'eau
Le bouturage dans l'eau est la méthode la plus simple, efficace, économique, ludique et particulièrement adaptée pour les jardiniers en herbe, avec une simple extrémité de tige placée dans de l'eau pour déclencher l'apparition de racines.
Faites tremper votre bouture dans votre récipient d'eau et placez-la ensuite dans un endroit plutôt chaud et surtout lumineux, aux alentours de dix-huit à vingt degrés. Ensuite, patientez en surveillant régulièrement l'apparition des racines et leur évolution.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Le laurier-rose, la bignone, le lilas, le saule, les hortensias, les géraniums sont également bouturables de cette façon, mais il y a moins de réussite. C'est entre avril et septembre que vous réaliserez ces boutures.
De Mai à Juin : le bouturage des tiges de l'année (encore vertes), pour des herbacées ou plantes vivaces comme le millepertuis, les chrysanthèmes, l'hortensia… Le bouturage des plantes grasses s'effectue également à la fin du printemps.
Dans un verre transparent, disposez la bouture dans l'eau – si possible, placez aussi un morceau de charbon de bois pour éviter le pourrissement des racines à venir ; sinon changez l'eau régulièrement. À l'apparition des premières racines, surveillez bien les boutures.
Taillez la branche avec un angle de 45 degrés, en utilisant un ciseau aiguisé. Enfoncez les boutures d'environ deux centimètres (un pouce) dans le substrat. Ensuite nous arrosons généreusement. Gardez le substrat légèrement humide, les boutures commenceront à pousser au bout de quelques semaines.
Creusez la terre à une vingtaine de centimètres du pied de l'arbuste afin de faire apparaître les racines. Avec un sécateur affûté et bien propre, prélevez un morceau de racine. Recouvrez immédiatement de terre les racines que vous avez dénudées et arrosez-les copieusement.
Une tige "bien aoûtée" est complètement lignifiée : elle a souvent perdu sa couleur verte pour virer au brun ou au beige, et elle s'est rigidifiée. Selon les plantes, les boutures réussissent mieux sur tige herbacée, semi-aoûtée ou aoûtée, selon la capacité du bois à émettre des racines.
On coupe la tige en biais du bas vers le haut, d'une coupe nette. On prélève une tige de 10 à 15 cm juste sous une feuille, un nœud ou un bourgeon. Avant de placer la bouture dans l'eau ou la terre, on élimine les feuilles du bas de la tige. Il n'en restera que quelques-unes en haut de la tige.
Il est possible de faire pousser des plantes sans terre. Celle-ci est alors remplacée par un substrat neutre (billes d'argile, sable, feutre horticole…), voire même par de l'eau. C'est ce qu'on appelle l'hydroponie ou hydroculture.
Le bouturage est le mode le plus courant de multiplication végétative. Les boutures peuvent être obtenues à partir de racines, de tiges ou de feuilles, ou bien de drageons ou de rejets. Une bouture est une partie de tige ou de branche d'une plante, qui possède plusieurs bourgeons.
Comment puis-je savoir si ma bouture a pris ? Dans l'eau, il suffit d'observer la formation de racines. Dans le substrat terreux c'est un peu plus compliqué, une erreur fréquente chez le jardinier impatient consiste à tirer la tige pour voir si des racines se sont formées.
La meilleure méthode pour prélever des boutures est de tenir les petites boutures contre la plante mère et de placer les stolons dans un petit pot avec de la terre à proximité de la plante mère. De cette façon, la jeune plante s'enracinera plus rapidement.
On maintient un bon niveau d'humidité
Il est important de maintenir la terre humide, mais pas complètement détrempée. Trop d'eau peut faire pourrir les racines et la bouture finit par mourir. Au contraire, si vous n'arrosez pas suffisamment, les racines sèchent et c'est également la fin de la plante.
Le milieu de culture idéal est composé de tourbe blonde sans engrais mélangée à de sable de rivière, éventuellement de la vermiculite. Une fois installés, les boutures apprécient une atmosphère confinée, à l'étouffée, pour limiter l'évapotranspiration et donc la déshydratation des tissus, ceci jusqu'à leur rempotage.
Bouture à partir des tiges : abutilon, acalypha, aeonium, alocasia, aporocactus, bégonia (de Bower), chamaecereus, cissus, citrus (calamondin, citronnier, mandarinier), coléus, columnea, crassula, croton, cuphea, cyperus, dipladénia, dracaena, euphorbia, ficus, fuchsia, gynura, hibiscus rosa-sinensis, hoya, impatiens, ...