Le principe est simple. Transmettre son bien immobilier en pleine propriété à ses enfants, par acte de donation, revient à transmettre unilatéralement la totalité de sa propriété. Il y a alors un transfert définitif du titre de propriété du donateur envers le donataire (le bénéficiaire).
Vous devez adresser le formulaire en double exemplaire à votre service fiscal départemental chargé de l'enregistrement. Le paiement des droits de donation s'effectue en même temps que la déclaration. votre déclaration ne sera pas accessible dans votre espace personnel sécurisé sur le site de l'administration fiscale.
Outre les droits dus au fisc, la donation donne lieu à des frais de notaire, basés sur la valeur du bien en pleine propriété. Ces frais sont dégressifs : 4,9 % de 0 à 6 500 €, 2 % de 6 501 à 17 000 €, 1,3 % de 17 001 à 60 000 € et 1 % au-dessus de 60 000 €.
La donation peut être effectuée en franchise de droits tous les quinze ans. Toutefois, pour bénéficier des abattements, la donation doit respecter des plafonds de 100 000 euros pour chacun des enfants et 30 000 euros pour chacun des petits-enfants.
Pour réaliser une donation de son vivant à son fils, il existe plusieurs solutions. La première est l'achat scindé soit un démembrement de propriété. L'usufruit revient aux parents et la nue-propriété au fils. D'ailleurs, l'achat au nom de votre fils est autorisé légalement.
La donation d'un bien immobilier à son fils unique, un de ses fils ou sa fille donne droit à un abattement de 100 000 € par enfant sur la valeur du bien cédé. Cet abattement est renouvelable tous les 15 ans et s'applique au don de chaque parent de l'enfant bénéficiaire.
Mettre une maison au nom de son enfant : notion de donation ? Il existe une pratique notariale qui n'est pas illégale, consistant à acquérir de son vivant un bien immobilier (appartement, villa etc…) et le mettre au nom de l'un de ses enfants.
Il n'y a pas d'âge limite dans la loi pour une donation, et donc toute personne "saine d'esprit" peut réaliser une donation après 80 ans.
La donation doit être déclarée à l'administration fiscale même si elle n'est pas imposée. Vos enfants et petits-enfants peuvent effectuer en ligne, en se connectant à leur Espace particulier, la déclaration du don reçu (s'il s'agit d'un don d'argent, actions, obligations, objets d'art).
Le plus gros avantage est que la donation supprime les droits de succession sur les biens donnés pour les héritiers. Les droits de mutation sont payés au moment de la donation ce qui permet de profiter d'abattements et d'un barème plus avantageux.
La donation est avantageuse : elle permet d'anticiper la transmission du patrimoine qui a lieu en principe lors de la succession. Certains types de donation donnent lieu à des abattements fiscaux : la donation de son vivant ou le don familial dans le cadre de la loi TEPA succession.
Ils sont exonérés de droits de donation sur les dons reçus en numéraire : Paiement en argent, qui peut être sous forme d'espèces, de chèques, de virements, etc., y compris par une collecte en ligne. En cas de décès, leurs proches bénéficient de l'exonération dans les mêmes conditions.
Il est possible de donner une somme d'argent à un membre de la famille sans payer de droits de succession, si les conditions suivantes sont remplies : Donateur âgé de moins de 80 ans. Donataire majeur ou émancipé Limite de 31 865 € tous les 15 ans.
L'objectif d'une donation de son vivant doit être de commencer à léguer une partie de son patrimoine à ses héritiers (enfants, conjoint, petits-enfants, neveux, etc.) afin d'en optimiser la fiscalité et de leur en faire profiter dès maintenant.
Ainsi, si la donation s'élève à 100 000 euros, les frais de notaire coûteront 488 euros.
Transmettre son patrimoine de son vivant peut se faire par divers moyens. Il est possible de faire des donations, de souscrire à des assurances spécifiques telles que l'assurance-vie ou l'assurance-décès. Un don manuel (don d'argent) constitue aussi une transmission de patrimoine.
Le notaire rédige la donation en minute. Cet acte constitue l'original daté et signé par le donateur, le donataire et le notaire. Ce document est conservé en l'étude du notaire. La donation étant un acte solennel, elle doit obligatoirement être reçue par le notaire en personne, et non par l'un de ses collaborateurs.
Faire don de ses parts ou actions de son entreprise avant 70 ans vous permettra de bénéficier d'un abattement fiscal de 75 % et d'une réduction de 50 % des droits de donation. Soumis à condition, ce dispositif fiscal est très avantageux pour vos descendants.
La donation est alors dite « avec réserve d'usufruit ». Cette technique permet au donateur de conserver la jouissance du bien (droit de l'utiliser et d'en percevoir les loyers), tout en réalisant la transmission de son patrimoine. Sur le plan fiscal, l'avantage est la limitation des droits de mutation à payer.
Notaires et professionnels de l'ingénierie patrimoniale préconisent d'attendre 45, voire 50 ans au moins. Pour plusieurs raisons. Avec l'allongement de la durée de vie, il est important de ne pas se «dépouiller» trop tôt, afin de pouvoir faire face à tous les aléas et coups durs de la vie.
Normalement, c'est l'usufruitier qui s'acquitte de la taxe foncière. Lorsqu'un bien est démembré après une succession ou un décès, la propriété immobilière est partagée. Donc, le nu-propriétaire a le droit de disposer du bien démembré, mais c'est la personne qui jouit de l'usufruit qui en perçoit les revenus.
La donation d'un bien immobilier au sens strict
C'est une donation irrévocable et donc définitive. Au jour de l'acte, sauf disposition contraire, la personne désignée comme donataire devient propriétaire de l'ensemble du logement concerné.