Une astuce supplémentaire peut être utilisée pour vous assurer de créer une double combustion. Allumez le feu en ouvrant à fond les deux arrivées d'air, puis chargez-le correctement. Vous pouvez ensuite fermer l'arrivée d'air primaire et gérer la double combustion uniquement avec l'arrivée d'air secondaire.
Pour pouvoir obtenir une double combustion, la température moyenne au sein de la chambre de combustion doit être de 600 °C. Cela permet au gaz de s'enflammer correctement. Le poêle à bois à post combustion doit aussi disposer d'un foyer étanche.
Principe de la double combustion du bois
Un poêle à double combustion présente une seconde arrivée d'air. Celle-ci assure l'alimentation en comburant qui va permettre au gaz de s'enflammer. Lorsque les gaz brûlent, un maximum d'énergie et donc de chaleur est produit.
Les points clés d'une combustion optimale
Une fois le feu allumé, il est important que la température du foyer ne retombe pas sous les 250 +C. Pour cela, réduisez l'arrivée d'air extérieur et évitez de mettre un trop grand nombre de grosses bûches encore froides. Vous risqueriez de voir votre feu s'étouffer.
La triple combustion permet de brûler les particules et les gaz contenus dans les fumées. Elle améliore le rendement de votre insert, économise du bois et rend la combustion plus propre. Les organes de manœuvre discrets et faciles d'utilisation privilégient la vision panoramique du feu.
Les braises rayonnent une chaleur plus homogène et constante que les flammes d'un feu. Elles sont souvent utilisées en cuisine pour trois raisons différentes : Leur combustion ne dégage que du CO2 (ou presque). Les fumées ne sont quasiment pas toxiques, alors que ce n'est pas le cas des combustions primaires.
l'incendie, si la combustion est mal contrôlée ; l'asphyxie, si la combustion est réalisée en local fermé non ventilé ; l'intoxication, si l'expérimentateur n'est pas informé de la possible émanation de polluants.
Recouvrir les bûches de cendres. Cette astuce est particulièrement efficace si vous souhaitez faire durer votre feu de cheminée toute la nuit. Pour cela, il suffit de recouvrir les bûches avec de la cendre une fois que le feu est bien pris. Cela évite que le bois ne brûle trop vite et conserve durablement les braises.
Éviter le bois d'arbres résineux
Sapin, pin, mélèze, épicéa sont des bois qui brûlent trop rapidement parce qu'ils sont riches en sève. Leur rendement en chauffage est donc faible.
Cela peut s'expliquer de deux manières : soit le bois a un taux d'humidité supérieur à 20 % et ne réunit pas les bonnes conditions pour une combustion, soit vous avez fait le mauvais choix d'essence de bois.
L'incendie est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l'espace. Pour qu'un incendie survienne, 3 conditions doivent être réunies : la présence d'un combustible, celle d'un comburant (en général, l'oxygène de l'air) et celle d'une source d'inflammation (étincelle, flamme, chaleur…).
Le poêle à bois turbo est un appareil de chauffage innovant et efficace, avantageusement économique et respectueux de l'environnement. De petit format, il permet une combustion totale de toutes les essences de bois, pour des performances énergétiques optimales.
Habituellement l'installation d'un poêle à bois ou d'un poêle à granulés nécessite un conduit d'évacuation des fumées. Toutefois il est possible de poser un poêle à granulés (ou à pellets) dans votre salon même si celui-ci ne dispose pas d'un conduit de cheminée.
Le réglage de la flamme
Il faut savoir que les grandes flammes consomment davantage d'énergie que les braises. Un feu peu intense permet donc de ralentir la consommation des granulés et ainsi d'économiser jusqu'à 10% de la consommation d'énergie !
Choisir des essences à fort pouvoir calorifique
Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent. Le pouvoir calorifique du châtaignier, de l'acacia et des fruitiers reste intéressant : 1 700 kWh par mètre cube apparent.
Les bois provenant de feuillus durs sont ceux qui produisent le plus de chaleur et brûlent le plus longtemps. Ces bois sont donc à privilégier, pour profiter d'un beau feu, sans devoir remettre des bûches sans cesse : chêne, hêtre et charme, mais également orme, frêne, érable…
Entrechoquer deux bûches, un moyen très simple pour vérifier que le bois est sec ! Si le bruit est sourd, alors elles sont encore humides. Si elles sont sèchent, le bruit sera clair et aigu. A l'allumage, un bois sec s'enflamme rapidement et la montée en température est rapide.
Bon à savoir : Toujours laisser un fond de cendres dans le poêle (1 à 2 cm) ; il optimise le maintien des braises (donc vous donne plus d'inertie) et protège la sole foyère.
Entretenir le feu
Une fois que votre feu a bien pris, il ne faut pas oublier de l'alimenter régulièrement pour éviter qu'il ne s'éteigne ! Pour cela, il suffit de remettre une bûche de temps en temps et de souffler dessus doucement, soit par vous-même, soit avec un soufflet de cheminée.
2 à 3 m³ par an environ pour un usage occasionnel ; 4 à 6 m³ par an pour un chauffage au bois combiné avec une autre énergie ; 8 à 12 m³ par an pour un chauffage au bois exclusif.
Si la flamme est bleue (pour du méthane ou du butane), la combustion est complète. Si la flamme est jaune, la combustion est incomplète.
Une vitre est encrassée, du noir sur les parois, des morceaux de bois non consumés, sont les signes d'une mauvaise combustion, de perte d'efficacité et aussi de pollution.
Le monoxyde de carbone, reconnu comme le toxique majeur car toujours présent dans les incendies, est mortel en moins de cinq minutes à 1 % de présence dans l'air (cf.