L'hypotypose est une figure de style qui consiste à décrire de manière précise un objet ou une scène, développer de façon imagée une partie du récit et le rendre vivant. À l'instar de l'accumulation, l'hypotypose multiplie les éléments descriptifs du récit en donnant des détails.
L'hypotypose [i. pɔ. ti. poz] (du grec ancien ὑποτύπωσις/hupotúpôsis, « ébauche, modèle ») est une figure de style consistant en une description réaliste, animée et frappante de la scène dont on veut donner une représentation imagée et comme vécue à l'instant de son expression.
L'ekphrasis est ainsi la description d'un objet, méticuleuse au point de le rendre présent sous la forme choisie par l'auteur. La définition au sens le plus restreint ne s'applique qu'à une œuvre d'art ou représentation iconographique stricto sensu.
L'ekphrasis est une description précise et détaillée (grec ancien ἐκφράζειν, « expliquer jusqu'au bout »). Le concept est à ses débuts synonyme d'hypotypose avant de voir son sens se restreindre à la description des œuvres d'art.
Pour le reformuler autrement, l'hypallage consiste à lier deux termes syntaxiquement alors qu'on s'attendrait plutôt à voir l'un des deux lié à un troisième terme présent à proximité dans le texte. Exemple : Un vieillard en or avec une montre en deuil. (Plutôt que la montre en or et le vieillard en deuil).
La prosopopée est une figure de style qui consiste à faire parler un mort, un animal, une chose personnifiée, une abstraction. Cinq petites lettres et puis s'en vont. Je nais dans ce « petit truc » inexplicable, dans l'impatience interdite, dans la soif et le manque de l'autre.
Une figure de style est un procédé qui agit sur la langue et crée un effet de sens ou de sonorité. ♥ La personnification : elle attribue des caractéristiques humaines à un objet, un animal...
Il existe de nombreuses figures de style, chacune avec ses propres caractéristiques et effets, mais quelques exemples courants incluent la métaphore, la comparaison, l'anaphore, l'antithèse, l'hyperbole, la litote, la personnification, l'allitération, l'assonance et la répétition.
L'épiphore : Reprise d'un mot ou de plusieurs mots en fin de phrase, de strophe ou de paragraphe. Le parallélisme : Structure parallèle de deux énoncés. La gradation : Succession de termes d'intensité croissante (gradation ascendante) ou décroissante (gradation descendante).
La métonymie est une figure de style de substitution qui consiste à remplacer un terme par un autre qui lui est associé. On retrouve cette figure de style dans différents types de textes. « C'est que mon père est dans l'armée et qu'il est souvent en mission.
La métonymie permet d'attribuer des sens nouveaux aux mots et d'enrichir le vocabulaire. Désigner par le mot verre un gobelet en verre dans lequel on boit, est bien une métonymie ; le lien logique sous-entendu est l'objet pour la matière dont il est composé.
sauf si le rendez-vous a lieu entre deux architectes par exemple, il s'agit encore d'une métonymie : on va voir un film au cinéma, on ne va pas construire un cinéma… signifie que l'on croise les épées. Ici, la métonymie établit une relation entre l'objet et la matière.
Un euphémisme consiste à employer une expression atténuée pour rendre une réalité moins brutale. Il évoque le concept plus que le fait. Soit il met l'événement à distance par un effet de dilution, soit il se centre sur l'un des aspects qui caractérise le fait ou le nom. Il nous a quittés, sous-entendu, il est mort.
La synecdoque est une figure de substitution, car elle crée un rapport d'équivalence entre deux éléments. Elle permet de faire ressortir une caractéristique de la réalité qu'elle représente pour en dégager un sens, parfois mélioratif ou péjoratif. Ainsi, elle peut embellir, atténuer ou dévaloriser ce qu'elle décrit.
didactique Figure par laquelle on exprime un concept au moyen d'un terme désignant un autre concept qui lui est uni par une relation nécessaire (cause et effet, inclusion, ressemblance, etc.). « Boire un verre » (boire le contenu) est une métonymie.
La périphrase : Figure qui consiste à remplacer un mot par une expression de même sens. La métonymie : Figure qui consiste à remplacer un mot par un autre pour désigner le tout par une partie, le contenu par le contenant.
“Mon bras”, c'est encore une métonymie* car en fait cela désigne autre chose qui est lié : sa vaillance, sa force physique.
L'action de trinquer est le fait d'entrechoquer son verre avec celui d'une personne avec laquelle on s'apprête à boire. Le verbe « trinquer » vient de l'allemand trinken, qui signifie « boire ». Lorsque ce moment s'accompagne d'un discours, on utilise alors les expressions porter un toast ou lever son verre.
La synecdoque est une figure de style qui consiste à utiliser un mot pour un autre. Il s'agit d'une variété de métonymie qui permet d'élargir ou restreindre le sens d'un mot.
Dans la métonymie je prends un nom pour un autre, au lieu que dans la synecdoque je prends le plus pour le moins, ou le moins pour le plus ».
La litote prend souvent la forme d'une double négation. Exemple : « Pour autant, je ne suis pas incapable de faire face à cette existence plus rude » = Pour autant je suis capable de faire face… (Tatiana de Rosnay Rose 2011 – page 43, traduction de l'anglais).
Certaines hyperboles forment des expressions figées utilisées dans le langage courant. ce n'est pas la mer à boire, avoir les yeux plus grands que le ventre, être fort comme un bœuf, mourir de faim, mourir de soif, n'avoir que la peau sur les os, aimer à mourir…