On distingue dans la péroraison deux parties qui peuvent se séparer ou se réunir, se resserrer ou s'étendre suivant le sujet, l'auditoire, les besoins de la cause. L'une est la récapitulation. L'autre est l'emploi du pathétique ou des passions.
La rhétorique est le plus sûr moyen de rédiger un bon discours. En réaction, j'entends souvent « Moi, j'ai un plan tout simple : J'annonce ce que je vais dire, ensuite je dis ce que j'ai à dire et je termine en rappelant ce que j'ai dit ».
Conclusion d'un discours. (La péroraison résume les principales preuves ou touche les cœurs par l'appel aux sentiments.)
Ajoutez des exemples concrets, utilisez des métaphores, faites des comparaisons avec des choses familières pour le public. Il faut que le discours soit le plus « visuel » possible pour que l'auditoire puisse suivre facilement. Ensuite seulement, rédigez votre accroche.
L'introduction, la première marche d'un bon discours
La première étape lorsque vous commencez un discours est d'attirer l'intérêt du public. Pour cela, votre introduction doit être réussie et votre première phrase, percutante. Durant cette phase, vous devez faire en sorte que le public se pose des questions.
Qualités et défauts de l'exorde
Quelle que soit la nature de l'exorde, il faut, avant tout, qu'il soit tiré du sujet. Autrement ce ne serait plus qu'un hors-sujet. De même, quoique l'exorde soit la première partie du discours, l'orateur ne doit-il y songer que quand il a bien étudié la matière qu'il a à traiter.
Les trois genres rhétoriques. La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif.
Pérorer désigne une façon de parler qui se veut prétentieuse, avec suffisance et fierté.
Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage. La rhétorique est structurée autour de la triple dimension ethos, pathos, logos.
Les quatre moments du discours
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
La rhétorique traditionnelle comportait cinq parties : l'inventio (invention ; art de trouver des arguments et des procédés pour convaincre), la dispositio (disposition ; art d'exposer des arguments de manière ordonnée et efficace), l'elocutio (élocution ; art de trouver des mots qui mettent en valeur les arguments → ...
Travailler son style, le choix des mots, la syntaxe, l'utilisation des images. Mémoriser son élocution en s'aidant de moyens mnémotechniques et en apprenant son introduction par cœur. Répéter, préparer, s'entraîner et parler encore et encore à son miroir pour pouvoir intervenir en faisant comme si vous aviez improvisé…
Se réduire aux arguments c'est vouloir pousser une porte verrouillée. Convaincre passe par 4 étapes, où les arguments ne seront avancés qu'en dernier. Pour construire un discours convainquant , il faut en passer par 4 étapes : Accrocher, introduire, imager et argumenter.
Un discours réussi, c'est d'abord un discours pensé et construit en amont. Demandez-vous toujours pourquoi vous prenez la parole et pourquoi ce que vous dites mérite d'être entendu. Renseignez-vous aussi sur votre auditoire pour adapter vos mots et expressions. Le but : rester cohérent avec la culture de votre public.
la rhétorique est l'art de bien parler (ars bene dicendi de Quintilien) ; la rhétorique est l'exposé d'arguments ou de discours qui doivent ou qui visent à persuader (Aristote).
Les buts de l'éloquence seront donc : instruire, toucher et plaire. Elle se répartit en trois genres : le démonstratif (ou épidictique), le délibératif et le judiciaire.
LINGUISTIQUE. La Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal distingue neuf parties du discours : le nom, le pronom, le verbe, l'adjectif, l'article, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.
Finalités de l'exorde
L'exorde, dont dépend souvent le succès de tout le discours, a pour objectif de capter l'attention des auditeurs sur le sujet et de se concilier leur bienveillance, c'est pourquoi il commence souvent par la captatio benevolentiae.
Saluez le public et dites votre nom. Si vous faites un discours, il est important de citer votre prénom et votre nom. Lorsque vous saluez tout le monde et dites votre nom, souvenez-vous de parler clairement et avec assurance. Dites : « bonjour, je m'appelle Jean Dupont » ou alors « comment allez-vous aujourd'hui ?
« Arrivez la tête haute, avec le sourire et regardez l'assemblée pour capter son attention », explique Philippe Janiaux. Et si vous ne vous sentez pas à l'aise, mieux vaut le dire. « Il faut éviter de masquer son émotion à tout prix, soyez honnête et dites à votre auditoire que cet exercice n'est pas évident pour vous.
Accueillir son auditoire
Démarrez en saluant et en remerciant votre auditoire d'être venu. Voici quelques formules à utiliser, de la plus formelle à la plus informelle : Good morning/afternoon/evening (ladies and gentlemen). I welcome you here today > Bonjour / Bonsoir (messieurs dames).
Le titre de mon exposé est ... Aujourd'hui, nous sommes réuni(e)s ici pour parler de… / aborder la question / débattre de … Aujourd'hui, nous allons parler de … Présentation du titre Dans mon exposé, je vais parler de / je vais vous présenter/montrer..