Une sieste réparatrice : Dure 15-20 minutes. Se fait tous les jours idéalement. En milieu de journée (13-14 heures)
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
"Pour la micro-sieste, même si la vigilance diminue toutes les 90 minutes en cours de journée, ce moment du début d'après-midi reste le plus adapté à ce temps de récupération", poursuit-il. Cette courte pause est une "technique largement utilisée par les sportifs de haut niveau, les hommes politiques…
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Comme nous l'avons indiqué plus haut dans notre analyse des cycles de sommeil, les siestes de 10 à 20 minutes sont beaucoup plus efficaces et réparatrices que les siestes de 5 ou de 30 minutes. Contrairement aux siestes plus longues, ces courtes siestes ne causent pas de somnolence post-éveil.
Dans l'idéal, la micro-sieste doit donc rester courte et ne pas dépasser 20 à 30 minutes maximum afin de se réveiller avant la phase de sommeil profond.
Le but de la sieste flash est donc de récupérer de jour, mais sur une durée inférieure à 20 min. « Elle défatigue, c'est un excellent anti-stress. Elle a des effets bénéfiques sur la concentration, la mémoire et la créativité ». Un bienfait loin d'être à négliger surtout lorsque votre rythme de vie est soutenu !
Une dette de sommeil correspond au nombre d'heures de sommeil qu'il nous manque à la fin de chaque nuit. Autrement dit, il s'agit de la différence entre le nombre idéal et le nombre réel d'heures de sommeil. Ces heures perdues s'accumulent au fil des jours et constituent une dette de sommeil pour notre organisme.
Si la sieste est trop longue, la personne pourrait tomber dans un sommeil paradoxal et se réveiller encore plus fatiguée. C'est pourquoi les personnes qui font une sieste trop longtemps durant la journée se sentent souvent de mauvaise humeur ou irritées à leur réveil.
Cette pénible sensation est due à un réveil contraint en plein milieu d'un cycle de sommeil. « Quand on fait une sieste trop longue la journée, surtout si on n'a pas assez dormi avant, on peut traverser un petit épisode de sommeil lent profond, l'épisode où le cerveau est ralenti.
Dormir l'après-midi vous semble une drôle d'idée et pourtant, cela permet de récupérer alors ne vous en privez pas ! Qu'elle soit flash, courte ou plus longue, elle est toujours relaxante et réparatrice. Elle réduit le stress, améliore la mémoire et la concentration...
La probabilité de s'endormir rapidement est relativement élevée. Selon le Dr Mims, c'est aussi le moment où les répercussions sur le sommeil nocturne seront les moins importantes. En revanche, elle ne recommande pas de faire une sieste trop tard dans l'après-midi.
Dormir après un repas
Si la sieste est salvatrice pour se requinquer, juste après le déjeuner, ce n'est pas le moment idéal. Faire une sieste pendant la digestion entraîne en effet, inconfort, ballonnements et problèmes de somnolence.
Le principe. La turbo sieste consiste à dormir 15 à 30 minutes maximum, pas davantage pour ne pas sortir de la phase de sommeil léger. Il serait en effet beaucoup plus désagréable de s'arracher à un sommeil profond. Pensez à régler votre réveil et étirez-vous après vous être levé.
D'une durée de 20 minutes environ (entre 15 et 30 minutes au maximum), elle est avant tout relaxante. Il s'agit d'un épisode de sommeil lent léger qui entraîne dans le cerveau la production d'ondes relaxantes bienfaisantes et qui permet de récupérer sans sombrer dans le sommeil profond.
Le sommeil polyphasique est un découpage du temps de sommeil en plusieurs phases. Habituellement et culturellement, nous dormons d'une traite (sommeil monophasique). Nous faisons éventuellement une sieste en journée (sommeil biphasique).
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
La meilleure heure pour se coucher et s'endormir ? Entre 22 et 23 heures, assurent des chercheurs. À quelle heure est-il préférable d'aller se coucher ? Entre 22 et 23 heures, répondent des chercheurs de l'université d'Exeter, en Grande-Bretagne.
Dans les transports, à votre bureau ou chez vous, fermez les yeux. Relâchez tous vos muscles. Recentrez-vous sur votre respiration, en comptant les cycles respiratoires par exemple. Laissez-vous aller à la détente et ne pensez à rien, uniquement à la sensation agréable de ne rien faire et de se reposer.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
Le sommeil avant minuit est plus réparateur
Contrairement au sommeil paradoxal et aux autres phases du sommeil lent, cette troisième phase est bien moins active. Ce type de sommeil survient 2 ou 3 fois dans la nuit, dans les premiers cycles du sommeil (une nuit est composée généralement de 4 ou 5 cycles).