Le produit intérieur brut est le principal agrégat mesurant l'activité économique d'un pays. Il correspond à la somme des valeurs ajoutées brutes nouvellement créées par les unités économiques résidentes de ce pays une année donnée, évaluées au prix du marché.
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesse, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année.
L'utilité du PIB tient à ce qu'il fournit des informations sur la taille de l'économie et sur sa performance. Le taux de croissance du PIB réel sert souvent d'indicateur de santé de l'économie. De manière générale, une hausse du PIB réel est jugée indiquer que l'économie va bien.
Les administrations publiques s'en servent pour financer les investissements publics (écoles, hôpitaux, routes, etc.). Le PIB, qui mesure la richesse produite (VA), correspond donc également à l'ensemble des revenus distribués, mais aussi à la consommation et à l'investissement et donc à la dépense.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
La méthode fondée sur les dépenses
Selon cette méthode, le PIB est égal à la consommation plus les dépenses relatives aux placements, les dépenses publiques et les exportations nettes.
Il ne permet d'appréhender ni les inégalités sociales ni leur évolution. On peut très bien avoir un PIB moyen qui augmente alors que les revenus (qu'il est censé mesurer) diminuent pour une majorité de la population et augmentent fortement pour une minorité, ce qui renforce les inégalités.
Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2023, avec un produit intérieur brut par tête de 135 605 dollars.
Le PIB est un bon indicateur des échanges monétaires. Mais il ne prend pas en compte les autres enjeux sociaux, ceux liés aux revenus et invisibilise complètement les enjeux environnementaux.
Il existe deux principales limites : Le PIB ne prend pas en compte les différences de conditions de production. L'économiste insiste sur l'effet de nécessité. En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents.
Le PIB par habitant (ou produit intérieur brut par tête) est utilisé comme indicateur du niveau de vie moyen d'un pays. Il s'obtient en divisant la valeur du PIB par le nombre d'habitants du pays. C'est également un bon indicateur de l'activité économique d'un pays.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
Les composantes du PIB sont la consommation, l'investissement brut, les dépenses gouvernementales en biens et services et les exportations nettes. Le PIB se distingue du PNB (Produit National Brut) qui, lui, compte également les revenus issus des investissements et des biens détenus à l'étranger.
C'est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.
L'inventeur du PIB, Simon Kuznets, prévenait déjà en 1934 que « la mesure du revenu national peut difficilement servir à évaluer le bien-être d'une nation ».
Avec un PIB de 70 millions de dollars, Tuvalu est la plus petite économie du monde.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros.
1er : Burundi, 307 dollars de PIB par habitant.
a) l'expansion : d'une année sur l'autre, la croissance est de plus en plus forte. b) le ralentissement : d'une année sur l'autre, la croissance est de plus en plus faible (mais elle reste positive). c) la récession : le PIB baisse. Autrement dit, la croissance est négative.
Le PIB surestime toutes les activités marchandes puisqu'elles sont évaluées à partir de leur prix de vente (plus un produit est cher, plus il fait augmenté la richesse nationale) et il sous-estime toutes les activités non-marchandes qui ne sont évaluées qu'à partir de leur coût, alors même qu'elles peuvent être ( ...
Lorsque le PIB diminue au sein d'une économie, on parle non pas de récession mais d'un taux de croissance négatif. Cela signifie qu'il y a destruction de richesse, alors que la récession désigne une activité économique qui progresse toujours, mais de manière moins soutenue que la période précédente.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
Parmi les produits qui font le succès de la France, on trouve les produits de luxe (parfumerie, prêt-à-porter, alcools…), l'aéronautique. Outre ce poids économique, la France est présente à l'échelle mondiale en raison du rôle stratégique, diplomatique et politique qu'elle exerce.
Comme le PIB est une mesure qui comprend de nombreux éléments, les économistes ont mis au point trois méthodes pour le calculer. Ces trois méthodes sont l'approche par les dépenses, l'approche par les revenus et l'approche par la valeur ajoutée. Ces approches sont toutes équivalentes et donnent le même résultat.