À la manière des bateaux, les iceberg flottent grâce à la poussée d'Archimède. Cette force, qui s'oppose à la gravité, pousse les objets de l'eau vers le ciel. L'équilibre des deux forces permet donc à certains éléments de flotter, en fonction de leur densité, de leur taille et de leur poids. C'est le cas des icebergs.
Si les icebergs flottent sur l'eau, c'est qu'ils sont moins denses que l'eau liquide. Cela veut dire qu'un iceberg, qui est de l'eau solide, prend plus de place que la même masse d'eau sous forme liquide.
Car au moment de la formation de la glace de mer, il se forme des saumures – eau très salée – sous la glace proprement dite. Cette eau très salée et très froide est plus lourde que le reste de l'eau. Elle va donc s'enfoncer profondément et être remplacée par de l'eau moins froide et moins salée.
Ce dernier se forme par accumulation de neige sur un socle rocheux, une île ou une terre. C'est une glace d'eau douce, contrairement à la banquise, faite d'eau salée. Une composition en startes. Sous le poids des chutes de neige, l'air est expulsé et la neige se compacte en névé puis en glace.
Le retournement d'iceberg ou basculement d'iceberg est le réajustement de la position d'un iceberg lié au déplacement de son centre de gravité en raison d'une fonte différentielle entre ses différentes faces et entre ses parties immergées et émergées ou encore de sa fragmentation.
Selon une nouvelle image satellite, le plus grand iceberg du monde est arrivé dans le détroit de Drake, situé entre la pointe sud de l'Amérique du Sud et l'Antarctique.
Le plus gros iceberg du monde s'est détaché de la banquise en Antarctique. Jusque-là, le record du plus gros iceberg du monde était détenu par A-23A, un iceberg de plus de 3 300 km². Ce nouveau bloc de glace, baptisé A-76, a une surface de 4 320 km².
Résultant de la congélation d'eau de mer, la banquise est formée de glace salée, ce qui la distingue des icebergs, formés de glace continentale (eau douce des glaciers polaires). Son extension et sa répartition varient selon les océans (Arctique et Antarctique) et les années.
Cette expression est née aux États-Unis en 1961. Il s'agit en fait de comparer la particularité de ce bloc dont on ne voit en réalité qu'un dixième de sa taille réelle à une situation complexe dont la partie cachée est bien souvent la plus importante.
La partie immergée, ce sont les 7/8 de l'iceberg qui sont sous l'eau (en passant, les deux prononciations sont admises : "isberg" ou "aïceberg"). Donald Trump étant plutôt très visible, il représente la partie émergée, celle qui sort de l'eau.
Les icebergs, quand ils sont constitués de glace « propre » ont une très belle couleur bleutée. Cette couleur est principalement due au propriété d'absorption différentielle de la molécule d'H2O, molécule qui absorbe davantage les longues longueurs d'onde (rouge) que les courtes (bleu).
Un iceberg étant fait d'eau douce, il va donc geler alors que l'eau de mer restera liquide.
«Les icebergs sont des objets très dangereux, car ils dérivent, ils ne restent pas immobiles; et lorsque la mer est très agitée, ils peuvent être masqués et ainsi échapper aux radars», résume Michael Hicks, de l'International Ice Patrol (IIP). Aujourd'hui, la probabilité de heurter un iceberg est d'une sur 2000.
On distingue deux types de glace : les icebergs, constitués d'eau douce, résultent de l'écoulement des glaciers polaires vers la mer. Les banquises sont produites par la congélation de la surface de la mer.
Iceberg = solide
L'iceberg est de l'eau à l'état solide (vous noterez que la majeure partie de l'iceberg est sous l'eau !).
La fonte est liée à "la thermodynamique", c'est-à-dire l'influence des températures, mais aussi au mouvement des glaces vers le nord, à des latitudes moins polaires. La couche de glace est aussi plus fine sur le littoral de la mer d'Amundsen.
La glace fond et ne se renouvelle pas. Une étude publiée cette semaine dans la revue Nature Climate Change soutient fortement l'hypothèse selon laquelle les étés en Arctique seront complètement dépourvus de glace d'ici 2035.
Le glacier est formé sur la terre ferme (sur les continents), alors que la banquise flotte sur l'eau (dans les océans). Il existe deux grands types de glacier: les calottes glaciaires et les glaciers dépendants du relief.
Sur le continent Antarctique (terres du pôle Sud), la température dépasse rarement zéro degré Celsius en été. L'hiver, le thermomètre descend sous les 80 degrés ! Conséquence : une épaisse calotte glaciaire (4 000 mètres en certains endroits) recouvre la quasi-totalité du continent.
Les icebergs forment de gigantesques blocs de glace, parfois de plusieurs centaines de milliers de tonnes, flottant à la surface des océans. Malgré leur taille impressionnante, une partie de leur surface – toujours 10 % – reste émergée. Cette flottaison est rendue possible par la «poussée d'Archimède».
Oui c'est précisément ce bloc de glace là qui a fait couler le Titanic en avril 1912 et aujourd'hui il se balade du côté de Ferryland (au Canada).
La partie immergée d'un iceberg peut être 7 à 9 fois plus grande que la partie visible en surface.
Étymologie. (Nom 1) (1843) Emprunté à l'anglais iceberg , lui-même issu du néerlandais ijsberg (« iceberg »), composé de ijs (« glace ») et berg (« montagne »).