Somnolant, elles n'activent alors qu'un seul hémisphère cérébral pour laisser l'autre au repos. Mais les frégates ont aussi présenté un sommeil bihémisphérique, dans lequel les deux hémisphères du cerveau sont endormis en même temps. Dans ce cas précis, l'oiseau vole à l'aveugle, les deux yeux fermés.
ENDURANCE – Des scientifiques ont découvert que certains oiseaux comme le martinet sont capables de passer 10 mois de l'année à voler, sans jamais se poser. Ils dorment et mangent dans les airs. Sacrément endurant, le martinet.
Les oiseaux diurnes, tels que la colombe à collier et la mésange bleue, s'endorment au coucher du soleil et se réveillent souvent au lever du soleil. Cela s'explique par le fait que leur horloge biologique a été réglée avec précision (comme la nôtre autrefois) pour ce faire.
Car si les oiseaux volent en groupe, ce serait d'abord pour tenter d'échapper à leurs prédateurs, pour « diluer le risque de prédation ». Lorsque dix oiseaux volent même temps, ils sont moins vulnérables que lorsqu'ils sont seuls, car le prédateur n'a pas qu'une seule cible.
Les oiseaux dorment ainsi “au chaud”! Les chambres situées en périphérie du nid sont utilisées le jour, quand les oiseaux ont besoin d'ombre.
Lorsque les oiseaux font une sieste, leur posture ne semble pas du tout confortable. Ils dorment souvent sur une patte ou en équilibre sur une branche mince, et pourtant ils parviennent à rester bien droits.
Ils trouveront refuge dans de grands arbres, sur de grands troncs qui, au moins, les abriteront du vent fort. Et ils resteront fermement perchés tout le temps qu'il faudra. Certains vont au sol, dans les cavités, derrière de grosses roches, dans les creux des ravines, etc. Où le vent est moins fort.
Si vous avez déjà eu la chance d'observer une nuée d'oiseaux, appelée « murmuration » en anglais, vous savez à quel point le phénomène est captivant. Prenant la forme d'un énorme nuage dansant dans le ciel, les oiseaux se rassemblent et performent un ballet aérien à couper le souffle.
Certains oiseaux sont des professionnels de l'aérodynamisme. En se déplaçant en V ou en flèche, chaque oiseau du groupe, sauf le premier, profite de l'aspiration générée par le vol de l'oiseau placé devant lui. En effet, le vol provoque au bout des ailes des tourbillons d'air qui génèrent des courants ascendants.
On appelle cela des «murmurations». En Suisse, ces vols synchronisés sont surtout le fait des étourneaux, une espèce d'oiseau hautement sociale. C'est au mois d'octobre que les murmurations d'étourneaux sont le plus susceptibles d'être observées, particulièrement dans les vignes de Lavaux.
Un rythme de sommeil particulier
Quand les oiseaux dorment, les oiseaux gardent toujours un œil ouvert et une partie de leur cerveau aux aguets. Cette particularité est due au fait que chaque œil ne communique qu'avec une moitié du cerveau.
Installés sur leur branche, les oiseaux peuvent dormir sans risquer de tomber grâce à un tendon qui provoque la fermeture des griffes.
La majorité des oiseaux dorment perchés sur une branche ou un fil électrique. Une position qui peut paraître inconfortable, voire dangereuse, mais qui ne leur demande en réalité aucun effort ou talent d'équilibriste particulier.
Le reste du temps, les pigeons se regroupent donc dans des «dortoirs». Ils le font souvent «dans des arbres, sur certaines places parisiennes par exemple, ou dans des abris où ils peuvent aussi se reproduire : sous des toits, sous des ponts, dans des constructions abandonnées, etc.»
Il en possède bien, mais tellement atrophiées qu'il évite au maximum de s'en servir. Pour autant, il reste capable de s'envoler, s'il n'est pas malade ou fatigué, lorsque les hasards de la vie l'ont amené à terre : il lui faut cependant un sol assez dégagé pour pouvoir agiter les ailes sans être gêné.
Les martinets sont des oiseaux très rapides
Ses pattes sont courtes et il ne peut pratiquement pas se poser car il ne pourrait plus s'envoler. Son nom latin est "Apus", c'est-à-dire "sans pattes". C'est la raison pour laquelle il est toujours en vol et cela même pour l'accouplement. Le martinet dort même en volant.
Le record de hauteur de vol détenu par un oiseau – un vautour de Rüppel sans doute – est de 11 300 mètres ! On le sait car il a détruit le moteur d'un avion en Afrique de l'Ouest lors d'une collision !
De nombreux oiseaux lancent de simples « cris en vol ». Ceux-ci permettent sans doute d'informer les autres oiseaux de l'endroit où ils se trouvent pour éviter les collisions.
Les oiseaux ne s'électrocutent pas en se posant sur les câbles électriques parce que le courant électrique choisit le chemin le plus facile. Dans le cas de l'oiseau posé, le courant passe par le câble, qui est très conducteur de courant, plutôt que par les pattes de l'oiseau.
La raison essentielle de ces regroupements est la défense contre les prédateurs. Par exemple, quand les étourneaux sont effrayés, ils s'élèvent, se rassemblent et volent en formant la masse la plus compacte possible. Un rapace évite de fondre sur ce groupe de crainte de se blesser.
Bonsoir , comme dit GriseBarbe , pour repérer quelques éventuelles proies , mais en empruntant les vents ascendants pour s'économiser , sans battements d'ailes .
Chaque oiseau ne réagit qu'aux mouvements de ses sept voisins les plus proches. Autrement dit, un individu changeant de direction ne va influencer que ses voisins les plus proches, qui influenceront les leurs, etc. Le mouvement quasi-immédiat à l'échelle de l'individu devient progressif à l'échelle du groupe.
Ils repartent ensuite assez tôt, bien avant le coucher du soleil, pour laisser place au plus noctambule de tous : le rouge gorge, dernier et premier à manger en solitaire à l'orée de la nuit.
Les espèces nocturnes parviennent à voir dans l'obscurité, grâce à leur rétine qui possède davantage de bâtonnets (cellules sensibles à la lumière) que de cônes (cellules responsables de la vision des couleurs); mais il est certain que les oiseaux ne voient rien dans l'obscurité totale.
C'est un système anatomique qui fait qu'ils peuvent assurer la prise en s'équilibrant avec leur poids et se reposer en même temps. » Mais tous les oiseaux ne dorment pas debout. « Cela varie d'une espèce à l'autre et même au sein d'une espèce, il y a plusieurs manières de dormir », constate Yves Handrich.