Les exercices: pratiqués chez un kiné spécialisé, ils améliorent le tonus musculaire du périnée et du sphincter, corrige la posture, renforce les abdominaux et le plancher pelvien. Une électro-stimulation des muscles faibles peut y être associée.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Voie abdominale : par cœlioscopie : l'intervention la plus efficace par voie cœlioscopique s'appelle la promonto-fixation. Elle consiste à remonter les organes ptôsés à l'aide de prothèses insérées entre le vagin et la vessie et/ou entre le rectum et la vessie.
Le prolapsus génital, communément appelé "descente d'organe", affecte principalement les femmes après 45 ans. Pour corriger cet affaissement, des opérations par cœlioscopie ou par voie basse existent.
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
Est-ce qu'une descente d'organe est grave ? Un prolapsus n'est pas une urgence vitale, mais il peut entraîner des douleurs et une gêne.
Une descente d'organes ou prolapsus génital est un affaissement anormal d'un ou de plusieurs organes : utérus, vessie, rectum, à travers le vagin. La forme la plus connue est la cystocèle ou descente de la vessie.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
La plupart du temps, la descente d'organes ou prolapsus se manifeste par une gêne dans le bas-ventre, une sorte de pesanteur, de masse au niveau du vagin ainsi que des troubles urinaires (fuites, augmentation de la fréquence des mictions, ou des troubles rectaux (difficultés à l'exonération, constipation, parfois ...
Au moment de l'expiration, contracter votre anus comme si vous souhaitiez retenir votre urine et/ou un gaz. Si vous contractez les trois sphincters (anus, muscles du vagin, méat urinaire) ensemble, c'est encore mieux. Maintenez la contraction pendant 3 secondes pour commencer. Puis relacher 5 secondes.
Le traitement du prolapsus génital. Les prolapsus génito-urinaires peuvent être soignés de diverses manières : meilleure hygiène de vie, rééducation du périnée, intervention chirurgicale... Dans certains cas, les médecins choisissent de ne pas intervenir tout en maintenant une surveillance.
Le pessaire est un dispositif médical de plus en plus proposé par les médecins, sages-femmes ou kinésithérapeutes pour soulager les troubles liés à la descente d'organe. Le pessaire est fabriqué en silicone et existe sous plusieurs formes : cube, anneau, anneau épais, etc.
Qui peux installer un pessaire ? Généralement il s'agit d'un/une gynécologue et dans certains cas d'un/une urologue ou encore d'un sur-spécialiste en urogynécologie. De plus en plus d'infirmières et de physiothérapeutes sont formées pour installer des pessaires et prendre certaines complications en charge.
Pour confirmer le diagnostic de prolapsus et mesurer son importance, le médecin procède à un examen gynécologique. Il met en place un spéculum , visualise le col utérin, fait un frottis cervical de dépistage, si nécessaire.
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
La course à pied, le footing et tout ce qui fait courir
Lorsque l'on court, le pied tape le sol à chaque foulée ce qui fatigue le périnée. La marche en revanche, n'est absolument pas déconseillée.
“Lorsque l'on fait du yoga, de la gym douce, du renforcement musculaire ou même de la marche, dans le cadre d'une reprise d'activité physique par exemple, on peut faire travailler le périnée, en le contractant puis en le relâchant à plusieurs reprises et en lien avec les mouvements que l'on fait.
Quand vous travaillez le périnée avant, il faut contracter les muscles comme si vous vous reteniez d'uriner. Quand vous travaillez la partie arrière, il faut contracter le muscle comme si vous reteniez une flatulence. La respiration est très importante pendant cet exercice.
Le prolapsus génital affecte 30 % des femmes avec un pic d'incidence à 60 ans. En France en 2012, l'incidence du can- cer du col de l'utérus était de 3028 nouveaux cas par an avec un pic d'incidence à 40 ans [1]. Bien que ces deux patho- logies soient fréquentes, leur association reste néanmoins rare.
Les facteurs de risques du prolapsus
Certains événements peuvent entraîner un relâchement du périnée ou une perte d'élasticité du plancher pelvien. Plusieurs facteurs augmentent ainsi le risque de prolapsus : Les accouchements, surtout en cas de gros bébé (macrosomie) ou de traumatisme périnéal.