Lorsque l'attitude de votre collègue jaloux ou agressif montre une volonté d'envenimer la situation, n'intervenez pas sur le champ. Attendez le bon moment. Il est aussi préférable d'avoir une discussion en tête à tête, sans témoin et dans une démarche d'écoute. Cela oblige généralement l'autre à modérer ses propos.
N'hésitez pas à faire part de vos sentiments : « Mon sentiment est que je n'arrive pas à installer une relation de confiance entre nous », « J'ai besoin que tu me reprécises telle ou telle chose ». Mettez des mots sur le problème et faites part de vos émotions avec assertivité : les faits, mon sentiment, ma demande.
Ne pas en rajouter et laisser la colère retomber
Pour calmer une personne agressive, faites l'effort de distinguer l'individu de son comportement. Ainsi, vous ne commettrez pas l'erreur de le rejeter lui tout entier en rejetant son comportement. Éviter de répondre impulsivement à une agression est souvent utile.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Ayez un discours positif. Tentez dans la mesure du possible de remettre votre collègue dans le droit chemin, ou dans un chemin meilleur. À la fin de votre conversation, remerciez-le de vous avoir accordé de son temps et pris la peine de vous écouter.
À la prochaine pique, "demandez-lui les exemples concrets qui étayent son argumentaire. Parlez-lui de façon appropriée : en se concentrant sur le travail, son contenu, le contexte précis". Sourire aux lèvres, toujours. Si le collègue toxique vous lance " la ponctualité, ce n'est pas trop ton truc !
La meilleure façon de se calmer est parfois d'aller faire un tour. Si quelqu'un vous agace en particulier et que vous êtes sur le point de vous effondrer, écartez-vous, allez faire un tour, prenez une pause ou bien allez aux toilettes.
L'agressivité peut prendre une forme pathologique lorsque, suite à un stress ou une frustration, elle se déclenche dans un des contextes suivants : trouble mental ou trouble de la personnalité toxicomanie (alcool, cocaïne) retard mental.
Dites ce que vous ressentez, parlez avant d'agir… Relaxez-vous. L'impulsivité va de pair avec un fort sentiment d'urgence. Les techniques de relaxation, ou de respiration vont vous permettre de vous détendre, et de laisser du temps au temps.
se protéger, de façon à ne pas se sentir (ou pas trop) en danger ; canaliser l'agressivité, afin de limiter le danger ; rendre possible la discussion, l'échange étant le pivot de l'assertivité puisqu'il permet de peser les intérêts de l'un et de l'autre.
Le silence
C'est la meilleure option lorsqu'on ne sait pas quoi dire. Laissez la personne s'exprimer et mettre de l'ordre dans ses idées ! On a toujours tendance à vouloir parler, or on risque de dire n'importe quoi alors que le silence peut apaiser. Attention, toutefois, à ne pas rester trop longtemps silencieux.
«Demandez-lui ce qu'il cherche à dire, par exemple, en surlignant des mots en rouge ou en ajoutant des points de suspension à la fin de ses phrases. Dites-lui comment vous interprétez ces signaux pour l'amener à prendre conscience de ses réflexes d'écriture», suggère Gilles Demers.
Une méthode efficace est de répondre de manière ciblée en fonction de la nature de l'attaque. - Face à un message portant sur un sentiment ou des émotions, reformulez ceux-ci de manière empathique : Je te comprends, J'en prends note, etc.
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.
Vous pouvez aussi répondre avec humour (selon l'interlocuteur que vous avez en face de vous, bien sûr) : “Qu'es-tu allée faire à Paris hier ?” “Écoute, si l'on te pose la question, tu pourras toujours dire que tu ne sais pas !” ? L'humour est souvent une bonne façon de détourner l'attention sans blesser personne, vous ...
Les techniques pour ignorer ses collègues tout en discrétion
La plus classique, la technique des écouteurs. Dès qu'on ne supporte plus d'entendre son collègue jacasser, on les enfile. Pour ceux qui ont du mal à écouter de la musique en travaillant, on opte pour des sons relaxants, sans parole ou du classique.
Le psychologue Sébastien Hof note deux causes aux médisances de bureau : les motifs externes et les motifs internes au travail. C'est-à-dire qu'on peut être crispé. e par un collègue concernant le (son) boulot. Ou bien par des faits qui n'ont absolument rien à voir avec l'entreprise, mais avec la personne elle-même.