Ne les forcez pas… … à être gentils l'un envers l'autre s'ils n'en ont pas envie, à prêter leurs jouets ou à agir contre leur volonté pour tenter de les réconcilier. Et ne les jugez pas trop rapidement, vous risqueriez de les culpabiliser pour longtemps de ne pas « aimer » assez leur fratrie.
Approchez-vous rapidement et calmement des enfants qui se disputent. Exprimez votre désaccord et faites cesser le geste agressif, s'il y a lieu. Nommez les émotions des enfants et demandez-leur ce qui s'est passé. Leur réponse sera probablement exprimée par un geste.
Une étape classique du développement de l'enfant
"Les enfants sont beaucoup sollicités au quotidien, on leur demande énormément. Alors, faire la bagarre pour jouer fait partie intégrante de leur décharge pulsionnelle.
Vous pouvez intervenir, mais ne prenez pas parti. Demandez à chaque enfant de décrire ce qu'il s'est passé, soyez à l'écoute. Incitez-les à mettre des mots sur leurs émotions, et aidez-les à trouver une solution à leur désaccord.
La rivalité dans la fratrie
La rivalité fraternelle fait partie de l'apprentissage du vivre ensemble. La rivalité entre les enfants s'explique parfois par l'envie de réparation des parents dans leur façon d'éduquer leurs enfants. Le sexe et les écarts d'âge jouent moins que la nature des relations en elle-même.
Un enfant qui tape
C'est là qu'il peut avoir des gestes violents envers son frère ou sa sœur car c'est une manière d'exorciser ce mal-être : « Comme la jalousie est un sentiment désagréable, l'enfant va vouloir s'en débarrasser.
Les enfants aiment beaucoup les jeux physiques, c'est aussi une des raisons pour laquelle ils aiment se chamailler. Anticipez : pour qu'ils puissent se défouler, proposez-leur des activités physiques, comme effectuer un parcours d'obstacles dans l'appartement, ramper, faire des roulades ou sauter sur le lit.
Chacun son style : on peut parler des relations entre frères et sœurs via des histoires qu'on raconte, des saynètes, mais aussi en faisant des jeux, du sport, des activités créatives. On peut par exemple mobiliser les contes, comme Cendrillon ou les contes d'Andersen, etc.
Un enfant agressif est souvent en demande d'attention. Il est important de lui en accorder surtout dans les moments de paix et, si possible, pas dans les moments d'agressivité. Sinon, du point de vue de l'enfant, son comportement conduit toujours au «succès».
Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
Pour aller vers les autres, en présence d'inconnus, dans un lieu qu'il ne connaît pas forcément, un enfant a besoin d'une relation stable et affectueuse. S'il ne le fait pas, c'est tout simplement parce qu'il a besoin d'être rassuré. Il n'est pas question là de traits de caractère.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Le partage des responsabilités permet un plus grand engagement vis-à-vis de la solution. Ayez un plan d'action clair pour éviter toute confusion ultérieure. Évidemment, si vous êtes dans une impasse, impliquez une tierce partie neutre ou consultez sans tarder le Bureau du respect de la personne pour avoir du soutien.
L'enfant a tendance à intérioriser ses émotions, ce qui a un impact sur sa santé mentale et physique. Plus que la situation familiale (en couple ou séparé), les recherches indiquent que c'est bien le conflit parental qui impacte la santé de l'enfant.
Les sentiments de jalousie et de rivalité entre frères et soeurs sont source de conflits surtout si leur différence d'âge est minime. En effet, les enfants plus rapprochés en âge ont souvent un besoin d'attention et des champs d'intérêt semblables.
Il y a une bonne raison aux conflits entre frères et sœurs. Les disputes leur permettent de se faire une place dans la vie. C'est leur façon de négocier leur rôle pour leur développement futur et d'apprendre à se connaître. Ils découvrent ainsi leurs propres forces et leurs limites.
Rassurez-vous, les disputes entre frères et sœurs, même si elles sont parfois difficiles à supporter pour les parents, sont tout à fait normales et même utiles. Et pour cause : elles permettent aux enfants de se différencier, de s'affirmer et de « défendre leur territoire ». Bref, de se construire.
Rassurez-vous, les disputes entre frères et sœurs, même si elles sont parfois difficiles à supporter pour les parents, sont tout à fait normales et même utiles. Et pour cause : elles permettent aux enfants de se différencier, de s'affirmer et de "défendre leur territoire".
Le burnout parental est un état de stress prolongé, d'épuisement émotionnel et de démotivation qui peut survenir chez les parents en raison de la surcharge de travail et de responsabilités liées à l'éducation et à la prise en charge de leur(s) enfant(s).
Il vous suffit de vous concentrer sur ce qu'il ressent et non pas sur ce qu'il dit. Quand l'aîné comprendra qu'il a le droit de ressentir certaines émotions, dont celle de la jalousie et que vous acceptez cette situation, il aura tendance à se calmer et à élaborer des solutions pour sortir de sa crise, lui-même.
La conséquence logique à un comportement inadéquat
La punition se veut dissuasive, elle permet de créer un précédent. Pour l'experte, la conséquence logique permet à l'enfant de développer sa maîtrise de lui-même, de contenir son comportement quand la punition la restreint.
Le plus souvent, un enfant se frappe parce qu'il est dépassé par ses émotions. Il n'arrive pas encore à exprimer un besoin ou une frustration qu'il ressent. Cela peut être le cas d'un tout-petit qui ne sait pas encore parler ou d'un enfant qui exprime une frustration que ses parents ne comprennent pas.