La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans cette situation. Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique. L'impulsivité peut entraîner des conséquences graves dans la vie de la personne impulsive.
La tendance au « passage à l'acte » naît la plupart du temps d'une accumulation de tensions internes, de frustrations, qui a pour origine une incapacité à exprimer ses émotions. Une personne impulsive a du mal à trouver les mots pour décrire ce qu'elle ressent.
L'impulsivité peut être considérée comme une classe diagnostique en soi (ex. trouble du contrôle des impulsions) ou faisant partie des critères diagnostiques de certains troubles psychiatriques comorbides.
En psychiatrie, l'impulsivité compte parmi les critères les plus courants du DSM, touchant plusieurs diagnostics: trouble déficitaire de l'attention et de l'hyperactivité (TDAH), troubles de la personnalité borderline et antisociale, trouble bipolaire, troubles de la conduite et oppositionnel, troubles du contrôle des ...
La thérapie centrée sur les émotions (TCE) est un type de thérapie validée de façon empirique et qui aide les gens à identifier, vivre, exprimer, accepter, réguler, comprendre et transformer une large gamme d'émotions.
1 – On verbalise nos émotions
Il prend conscience de comment est perçue son agressivité, et ça l'oblige à argumenter sur son état, et à comprendre l'origine de cette agressivité. On peut alors mieux le « rassurer ».
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile… Il est généralement plus simple de détecter l'impulsivité chez l'autre, tandis qu'on a du mal à la reconnaître chez soi-même.
L'impulsivité, une des caractéristiques de certains troubles psychologiques, comme la schizophrénie ou les troubles bipolaires aurait un caractère génétique. Vos parents seraient responsables de votre impulsivité, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Neuropsychopharmacology.
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Les exercices de flexibilité, par exemple les étirements et le yoga, vous aident à éviter les blessures. Le yoga vous aide à gérer l'anxiété et le stress et il est hautement recommandé pour les personnes qui essayent d'éviter les réactions excessives.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.
La colère peut aussi être un signe d'autre chose, comme la dépression ou l'anxiété, ou le fait d'être victime d'intimidation. Il est important de prendre ces signes au sérieux. Il peut être utile d'en parler à ses amis, à ses parents, à son médecin ou à d'autres personnes en qui on a confiance.
Selon la neuropsychologie, l'agressivité serait due à un réflexe pré-programmé au niveau neurologique, en lien avec le vécu personnel et le contexte socio-culturel. L'agressivité peut aussi être associée à certaines pathologies, telles que la psychose, la névrose ou l'épilepsie.
Qui agit comme sous la poussée d'une force irrésistible, en l'absence de toute volonté réfléchie : Un impulsif qui ne sait pas se retenir de parler.
-Prendre le temps de respirer profondément et de se calmer en cas d'énervement et s'isoler, si nécessaire, jusqu'à ce que la tension baisse. -Contrôler le ton de sa voix et se forcer à parler moins fort, fait qui ramènera le vis à vis à s'ajuster au volume sonore adopté, sans même y penser.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Les traitements des troubles du comportement
Certains médicaments peuvent être utiles. Dans tous les cas, un suivi psychologique voire psychiatrique se révèle nécessaire. D'autres techniques comme l'hypnose, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), la naturopathie, la méditation peuvent apporter un soulagement.
Plus vous entraînerez votre mental à prendre cette juste distance, plus il vous sera facile, ensuite, de libérer cette émotion, de retrouver le calme intérieur ainsi que des relations apaisées. L'étape suivante est d'apprendre à apprivoiser vos émotions avec bienveillance : La sophrologie est idéale pour cela.